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école française, allemande, et bauchérisme

70 réponses [Dernière contribution]
upwelling
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Inscrit: 23/11/2011

je crois que je reviendrais toujours à la Guerinière ...

la rene du dehors determine ( donc elle favorise la poussée des posterieurs ) et la rene du dedans élargit ( donc elle n'écrase pas l'allure) ..

or si vous recherchez la flexion de machoire , c'est une flexion directe sur le posterieur interne , certes vous avez la nuque , mais involontairement vous écrasez l'allure ... 

la flexion directe ce n'est que si le cheval est inflexible dans la nuque , pas comme moyen de dressage pour regler ses allures ... la flexion directe c'est pour briser l'obstination , pas pour dresser les chevaux , la FD c'est l'ecole Italienne ancienne , qui voit les chevaux plus vils et meschants qu'ils ne sont en réalité ... je crois qu'il y a une vive discussion sur un autre topic sur le même sujet ... 

 

BERTRAND Jean-Michel
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Inscrit: 17/03/2006

Je ne peux qu'être d'accord. Nous sommes la sur les bases mêmes du travail de basse école préparatoire au travail de Haute-Ecole qui en est la finalité en matière de rassemblé en équilibre déterminé par un emploi des aides minimum.

Mais comme toujours avec vous Upwellig, il s'agit d'une vision idéalisée et théorique, bien évidemment nécessaire dans la définition de notre Graal, quête de chaque instant passé à cheval... 

 

VOCHE Jacques
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Inscrit: 17/03/2006

Les reflexions de Nelly me paraissent trés juste, peut etre un peu un avance sur son temps ce qui explique que personne ne soit intervenu aprés son message.

Perso, j'ai toujours pensé que l'on peut scinder en deux l'équitation de dressage :
- l'équitation artistique qui cherche avant tous la grace et le cheval danseur,
- l'équitation de rectangle qui cherche la force physique, qui met en avant le cote " gymnaste" du cheval ( d'ou l'obsession de la propulsion avec de grandes foulées ).

Dans mon esprit cela renvoi à la distinction entre les gymnastes et les danseurs étoiles : ils font tous les 2 souvent les memes mouvements mais pas de la meme manière ( pour les premiers seule la force physique compte, pour les seconds seul la grace importe ).

Il est bon aussi de se souvenir qu'Oliveira a toujours refusé de faire de la compét ( je crois  pour ses raisons ).

Le probléme me semble t'il est si l'on refuse cette distinction et que l'on veut croire à une seule équitation quitte à tenter une improbable synthése entre ces deux courants.

Je me méfie des tentatives de synthése : l'exemple  d'Equitation académique de Decarpentry ou pour moi celui -ci à tenter sans succés l'improbable synthése entre le d'Aurisme et le Bauchérisme ( les 2 grands principaux courants à Saumur au début du XXème siécle ) m'enseigne qu'il y a des choses qui sont inconciliables et qu'il faut tous simplement accepter les différences.

Je ne permettrai pas de porter de jugement sur l'une ou l'autre équitation, ma sensibilité me faisant seulement pencher plutot vers l'équitation artistique.

BERTRAND Jean-Michel
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Inscrit: 17/03/2006


Sur le principe, pourquoi pas... L'évolution actuelle va dans ce sens aussi bien au niveau de la pratique puisque dans les pays nordiques il existe déjà des concours pour chevaux baroques et au niveau de l'élevage, les éleveurs ont déjà eux aussi fait leur choix de production entre modèle baroque et sportif suivant leur intérêt personnel.

Par contre, si nous restons sur le principe qui intéresse cette association, c'est à dire, l'application du principe de légèreté, celui-ci reste applicable dans les deux cas.

