Et si l'on revenait aux bases?

**Pour redresser un cheval, il faut agir sur l'avant main et non sur les hanches **
BEUDANT

tout est dit !

Bonjour Jean-Michel,

Merci pour votre sujet dont le contenu est trop souvent ignoré des cavaliers.

Je voudrais d’abord formuler quelques critiques à propos de ce que "nous savons".
— Les hommes regardent les chevaux toujours sous le même angle. (examen statique de la morphologie)
— les examens psychologiques et de morphopsychologie sont occultés
— Pour les hommes, les chevaux sont des attributs sportifs. (tous les chevaux ne sont pas aptes au sport)
— Les chevaux (quadrupèdes) "transitionnent" par prise d’équilibre. (observons)
— La réflexion des hommes est souvent anthropomorphique.
— la beauté des chevaux s’exprime dans leurs compétences. (aux hommes de les reconnaître)

Je ne suis ni enseignant, ni scientifique. Je ne revendique qu’une certaine expérience et beaucoup d’observations.

L’évaluation d’un cheval (principalement celui qui n’aura pas été "travaillé") doit se faire en dynamique.
— positionnement au seing du groupe
— posture au pré.
— Prise d’équilibre dans la transition Arrêt — > pas
— Prise d’équilibre dans la transition pas — > trot
— Prise d’équilibre dans la transition trot — > galop
— Prise d’équilibre dans la transition descendante — > arrêt
— posture de fuite
— examens des morphologies d’organes locomoteurs (construction des membres, forme des pieds)

Ce n’est pas l’essentiel mais ces éléments déterminants sont perpétuellement occultés.
Après la levée du voile, le cavalier sera plus attentif à sa monture. Aimer sans connaître n’est pas fiable.

Toutes les industries qui gravitent autour des chevaux font de gros efforts de connaissances et compréhensions : vétérinaires, selliers, maréchaux-ferrants, laboratoires, éthologues, transporteurs…
Les cavaliers eux, répètent les mêmes histoires depuis des siècles ou instaurent la coercition.
Soyons curieux du cheval et tentons d’augmenter nos connaissances. Les cavaliers, hélàs, se contentent du minimum de leurs chevaux et pensent pouvoir "sublimer" tous les chevaux à partir des mêmes techniques équestres.
Chaque cheval a une individualité, une psychologie, un tempérament et des limites propres qu'il faut d'abord évaluer.

Pratiquons la science équine avant la science équestre .....

Sinon, le simulateur pourrait satisfaire certains.
Que mon ton provocateur me soit pardonné.

— Ceci dit, abordons (lisons) le cheval —

L’équitation doit être physiologique.
Elle doit pouvoir être justifiée par le physique cheval et non l’inverse.

La construction squelettique du cheval prouve bien que le mouvement traduit une poussée de l’arrière vers l’avant. (Appui des condyles du bassin sur le sacrum). Les antérieurs n’ont rien de semblable.

Mettre les épaules devant les hanches : oui, comme pour tenir un bâton en équilibre vertical sur son doigt .......

C’est aussi le lieu de réfléchir au mouvement ondulatoire du dos.
Est-il vraiment en relation avec la construction des espaces intervertébraux ? je ne le crois pas.
Dans la poussée, l’efficacité de la transmission des forces demande une "rigidification" de la CV pour assurer la juxtaposition des corps vertébraux et éviter les pincements. (Une canne droite est plus solide qu’une autre tordue)
Cette juxtaposition des corps vertébraux est le garant de la saine propulsion

Si l’arrière-main possède le pouvoir propulsif, l’avant-main tient un rôle prépondérant d’amortisseur, de soutien.

Remarquable intervention sur ce sujet, je suis bien en accord sur ces remarques, leur apport est essentiel et la compétence qui s'y exprime me semble fondamentale !
Cela ne fait qu'encourager l 'association à développer sa "bibliothèque" en accord avec des experts comme Bruno ! Puissions nous ainsi contribuer à encourager nos membres et sympathisants dans cette recherche ...
Comme tout est parti de la contribution de Jean-Michel, je l'en remercie aussi et rappelle que la suite de son premier article sur la légèreté devrait paraître sans tarder sur notre site et être annoncée en page d'accueil .