Débat méthode Jean d'Orgeix
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Voila le sujet à la suggestion de Yves.
A vos plumes.
Pour alimenter le debat : enquete officielle sur les abandons en sport
" Un jeune sur deux a pratiqué dans le passé au moins un sport, qu’il a abandonné ensuite"
Peut etre a la lumiere de cela ne faut il pas trop s'etonner que l equitation soit a la meme enseigne :)
La remarque de Pierre est hors sujet.... comme mes dernières réflexions...Je crois cependant que l'on ne peut assimiler l'équitation à un sport comme un autre... La présence du cheval, le dialogue nécessaire pour échanger avec l'autre, sont des composantes absentes dans d'autres sports, fussent-ils de sports d'équipe. De ce fait, on peut estimer que le fort taux d'abandons en équitation ne puisse avoir les mêmes origines que dans d'autres sports.
Je propose, si certains désirent débattre de ce sujet ,oh combien vital pour l'équitation, du comment "mettre en place une équitation de qualité",que l'on crée un nouveau sujet de discussion (encore un !) dans la rubrique "général".....
on fait dire ce qu'on veut aux stats
1 jeune sur 2 est un chiffre établi à partir de tous les sports ; reste à savoir quelle est la proportion dans chacun, au bout de combien de temps se produit l'abandon et surtout la raison
Une équitation de qualité, mais aussi attrayante : voilà ce que chacun, jeune ou moins jeune, souhaite ; ça ne facilite pas le travail de l'enseignant
Pour revenir à JDO : dans ses livres il y a parfois un humour décapant ; ça n'a pas dû lui valoir que des amitiés. Mais s'il avait la même attitude pendant ses leçons on ne devait pas s'y ennuyer
Je sais qu ' il y a eu une these la dessus " abandon de l equitation" dans les années 1990 ( on se preoccupait dejà de cela et le taux d abandon n etait il pas plus fort que maintenant ?) par V Chevalier...
Je crois tout de meme qu en termes de pedagogie de l obstacle on a tout essayé...pour finalement s apercevoir que globalement il faut rendre les cavaliers:
solides, allants, courageux, a l ' ecoute de leurs sensations...et qu ' une fois a cheval ils ne se posent surtout aucune question metaphysique !
Pour reussir a l obstacle, il faut surtout rencontrer de bons chevaux !
Que veut dire "réussir à l'obstacle"? que sous entend-t-on sous les termes "bons chevaux".... selon les ambitions de chacun ,la signification peut en être différente.................
!
globalement d'accord Pierre
le cavalier est d'autant plus allant qu'il se sent solide
il me semble qu'il y a une différence entre la solidité ressentie au trot sur le plat et celle qu'il faut pour aller à l'obstacle sans se poser de questions
réussir reste relatif : un parcours à 1,1O avec un cheval très moyen est aussi honorable qu'un parcours à 1,60 avec un bon cheval
la thèse dont vous parlez se trouve-t-elle quelque part ?
Eh oui Serge il y a des bons chevaux pour tous les niveaux de cavalier, bien sur....
mais si on ne rencontre pas le " bon cheval pour son niveau" on peut toujours courir pour reussir...car la confiance en soi que l' on gagne grace au " bon cheval " est irremplaçable a l obstacle....
pour la these je chercherais a l ENE à la bibliotheque, aux dernieres nouvelles ( pas recentes :( ..... ) cette dame etait maitre de conf' a Caen.......
merci Pierre pour ces pistes ; ce qui est disponible sur internet est déjà très intéressant et donne envie d'en savoir plus
2 conclusions de V Chevalier à l'époque de sa recherche : la fédération se contente des chiffres bruts sans prendre en compte la fidélisation ; 50 % des premières demandes de licence ne sont pas suivies d'un renouvellement !!!!
j'arrête de sortir du sujet
jean d'Orgeix fait partie de ces cavaliers dont la méthode ne peut être copiée... Il a formé des compétiteurs performants, a mis en place une "méthode " qui a des résultats, mais qui ,comme toujours, pratiquée par d'autres, a donné du bon comme du très mauvais.
Il a essayé de sortir d'un système figé, où on demande au cavalier d'agir comme si le cheval qu'il monte était éduqué "au bouton" (position figée parce que la voulant calquée sur une définition statique,utilisation des aides sans travail du sentiment du cheval......). Il voulait un cavalier qui sache dialoguer avec son cheval, qui sache jouer de son équilibre comme de celui de son cheval..... Toute technique qui demande au cavalier des sensations que l'on ne peut / veut plus lui faire découvrir aujourd'hui.
Je précise que je n'ai jamais travaillé avec JDO, que je ne l'ai abordé que quelques fois vers la fin de sa vie, que je ne le connais qu'autravers de ses ouvrages, mais que j'ai apprécié sa recherche et sa réflexion sur la pratqiue équestre en CSO.... Si tous les enseignants (on en revient toujours à ce problème qui est à la base de l'équitation)avaient cette même volonté d'apprendre, de réfléchir pour mieux comprendre et mieux transmettre, nul doute que notre équitation se porterait beaucoup mieux, satisfairait beaucoup plus de monde et autoriserait des abandons nettement moins nombreux(un des grands maux de notre équitation que la FFE laisse sous silence!).
Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/