FLEXION SAGITTALE
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Bonjour,
Sujet :
- Le rachis du cheval permet certaines flexions et extensions.
- — sur le plan transversal, gauche et droite,
- — sur le plan sagittal haut et bas,
- — sur plusieurs plans associés.
Certains avis exposent que les flexions sagittales (parallèles à l'axe longitudinal du rachis) basses ne sont pas permises aux chevaux sains.
Autrement dit, le rachis du cheval ne peut pas se creuser indépendemment de la discipline sportive.
La question est toujours abordée avec convictions personnelles mais pas assez souvent avec preuves.
Nous recommandons la vigilence de tous pour ne pas faire du hors sujet ou lancer des invectives (trop facile et fréquent sur le forum).
Nous sommes des Cavaliers .....
Merci pour votre contribution.
bruno
Il faut savoir laisser le temps aux gens pour réfléchir aux sujets proposés...................
Et la connaissance de la mécanique équestre étant peu développée dans notre micro monde, il faut bien que la réflexion s'installe avant que de discuter......................
Bonsoir,
Hé Messieurs, on n'est pas connecté à chaque message.
Je ne pourrai pas répondre avant dimanche soir, je ne suis pas là.
Amicalement
Serge
Oui, bien sûr je comprends que ce genre de sujet est assez rare.
Pour alimenter la réflexion :
Même observation chez les galopeurs, le creusement du dos permet des foulées plus longues et l'arrondissement proportionnel procure un engagement maximal. On observe cela chez certains champions au physique "ordinaire" mais qui se donne beaucoup. Pour les connaisseurs cf. Angle Gabriel 50 m avant le poteau.
Il semble que l'équilibre d'amplitude inverse entre flexion et extension soit garant de la bonne physiologie de l'effort.
On pourrait croire à un moyen d'échapper à l'hypertension musculaire par les fonctions antagonistes musculaires.
BLB
Le dessin : la kinésithérapie du cheval (1991, page 54)
La question est toujours abordée avec convictions personnelles mais pas assez souvent avec preuves.
Heureusement que c est un prealable a la discussion. Autrement on aurait pu malencontreusement comprendre et partir ainsi sur de bien mauvaises bases que
" le travail presenté par P Giorgi : le travail dans la decontraction, " expose le cheval a de graves danger pour son dos pour telles et telles raisons " scientifiques" .
S ' il s agissait de demontrer grace a des circonvolutions syntaxiques et une adroite utilisation des peurs " du cheval qui se creuse" et " des apophyses qui se touchent" que le travail de base de tout cheval de selle ne doit pas se faire dans la decontraction , plutot vers le bas et vers l avant, sur un dos souple, je crains que cette position ne soit pas tenable.
S ' il s agissait de demontrer grace a des circonvolutions syntaxiques et une adroite utilisation des peurs " du cheval qui se creuse" et " des apophyses qui se touchent" que le travail de base de tout cheval de selle ne doit pas se faire dans la decontraction , plutot vers le bas et vers l avant, sur un dos souple, je crains que cette position ne soit pas tenable.
Vu comme cela, je vous l'accorde.
Bonjour,
Je suggere de reprendre à la basse.
Voici trois affirmations :
- le rachis de la premiére vertèbre thoracique à la 6 émé vertébre lombaire ( apophyses transverses ), ne peut pas s'incurver ou trés borné.
- fléxion du rachis > limitée par les ligaments
- extension > limitée par les apophyses
Que ce soit en dressage ou saut d'obstacle, lorsque nous ""demandons"" des mouvements quels qu'ils soient, à quel moment pouvons nous dire que notre cheval ne souffre pas ?
Merci d'utiliser des mots simples, nous ne sommes pas tous vétérinaires ou osthéo.