 

...
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Inscrit: 29/01/2011

lLes reflexions de Nelly sont fort interessantes en revanche comme pour le relevement de l encolure si tout le monde est d accord qu il faudrait à un moment ou a un autre que le cheval " lache le mors" , il n en reste pas moins que les divergences de vue se font sentir encore une fois sur :

Quand le cheval doit il lacher le mors
Comment le cheval doit il lacher le mors...etc
beaucoup de questions

et encore une fois se pose la question comme pour le relevement, de l interventionnisme du cavalier sur ce phenomeme. Dans le relevement j ai fait remarquer que par construction les chevaux se relevaient bien tous seuls.....quand leur niveau de vigilence augmente.........pas besoin de " les relever"
Nelly est pour un interventionnsme tres marqué du cavalier, pour obtenir ce moment ou le cheval lache lemors, pensant que cet interventionisme tres tot dans le dressage est benefique.....je demande donc au lecteur: Decarpentry vous  semble il de cet avis.?......
Pour ma part il me semble dans la majorité des cas inutile voir nuisible d intervenir en permanence sur ce phenomeme. Et j ajouterais aussi que " par construction" le cheval lache son mors quand il se decontracte dans son air........

En ce qui concerne le parallele gym . danse. gymnaste et  danseur poussent aussi loin les etirements.....

qu en est il des chevaux artistiques ou compet ?
S il est vrai que les chevaux de dressage artistique sont souvent plus ployés dans les posterieurs au piaffer, il n en reste pas moins que les chevaux de dressage de compet sont bien plus travaillés en etirement que les autres .......et que les techniques modernes de dressage ont été mises au point (avec les derives que l on connait) dans le but d optimiser ces etirements pour aller chercher des gestes finis comme ceux du danseur dont la grace n est que le fruit du developpement total des gestes des membres....

Comme je le faisais remarquer dans un post ou BdB a semblé de mon avis, atteindre a la fois la flexion ideale des posterieurs au piaffer et le developpement ideal de toutes les allures n est pas si simple, c est pour cela qu on en est encore a des moyennes autour de 80%...chez les meilleurs et qu en concours quand on passe les 65 % des points on est bien content.....C est aussi pour cela qu un cheval qui saurait piaffer mais dont les allures sont " visiblement" etriquées par rapport a ses possibilités naturelles sera mal noté...meme avec deux grammes dans les doigts.......

KATZ Yves
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Inscrit: 17/03/2006

 Le problème est que l'étirement du muscle a pour but d'autoriser une contraction maximum(dans le sens de raccourcissement); et que, dans l'équitation de compétition actuelle, ce raccourcissement se fasse en contraction (peu d'élévation, meu d'abaissement des hanches et gestes heurtés). Il est cependant "amusant" de constater que les allures rassemblées sont beaucoup plus expressives dans la RLM que dans le GP lors des dernières olympiades. Il serait intéressant de voir avec tous les concernés(cavaliers, entraineurs, juges, officiels fédéraux....) le pourquoi de la chose.............

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

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Inscrit: 29/01/2011

Yves l etirement a surtout pour but dans les disciplines d expression corporelle l amplitude des gestes.....

BERTRAND Jean-Michel
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Inscrit: 17/03/2006

Bien sur! Et c'est normal...

Il est temps de faire une petite piqure de rappel, pour dire que la légèreté ne se limite pas à la main mais concerne toutes les aides jambes, assiette, poids mais aussi le cheval pour lequel elle se traduit dans ses allures.

 

MAUREL Bernard
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Inscrit: 17/03/2006

