La main et les jambes
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be oui, mais j'ai un surpoids de culpabilite que je transporte avec moi depuis la naissance!
;D
Théophile Pamphlet
Message édité par: Théophile Pamphlet, à: 2011/01/17 09:57
La main envahit la bouche du cheval, lieu de plaisir (le cheval mange, déguste, apprécie...) ou de douleur (le mors, pèse, pince, cisaille...).
Le cheval n'a pas besoin de la main de l'homme, mais l'homme ne peut se passer de la bouche du cheval.
Le cavalier détourne la fonction physiologique de la bouche du cheval et y mettra ce qu'il veut ou ce qu'il peut, pour le meilleur ou pour le pire.
Message édité par: marit, à: 2010/12/08 10:15
Théophile Pamphlet
Ah ? Pourtant Théo je ne vous ai pas mordu au mollet :)
Et si vous m'annoncez que vous me black-listez de vos contacts, permettez-moi de vous demander de le faire plus discrètement.
Nul autre que nous même ne sommes tenus de savoir qu'il ne s'est strictement rien passé, pas de fâcheries et à peine des discussions engagées en quelques mails.
Maintenant comme on dit dans le langage populaire : avec la discussion vient la compréhension/ et l'inverse est vrai.
Maintenant pour revenir au sujet : en quoi le cheval a-t'il la nécessité de la "main" de l'homme ?
Loin du "meilleur des mondes" il faut juste savoir remettre les choses à leurs places.
Je trouve qu'il est réducteur de parler de la bonne attitude de la main, ou par ailleurs de la fesse ou de la jambe. Je ne suis pas de celle qui pense que le cheval répond à un simple stimuli mais je le crois doué de sens plus intelligents, aussi il m'arrive souvent d'avoir la sensation de penser une attitude et que le cheval la réalise. En réalité, bien sûr, mon corps a parlé, mais je veux dire qu'il s'agit d'un ensemble et au delà de la technique il y a un ressenti.
C'est à ce moment que l'on a l'impression de ne faire qu'un avec sa monture.
La main n'est donc rien sans l'intention qui se répercute dans tous le corps, et c'est cela qui parle au cheval.
Adeline
Message édité par: Galaäd, à: 2010/12/08 12:20
Bonjour,
Théophile a écrit:
"Ou bien, la main, est tout simplement, une demande de mouvement..."
Pour faire simple, si pour tourner à droite, je limite toute action à une avancée mesurée de ma main gauche (pour que le cheval étire son coté gauche) en ne faisant absolument rien avec la main droite) suis-je bien dans une demande épurée de mouvement comme le souhaite Théophile?
J'ai volontairement pris l'exemple le plus basique.
La main gauche s'ouvre un peu, le cheval demande: "Que dois-je faire?"
La main gauche répond en s'avançant un peu: "Tu peux tourner à droite".
Le cheval répond: "OK, je tourne à droite".
(C'est ainsi que je travaille les serpentines, ma marotte).
Sur la base de ce dialogue, si j'avance mes deux mains, le cheval va étirer son dessus, seule réponse possible, puisqu'il ne peut tourner à droite et à gauche en même temps.
Il me semble que le fameux "cheval qui interroge son mors" est bien là.
Sommes-nous en phase, Théophile?
Théophile Pamphlet
Merci Theophile,
je viens d'imprimer votre texte pour le punaiser dans la sellerie. Comme ca je pourrai le relire a chaque fois avant de monter.
Decidement j'aime bien le Baucherisme. Avez vous un livre a me recommander qui explique le Baucherisme, la methode et son histoire, de maniere claire?
Je ne prônais pas de laisser les chevaux au pré car je crois tout à fait à la relation symbiotique homme/ cheval.
Il est nourri, entretenu, et nous on assouvit un besoin : celui, déjà, de lui grimper dessus (portage).
Après il y a d'autres avantages : on se valorise, on a des discussions passionnantes sur AI, on rencontre du monde, on joue au petit chef, on se ballade en ayant un point de vue en hauteur, on se creuse la tête, on lit des bouquins poussiéreux, on a l'impression d'avoir un compagnon fidèle etc etc....
Maintenant l'idée est de monter, ou d'avoir une relation avec le cheval, au minimum non douloureuse et au maximum satisfaisante pour le cheval.
Et c'est bien un des objectif majeur de AI si je ne m'abuse.