Piaffe en progres
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Je voulais egalement partager ces images de training de piaffe par Manolo Mendez avec qui je viens de passer 8 semaines d'observation et d'education. J'ai eu le grand plaisir de passer quelque jours avec le Col. Carde en Juin, et je retrouve chez Manolo l'adherence a l'article 401 et le meme soucis de creer une belle et saine expression dans le cheval qui fais du Col. un professeur et cavalier emerite.www.facebook.com/media/set/
Merci Juliette, j'espere la meme chose :-)
Merci également de nous faire partager vos aspirations.
s109.photobucket.com/albums/n68/Panacheart/Pour%20Allege%20Ideal/
Facile d'acces pour ceux sans facebook.
Question, vous commencer le piaffe ou le passage d'abord? Je rencontre de plus en plus de cavaliers qui commence par le passage. Ce cavalier entraineur dans la photo avec qui je travaille (ecris avec lui) introduis le piaffe d'abord et passe enormement de temps a preparer le cheval physiquement pour le passage. Qu'elle est l'approche de l'ecole francaise?
Je dirais que cela dépend du cheval et de ses facilités et difficultés propres .. je ne pense pas qu'il y ai de règle figée en la matière , et me contenterai de vous répondre en citant l'un des membres fondateurs de cette association , le colonel Carde , qui répète à l'envie que " pour travailler et améliorer le piaffer et le passage on ne travaille ni le piaffer ni le passage mais les transitions de l'un à l'autre " et qu'il faut leur faire aimer le piaffer "
Traduisez se contenter de quelques foulées ... rendre les choses faciles au cheval afin qu'il ait envie de lui -même une fois comprise la demande de rentrer dans le mouvement .
Je ne pense pas qu'il faille chercher de règle quand à commencer par l'un ou l'autre . On commence par leur demander de diagonaliser l'allure à partir du pas , et/où de l'arrêt , ce n'est encore ni piaffer ni passage ... et ensuite cela s'arffine vers ces 2 airs .
L'approche est variée en fonction des qualités et difficultés des chevaux que nous dressons .
Les deux chevaux que je travaille sur ces difficultés ont des problématiques différentes et donc l'approche est différente .
bon je ne réponds pas à la question mais la digression n'est pas totalement hors sujet tout de même il me semble .
Belle journée de Noël à vous .
Merci Juliette. Je pause la question parce que j' essaye de comprendre des passages de competition internationales que j'ai vue recemment en personne ou le cheval se deplacait comme en titubement , c'est a dire qu'il ne montait pas verticalement mais se deplacait comme un avion qui bat des ailes ou un pendulum. Les piaffes qui accompagnait ces passages etait raides et sur certain chevaux on voyait un jarret qui tremblait. Egalement sur le trot extended.
Dans l'approche que j'etudie, dans la progression gymnastique le piaffe passe en premier pour developer la fitness necessaire pour pousser le cheval vers le haut - et le development du piaffe ce fait a partir du trot, en main, avec beaucoup de repos et trot normal entre les deux. Je ne suis pas mariee a cette approche, je pense qu'il y a differentes ecoles et que tant que le respect du cheval est present, toute son bonne - Mais, en observant des lessons avec une cavaliere de haut niveau l'annee derniere qui avait deja son passage, ce que j'ai note c'est sa grande difficulte a obtenir un simple trot a partir duquel travailler le piaffe. Le trot etait tres "passagey"... J'ai observe ce problem de nouveau cette annee sur des cavaliers de haut niveau.
Cela me conduit a me demander comment re-eduquer le cheval et si commencer par le piaffe n'aurais pas ete plus simple.
Oui je pense que cela est dû au fait que dans l'orientation actuelle de ce qui est montré sur les terrains on priviligie le spectaculaire (en particulier dans le geste des antérieurs ) au détriment de la cohésion entre l'arrière main le tronc et l'avant main . On privilégie l'activité extrême mais sans la souplesse . cela conduit à rigidifier les dos et fait que les chevaux sont "monoblocs" et les allures limites défectueuses parfois .
Un juge international avec qui j'ai travaillé cet été m'a rappellé un observable simple et juste : le membre doit se poser là où le projette l'embrassée du terrain de ce membre. Bien souvent actuellement on observe que ces membres jetés forts hauts et en avant se rétractent avant le poser ; ce qui signifie que le menbre ne va pas au bout du mouvement .
Regardez les reprises de haut niveau sous ce critère là ... c'est amusant ...
Lors de mon dernier stage avec le colonel Carde , mon cheval hollandais lors d'un déplacement latéral tendait à prendre ce trot passager qui devait lui être coutumier dans sa vie d'avant moi ... et nous avons corrigé la chose en accentuant le pli lors du déplacement latéral et demandant un fort croisement . (refuser un à peu près , et avoir un vrai trot , un vrai passage , un vrai piaffer )
J'essaye avec mes chevaux de travailler beaucoup les transitions pour qui'ls soient perméables et capables de se rassembler et de se déplier et de passer d'un trot rassembler "normal " au passage mais sans se réfugier dans la facilité de ce trot passager ( refuge que le lusitanien affectionne !et revenir au trot rassembler n'est pas toujours évident ) et aussi parce que dans la phase de construction du muscle on ne rester dans la même attitude plus de 6-8 secondes sous peine de contractions musculaires . C'est le passage d'une attitude à l'autre d'une allure à l'autre qui améliore les chevaux .
Prendre le trot passsager est une facilité pour le cheval et flatte le cavalier qui s'imagine alors être dans le juste ..fatale erreur ! le cheval " ne doit pas avoir d'idée personnelle sur l'équitation " et il faut se garder de la facilité qui est souvent un piège .
Je ne crois pas que le problème que vous ayez observé soit dû au fiat d'avoir commencé par l'un ou l'autre mais d'occulter une partie du travail de gymnastique . A privilégier un élément on en oublie les autres .... et cela a bien évidemment des conséquences .
Voilà quelques causes supposées ... et non exhaustives !
Bonjour,
En langage équestre, il promet devant plus qu'il ne peut tenir derrière " !
Amicalement.
Merci Philippe c'est en effet plus précis !
Excusez-moi Juliette, pour ce qui suit :
Pour Caroline : le mot " observable " ( utilisé comme un substantif par Juliette) est un réellement adjectif.
Il faut lui substituer le mot observation...
Merci Caroline de ce partage ! cela fait longtemps que je pense que ces deux là sont incontestablement de la même famille . Et je rêve d'un jour les réunir pour des échanges qui raviraient les personnes présentes ... peut-être aurons nous bientôt l'occasion d'en parler?
En tous cas vos images sont toujours un grand bonheur pour moi .