Pour rester dans le titre de ce sujet, j'avais tendance dans le temps à dire qu'il n'y a pas une équitation française ou une équitation allemande, il n'y a pas une équitation bauchériste ou oliveiriste, ajoutons même : il n'y a pas une équitation moderne et une équitation classique, il y a juste deux équitations : la bonne et la mauvaise ! Et dans toutes les utilisations du cheval, qu'il soit de sport ou baroque, que ce soit de l'équitation de spectacle ou de compétition  nous avons de multiples exemples de mauvaises équitations, de chevaux contraints ou simplement résignés, d'aides coercitives ou agressives . C'est contre elles qu'à A I nous nous battons, et nous sommes toujours prêts à encenser les bonnes équitations, encore faut-il qu'elles soient présentées à nos yeux ( éblouis ...!!!)
Aujourd'hui l'enjeu est aussi de préserver les traditions équestres, la française bien sûr, celle de la légèreté avant tout, l'oliveiriste ou la bauchériste aussi, tout ce qui est à la base de l'équitation classique d'hier et d'aujourd'hui.
Et l'enjeu est encore de ne pas oublier que dans l'objectif principal il y a l'équitation de loisir, avec des chevaux dressés, pour une utilisation agréable et sans risque, pour le plaisir du travail au manège, de la promenade, de quelques présentations  en public ou de quelques sorties en concours ...
Défendre tous ces enjeux est, ce me semble, l'un des rôles de notre association . Et donc Merci à vous tous d'y contribuer par vos interventions sur ce forum public !

VOCHE Jacques
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Sur le relèvement d'encolure, je relis ce passage de RAABE qui disait :
"Quand les membres postérieurs s'engagent en avant de leur ligne d'aplomb, le cheval commence à se mettre dans les talons; alors la croupe s'affaise.Le cavalier n'a plus qu'à maintenir le cheval en main, et chercher à le maintenir également dans les talons. Il laisse l'animal libre de prendre l'élévation de tete qui lui convient; le cheval sait faire le beau, il ne faut pas le forcer à telle ou telle élévation d'encolure." ( "méthode de Haute Ecole de Raabe", Decarpentry, p 81 )
Je pense que les Bauchéristes II sont allés ( trop ? ) loin en demandant dés le début le relevement total de l'encolure mais peut etre est ce du au fait qu'il s'agissait de cavalier surdoué comme Beudant ou meme KARL à notre époque : cependant, j'ai constaté en regardant travailler une amie enseignante qui suit la formation " Ecole de légerété" de KARL et en discutant avec elle que la hauteur de relevement demandé au début varie grandement selon le modéle des chevaux ( certains peuvent donner rapidement une importante élévation, d'autres non ).

Sur la mobilisation de machoire, je pense que l'essentiel est que le cheval ne résiste pas dans sa bouche ( absence de résistances de poid et de force ); aprés savoir si le cheval doit etre constamment en mobilisation de machoire ou seulement quand le cavalier le demande, je ne sais pas qu'en penser.
L'important aussi est que les juges sachent reconnaitre le cheval qui ouvre sa bouche car il mache son mors et celui qui l'ouvre pour se défendre à la main: ainsi l'amie dont je parle m'a dit avoir été sanctionné par certains juges ( elle sort en petit niveau D3-D2 ) qui lui reprochait que son cheval avait la bouche ouverte alors que , et je connais le cheval pour le voir travailler tous les jours, ce cheval mache facilement son mors trés souvent dans le travail et il ne s'agit pas du tout d'une défense mais la marque d'une grande décontraction.

Sur l'amplitude des allures en  compétition, il y a une chose qui me questionne : j'ai appris que par ex dans le trot rassemblé, l'allure prend en hauteur ce qu'elle perd en étendue; dans les trots rassemblés présentés par les dresseurs modernes je vois des chevaux qui montent leurs membres aussi haut qu'ils les étendent. Sommes nous toujours encore dans la conception du rassembler traditionnelle ?

Sur la legeréte en compét, je ne pense pas que les reprises ( enchainements trés rapides de mouvements et figures complexes ) permettent de monter en descende des aides à part peut etre un ou deux concurrent tel que le champion olympique actuel.Il ne faut pas voir cette remarque comme une critique mais comme un réalité que l'on accepte ( alors on sort en coucours ) ou que l'on refuse ( on ne sort pas en compét )mais il ne doit pas y avoir de jugement moral dans cette constation.