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J C racinet video

50 replies [Last post]
Bruno dLB.
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Joined: 24/11/2007

Je ne souhaite pas provoquer ni passionner le débat.

Je me pose une question.
Ces chevaux que l'on travaille "dans le mouvement en avant" doivent acquérir une posture spécifique qui souvent à terme détruit la locomotion du pas, (cf. Bonfire champion du monde imcapable d'engager au pas.) par contre au trot et galop, il est vrai que le spectacle était théatral.

Après un travail aussi spécialisé "dans le mouvement en avant" on s'étonne encore de constater que ces mêmes chevaux ne peuvent plus piaffer (sur place) ?????
Et aussi ce travail qui plait tant, contribue aux mises à la retraite précoces.

Que voulons-nous, c'est le prix des médailles.

Epargnez moi les vindictes, et merci de m'éclairer.

 

Simenon
Offline
Joined: 20/10/2011

B.dLB : "Et aussi ce travail qui plait tant, contribue aux mises à la retraite précoces."

.............comme Bonfire que vous citez, Champion Olympique à Sydney à l'âge de 19 ans ????????????????????

.............................................Le ridicule ne tue pas, heureusement .................................

Bruno dLB.
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Joined: 24/11/2007

Merci, "le ridicule ne tue pas", (Simenon) dois-je vous renvoyer la rhétorique ?

j'ignorai l'age de Bonfire, mais avouez que ce n'est pas légion ......

Hélas, votre réponse n'est que superficielle et peu éclairante ou est-ce à fin de ne pas répondre ?

 

...
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Joined: 29/01/2011

Dans toutes les bonnes ecuries de toutes les disciplines equestres, courses y compris, les chevaux durent.....la longevité est un signe d un entrainement mené avec sagesse c est evident.
En ce qui concerne le dressage il faut noter que sur les derniers Jo environ 2/3 des chevaux avaient treize ans et plus ce qui n est tout de meme pas si mal, lorsque l on envisage la difficulté de rester plusieurs années au tres haut niveau , ces chevaux faisant leurs debuts en grand tour vers 9 ans pour la plupart...
K Kyrklund et B drummond ( et je pourrais citer aussi J bemmelmans, K Balkenhol, E Hoyos, A Kottas et bien d autres encore ) mettent bien plus l accent sur la relaxation dans laquelle le cheval doit travailler que sur une obsession d un mouvement en avant paroxystique.
Le dressage de compet  outre le fait qu il devrait aider a conserver l art equestre dans sa pureté, est AUSSI comme les courses de chevaux,un outil de selection des equidés. Dit comme cela evidemment cela pourrait sembler assez incompatible

Bruno dLB.
Offline
Joined: 24/11/2007

Pierre, merci pour votre réponse.

Ne nous faisons pas d'illusions. Vous parlez de sélection et cela me fait réagir.

A props de sélection dans les courses (galop), il y a bien longtemps qu'elle est inopérante.
Le PS est élevé depuis environ 1720 à partir de juments locales (non PS) et les étalons PSAr). Durant la période 1725-1900, on peut considérer qu'une sélection fut efficace ; de 1900-1930, l'alimentation des poulains et juments faisait les champions puis, après 1945 la pharmacologie et les soins vétérinaires ont fini le tri.

Bien élever un poulain est déterminant et coûte très cher.

Les performances de vitesse actuelles ne battent plus les reccords, au contraire. Les chevaux régressent et dégénèrent (consanguinité) malgré d'apport de sang américain de quater horses.
Un champion de courses actuel est un cheval résistant à la douleur. Cette résistance est plus liée à la préparation (de toutes sortes) qu'à la génétique.

je pense que les chevaux de sport sont tributaires de ces mêmes conditions.

Il n'y a pas que la présence du rouge-sang qui déclare une souffrance. L'usage de certaines substances chez les athlètes (humains et animaux), dénonce une souffrance non visible et donc non avouée.

Vive la pharmacie !

 

...
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Joined: 29/01/2011

Avant de parler de selection , je parlais de longevité, en la mettant en avant comme probablement la consequence d un entrainement bien mené.
Pour avoir eu sous ma selle des chevaux bien nés pour le dressage et d autres moins bien nés, il est evident que les eleveurs font un travail formidable en ameliorant sans cesse le binome  puissance naturelle / souplesse naturelle...
Entrainement bien mené dans la decontraction, sur des chevaux bien nés, dans le respect du cheval, certains cavaliers de haut niveau nous montrent cela: ex C Hester. pour eux les chevaux hors normes sont a la mesure de leur talent

nelly valère
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Joined: 10/09/2011

Bonsoir
De retour ce soir du Portugal...la foire était très gaie. Je souhaite à tout le monde de naviguer parmi tous ces couillus au botte à botte dans les rues de Golega au coeur de la nuit.
.Il y a 2 manifestations organisées par Carlos Pereira jeudi et vendredi au Consulat du Portugal à Paris, dont le sujet ne peut qu'attirer les membres d'AI: l'art équestre européen.  Avec Filipe Graciosa (Ecuyer en chef de l'Ecole d'Art Equestre de Lisbonne, J M Faure ( Ecuyer en chef du Cadre)  et Alexis Grüss. 
Plus de précisions sur Cheval-Savoir, dans les news à disposition de tout un chacun.
Merci à Bernard. Je pensais justement faire un saut de Paris à Versailles, puisque c'est le lendemain.  
 

Webmaster
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Joined: 16/05/2011

Comme il y a certains sujets des dossiers d'Allege Ideal (http://www.allege-ideal.com/doc_articles) qui se rattachent à ce fil de discussion, j'en profite pour vous signaler que je viens de terminer la réintégration de tous les documents de l'ancien site dans le nouveau, et je vous invite à les relire (ou à les découvrir).

Nicole LAHM - Webmaster

OLRY Juliette
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Joined: 17/03/2006

"un champion de courses actuel est un cheval résistant à la douleur " cette phrase Bruno me frappe et je l'entends en miroir avec celle du Pr Denoix ,entendue  lors d'une formation sur le dos du cheval , disant que la différence enre un cheval moyen et un crac c'est la résistance à la douleur .

Cela m'avait frappé lors de cette formation et ne manque pas d'interroger sur les buts pooursuivis par l'équitation de nos jours et plus particulièrement la compétition de haut niveau .

Christopher Cunningham
Offline
Joined: 24/06/2007

Bonjour Juliette,

Puisqu'au départ on parlait de Racinet, pourquoi ne pas le citer quand il déclare que tout compte fait, pour une "certaine forme" de dressage, le bon cheval demeure le cheval peu stressable, c'est à dire celui qui sera le moins exposé aux problèmes vertébraux ou para-vertébraux?

En extrapolant la pensée de l'auteur, cela ramène encore une fois la relaxation au premier plan, puisque ce sont justement les chevaux facilement stressables qui sont sans doute capable d'offrir la vrai grâce. Me trompé-je?