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Titre Résumé
Livre

Guillaume ANTOINE et Philippe GERARD ont plusieurs choses en commun.

Ils ont d'abord en commun le fait que leur nom soit un prénom, remarque-t-on dans un sourire. Et puis ils sont tous deux passionnés d'équitation, avec des démarches atypiques qui les ont amenés vers son versant dit éthologique. Surtout ils ont écrit ensemble un bouquin qui s'appelle « Propos cavaliers »… Faire un livre, quand on connaît la difficulté de l'exercice, et le faire à deux, cela semble un vrai challenge.

En fait, c'est plus deux réponses parallèles à des questions (28 questions exactement) sur leur vision et leur compréhension de l'équitation et de son enseignement. Au début, on se dit qu'ils se sont fait plaisir et qu'ils vont nous parler d'eux pendant 80 pages chacun … et on est moyennement motivé. Et puis au fur et à mesure de la lecture, on découvre d'une part une personnalité assez extraordinaire, telle que semble être Ph.Gérard, et la confirmation que G.Antoine, référent technique d'Allege Ideal sait de quoi il parle. Leurs discours cohérents et argumentés font penser que ces deux-là ont vraiment compris ce que sont les chevaux. J'ai aussi l'impression qu'ils ont vraiment analysé pourquoi nos chers chevaux ont des soucis avec les humains qui leur tournent autour ou leur montent sur le dos. Et ils connaissent les solutions pour arranger les choses !
 

Le livre de Christian Carde

Le livre de Christian Carde s'intitule « Le dressage et la compétition » Un titre qui nous parle !
Le sous-titre « Idéal classique et enjeux contemporains » montre bien qu'il s'agit d'une défense et d'une illustration de l'équitation de tradition française, basées sur une expérience équestre exceptionnelle et fondées sur une analyse perçante de l'actualité du dressage. Et c'est un débat réel et bien actuel qu'il éclaire dans cet ouvrage puisqu'il nous dit (p 32) « je comprends tout à fait que les artistes et ceux qui veulent travailler l'académisme ne veuillent pas envisager la compétition ».

LIVRE


UNE  HISTOIRE  DE  L'EQUITATION  DE  TRADITION  FRANCAISE est un livre superbe. Pas seulement un beau livre qui se met sur la table du salon et qu'on ouvre quand il y a des invités. Mais un livre exceptionnel. Car c'est à la fois une œuvre d'art, et une œuvre pédagogique. Les tableaux de Marine Oussedik y sont transformés en illustrations, toutes plus explicatives les unes que les autres. Les textes de Guillaume Henry donnent les clés et rappellent les traditions de notre équitation, précisent d'où elle vient, et mentionnent les péripéties qui ont émaillé son histoire.

       Il faut tout d'abord saluer l’œuvre picturale ici présentée. Toutes les formes de dessins, de peintures ou d'esquisses viennent montrer les harnachements, les embouchures, les positions, aux différentes époques. Les grands écuyers y ont leur portrait. Les formes d'utilisation du cheval, guerre, tournois, carrousels, sport, haute école, y ont toutes leur place. C'est un festival de traits et de couleurs qui mieux que tout document d'époque fait à la fois imaginer et toucher du doigt toutes les facettes et toutes les évolutions de l'équitation dans les siècles passés.

        La technique n'en est pas absente. Principes équestres, éléments de biomécanique, conseils pratiques et explications  sont au fil des pages et des illustrations insérés pour guider le néophyte,  intéresser le cavalier et passionner l'expert. Rien que la page 97 « légèreté, équilibre, contact, rondeur » est déjà en elle-même une merveille sur le plan artistique et une fantastique leçon d'équitation !

        La parution d'une telle somme de connaissances sous une forme exceptionnelle vient mettre en valeur le label « Patrimoine Culturel Immatériel » attribué en Novembre 2011 par l'UNESCO à l'équitation de tradition française. L'arrivée de ce livre en Octobre 2015 en parfaite synergie avec les « Premières Rencontres » organisées à Saumur sur le sujet ajoute l'actualité à l'intérêt formidable de cet ouvrage.

         Toute personne intéressée par l'équitation se doit d'avoir dans sa bibliothèque cet ouvrage dont texte et images sont d'un niveau de qualité inégalé depuis longtemps. Mais avant d'aller rejoindre d'autres livres, gageons que celui-ci sera longtemps sur les tables de chevet, les bureaux et sur les meubles disponibles tellement ceux qui l'ont ne pourront s'empêcher d'y revenir sans cesse pour l'avoir sous la main et profiter du contenu de ses textes et de la beauté de ses dessins !

                                                                                          B M  25/10/2014

Le livre de Stephane Bigo

Avec cette seconde édition, Stéphane Bigo, nous offre un livre de sagesse centré sur l’art de l’équitation. Livre de sagesse, tout simplement parce que l’homme qui a beaucoup voyagé a appris à ne pas s’embarquer sans biscuit. Nous parlons des biscuits de la connaissance. La connaissance se présente comme le savoir aiguisé au fer de la sensation. Si l’océan équestre peut réserver bien des surprises, elles seront abordées avec une relative sérénité par celui qui a su assurer chacun de ses pas. Un maître a dit qu’en matière d’équitation, sauter une marche expose à redescendre d’un étage. A méditer.

Confessons qu’il existe deux façons d’aborder un livre d’équitation. La première consiste à sauter dans le désordre de page en page avec la fringale de trouver le paragraphe magique qui va résoudre nos difficultés équestres. Ceci ne nous semble pas raison. A l’inverse, la seconde façon, celle qui procède de l’humilité, consiste à reprendre le cheminement de l’auteur, chercher ce qu’il a cherché, « expérimenter l’expérience » selon les termes du préfacier de l’ouvrage, notre ami Franchet d’Espérey. Il convient donc d’étudier le livre de Stéphane Bigo dans l’ordre des pages, afin de n’en rien perdre et, faut-il le répéter, assurer pas après pas la qualité du jeu, ce jeu dont le cavalier doit rester le meneur, osons dire le maître bienveillant mais absolu.

Voila qui nous porte à appréhender le titre de l’ouvrage : « Equitation de légèreté par l’éthologie ». S’agit-il d’une association de deux gros mots  – tant galvaudés aujourd’hui ?