Cordialement
Serge
Bonjour Serge,
nous parlons bien de flexions sagittales, c'est-à-dire de bas en haut et de haut en bas, nous excluons les flexions latérales de gauche et de droite pour simplifier les explications. nous excluons aussi toutes les flexions combinées (haut et bas accompagnées de droite et de gauche)
Discutons la première affirmation.
- le rachis de la premiére vertèbre thoracique à la 6 émé vertébre lombaire ( apophyses transverses ), ne peut pas s'incurver ou trés borné.
Toutes les vertèbres du rachis sauf celles du sacrum sont munies de condyles (surface articulaire cartilagineuse) et d'un espace intervertébral.
Ces attributs autorisent la mobilité articulaire.
La forme des condyles détermine les angles articulaires et leur amplitude. Pour les vertèbres les condyles sont sphériques.
Le rachis du cheval à donc la faculté de s'arrondir mais aussi de se creuser de quelques degrés : 2degrés X par 18T -11T (garrot) plus 6L = 2x13 soit environ 26 degrés de flexion théorique.
Et pourquoi ne le ferait-il pas ?
Cordialement
Bonjour Bruno,
Bien sûr qu'il peut le faire mais ces 26 degrés de courbure sont, comment dire, maximum entre la première thoracique et la dernière lombaires sachant que les vertébres n'ont pas toutes le même degrés de déplacement.
Il y a deux régions succeptibles de " favoriser " la flexion = de T10 à T13 et les 6 lombaires.
En rappel, pour les personnes ne connaissant pas bien tout le systéme du rachis et les appellations scientifiques , que les vertébres T10 à T13 sont sous la selle, donc pour fléchir cette région, il faut vaincre le poids du cavalier-selle.
Les vertébres en avant de T10 sont orientées vers l'arrière et celles aprés T13 sont orrientées vers l'avant.
Donc la flexion la plus ""facile"" se fait entre T10 et T13, ensuite, les apophyses se touchent en cas de demande forte de flexion = douleurs assurées.
Pour les lombaires, le degrés de liberté est assez élevé, engagement des postérieurs sous la masse .
T = pour thoracique
Cordialement
Le sujet ne décolle pas.
Je vous propose donc une reflexion sur la mobilité vertébrale;
(image ....)
Désolé, je n'arrive pas à charger l'image.
Pour ceux qui possèdent la kinésithérapie du cheval (Pr Denoix, ed 1991 page 54)
Cette illustration montre deux vertèbres avec leurs positions en flexion et aussi en extention de part et d'autre d'une position de repos (base 0)
Légende : CIR (Centre Instantané de Rotation) des mouvements dorso-ventraux de la colonne vertébrale.
Cette légende exprime bien deux mouvements opposés : l'un arrondit et l'autre creuse le cheval.
C'est à partir de cette faculté que le mouvement de dos du cheval de dressage qui gesticule devient dangereux. Cette faculté et cette laxité du dos finiront, je pense à terme, par augmenter et provoquer la friction entre deux apophyses épineuses et déclarer de terribles douleurs voire des soudures apophysaires.
Le mouvement parasite est entretenu et amplifié par le poids du cavalier et semble exposer le cheval au danger.
C'est le mouvement que je dénoncais à Pierre Giorgi et qu'il semble rechercher comme gage de souplesse du dos.
Par contre le rassembler avec rotation du bassin et soutien du bout de devant, épargne le dos du cheval de ce danger.
Le cheval d'obstacle
Il semble que le dos se creuse (sur les gros obstacles, au passage des postérieurs) alors que le cheval est encore dans sa phase de planer : aucun contact au sol. La possibilité de creuser le dos donne donc au cheval plus de facilité sans contrainte, de liberté pour passer la barre.
A l'instant où le cheval touche le sol de ses antérieurs, certains chevaux sont encore creux et d'autres se sont déjà redressés. (Il y a bien une différence entre les très bons et les autres)
Je crois comprendre que la distance entre l'obstacle et la réception des antérieurs donne cette possibilité.
Voila pour le moment ce que l'on peut constater.