Echelle de progression
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Alain Francqueville a envoyé au magazine en ligne Cheval Savoir deux documents de travail:
- un sur l'échelle de progression
- un glossaire du dressage
www.cheval-savoir.com/391-francqueville-texte-officiel-f%C3%A9d%C3%A9ral-echelle-progression
ha oui, the German scale......
Personellement je n'y adhere pas trop.....pourquoi? parce que souvent mal interpretee, la plupart des cavaliers "pousse-tire" opposent souvent a la legerete et a la brillance des arguments qu'ils prennent dans cette echelle. de plus je trouve qu'il y manque quelque chose dans cette echelle: l'etape de "sublimation", la brillance.
Je trouve que l'echelle de progression est l'outil le moins bien utilise et le moins bien compris dans le monde du dressage aujourd'hui.
C'est bien dommage...
Post edited by: Sandra Mesrine, at: 2010/11/22 20:57
Moi non plus, je ne suis pas fan. J'ai apprécié la lecture du bouquin de Britta Schöffmann qui en fait l'explication, donc appliquée raisonnablement, je ne doute pas que certains cavaliers puissent trouver en elle un outil de travail intéressant. Cependant, comme tout outil, il est forcément (trop) incomplet, et il y a danger me semble-t-il à vouloir restreindre la finesse de l'équitation à seulement 6 notions !!! Nuno Oliveira ne répétait-il pas que l'équitation était la somme de mille petits détails et qu'aucun n'était superflu ?
Pour reprendre une notion qui est chère aux membre de ce forum, comment se fait-il qu'il ne soit pas question de légèreté dans les critères de l'échelle ? Pourquoi ne parle-t-on pas d'équilibre ? Ces notions sont sans doute contenues implicitement dans certains paliers de l'échelle, me rétorquera-t-on, mais à mon avis, elles mériteraient tout à fait un échelon dédié ... Et il y a encore bien d'autres notions qu'il faudrait mettre en avant.
Bref, ce système est à mon avis trop réducteur et beaucoup de cavaliers pourraient tomber dans le piège de vouloir l'utiliser en se mettant des oeillères.
Qui plus est, l'ordre des critères de l'échelle est tout à fait discutable. Par exemple, le fait qu'on considère comme étape numéro 1 la mise en place du rythme et de la correction des allures me paraît exclure de facto certains types de chevaux qui auraient des problèmes de locomotion. On comprend que cette idée aille dans le sens d'une sélection draconnienne au niveau de l'élevage (ce que les allemands pratiquent avec la rigueur qu'on leur connaît). Cependant l'équitation n'a-t-elle de sens qu'avec des chevaux approchant la perfection ??? Ca n'est pas mon avis ...
Cependant l'équitation n'a-t-elle de sens qu'avec des chevaux approchant la perfection ??? Ca n'est pas mon avis ...
non seulement cela, mais de nos jours,j'entends beaucoup trop d'histoires de cavaliers qui vont faire des stages chez tel ou tel maitre de dressage avec leurs chevaux "ordinaires" et qui sont critiques par le maitre parce qu'il ont choisit d'acheter un cheval ordinaire ( ou un pur sang reforme, etc) au lieu d'un modele de perfection. Pas tout le monde peut s'offrir un 3 ans parfait.
l'elevage au modele allemand m'agace... oui ils sont super beaux, oui ils levent bien les papates, oui, ils sont super rhytmes des la naissance, mais ca me fait penser au char de guerre, beaucoup de bruit, beaucoup de mouvement, droit devant et peu de flexibilite laterale. J'ai beau et beau regarder le phenomene Totilas,vraiment, j'essaye d'apprecier, mais cette extravagance de mouvements, ca ne me va pas....et l'elevage semble prendre cette direction a tout de go.
je me pose vraiement la question de la longevite articulaire de ces chevaux sur le long terme, mais aussi du prix a payer genetique qui va suivre.
Ce qui me preocupe, c'est aussi que lorsque l'elevage prends un tournant aussi sec et extreme, en general ca se termine dans les larmes.
Cela s'est vu dans le passe avec les purs de course, les anglos arabes, et chez les chiens.
Mon instructeur de l'epoque ( de quand j'etais jeune) repetait qu'un cheval qui dure est un cheval qui sait s'economiser. Il preferait develloper les allures par le travail d'un cheval qui sait s'economiser dans son quotidien.....
a l'epoque, vu l'investissemnt que l'on mettais dans un cheval, on espereit que le chaval allait durer. Beaucoup de chevaux tournaient en grand prix a l'age de 18 ans, et sans histoires.
Aujourd'hui, en sommes nous a la mode du cheval kleenex? combien de chevaux tournent encore en competition de haut niveau de nos jours, a l'age de 18 ans?
combien de cela est du a un entrainement force, trop jeune, trop tot, mais aussi a un elevage qui fragilise de plus en plus les chevaux en les rendant plus vulnerables aux blessures a cause de leurs allures extravagantes, de leur submission mentale, de leur taille ( et de leur poids) disproportionnee?
Super !