passage
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Bonjour a tous. Après avoir parcouru le forum, et avoir reflechi sur de nombreuses de vos discussions, a mon tour de partager une situation actuelle avec un cheval pur-sang de 18 mois que nous avons actuellement au debourrage.
Il se nomme passage, sort d'un haras de presentation et après une premiere phase de travail a pied satisfaisante, l'etape du sanglage se deroulant dans un premier temp normalement, avec un poulain ayant des reactions et des sensations normales lors des seances malgre une sensibilite que nous avons mis sur le compte de son caractere sans y preter plus d'attention que cela. Mais les seances avancant, Passage a devellope des defenses tout a fait inhabituelles aux sanglages ces dernieres s'intensifiant specifiquement a cette etape. Les defenses sont devenues telle que nous avons interrompu la poursuite de son debourrage. Une tres legere pression de part et d'autre de ses flancs semble provoquer une douleur immediate. Je suis en attente du resultat des enzymes musculaires ainsi que du passage d'un bon ostheo. Le cheval continue de travailler a pied, sort au paddock. Avez vous déjà eu une experience similaire. Pensez-vous que je doive explorer une piste a laquelle je n'ai pas songe ? Merci a tous.
Je pense que l'on y viendra si aucune reponse au comportement du poulain n'est mise en evidence. Cela dit cette sensibilite est vraiment tres evidente et immediate lors de legeres pressions donc en atteignant que la masse musculaire du cheval. Mais nous sommes tres embetes avec ce sujet. Je m'entretiendrais avec le veto des radios de garrot. Merci.
Quels types de défenses met il en oeuvre qui soient si inhabituelles ?
Message édité par: marit, à: 2010/12/28 00:48
Bonsoir, le réflexe Arnica est important en attendant de connaître les raisons de sa gêne. Je donnerais (je ne suis pas médecin) 1 dose d'arnica 30 ch pendant 5 jours, en attendant de savoir exactement si un traitement est envisageable.
Il faut de toute manière consulter... sauf si tout simplement le cheval a besoin déjà d'un retour en arrière dans son éducation. La sensibilité de certains poulains est telle qu'une erreur est toujours à redouter. Ma remarque n'est pas un reproche.
Autre piste éventuelle : un cheval qui réagit violemment à la sangle, ne supportant pas l'oppression, il faut voir au niveau de son cœur. J'ai connu une jument anglo-arabe qui se cabrait dès qu'elle sentait la sangle. Un jour cette jument est morte soudainement sous moi alors que nous travaillions au galop...
Amicalement.
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Note: ce fil de discussion s'étant coupé en deux morceaux, je remets ici la suite pour que la discussion soit plus facile à suivre !
Remarque: pour rester dans un fil de discussion, il faut cliquer sur le lien Réponse en bas du dernier message (et pas Nouveau sujet). Si on s'aperçoit qu'on s'est trompé, on peut recopier sa réponse au bon endroit et mettre un message dans le mauvais fil pour que les gens n'y répondent pas et que je le supprime.
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Réponse de "royale":
M
C'est l'intensité de ses défenses, leur violence qui est
inhabituelle. Mon instinct me dit que le cheval a mal, mon examen clinique aussi. Il n'est pas chatouilleux, sa confiance au travail était très satisfaisante. Nous avons au début mis cette réactivité sur le compte de son caractère, mais nous avons dut nous raviser. J'ai évidemment pense a une erreur d'étape sur le debourrage, mais j'ai assiste a quasiment toutes les séances, la relation au travail que le poulain avait avec sa cavalière était très satisfaisante. Tout allait bien, petite sensibilité mais, nous l'avons mis sur le compte de la personnalité du poulain et puis il est devenu impossible de lui poser une selle sur le dos. Ce qui etait une sensibilité est devenu un florilège de defense.
Réponse de Marit :
Il existe un programme-cheval qui se nomme "programme anti-prédateur". Le débourrage correctement mené doit mettre en dormance ce programme. Un débourrage doit de ce fait se mener sur au moins ... disons un mois (temps minimum nécessaire à la mise en vacance physiologique des systèmes neuronaux qui informent le cheval de la présence d'un prédateur sur son dos. On connait ce phénomène quand un cheval est sur-stimulé sur l'effet de jambe : l'endormissement à la jambe).
On se trompe souvent en brûlant les étapes : c'est la répétition multiple d'un stimulus sous le seuil de réaction du cheval qui permet l'habituation et ainsi de ne pas mettre le cheval dans ses défenses.
Message édité par: masterai, à: 2010/12/28 08:39
J'habite dans une région où il y de nombreux entraîneurs pour les courses de galop. Et j'entends souvent parler, comme Théophile l'indique, de fêlure ou de fracture des apophyses épineuses du garrot.
Le cheval n'ayant pas de clavicule, le garrot n'est soutenu que par des muscles ce qui peut laisser croire que le problème est musculaire. Le garrot peut s'enfoncer sous le poids du cavalier ce qui fait que le sommet des apophyses épineuses se touche et provoque des douleurs, des fêlures ou des fractures (surtout qu'il est fréquent que le cheval qui a mal se cabre et se retourne ce qui endommage encore plus le garrot déjà mal en point).
Les apophyses peuvent se souder ce qui va soulager la douleur mais rendre le cheval peu exploitable comme cheval de selle !
je me pencherai également vers un problème mécanique et commencerait par vérifier cette piste là . Je me suis trouvée confrontée une seule fois à ce type de problème, sur un cheval d'âge , adorable à pied , et monté , la moindre pression des jambes le rendait fou . Comment dire ? j'avais le temps de voir "virer" son oeil juste avant de me faire éjecter . J'ai une bonne assiette et conduits des débourrages depuis l'âge de 13 ans ainsi que des reprises de chevaux à "vécu " .
Ce cheval avait une petite déformation sur le flanc gauche et je pense qu'il avait du se fêler une côte ou quelque chose dans le genre. Je l'ai eut quelques mois au travail, il n'a jamais pu être monté normalement et a fini par être vendu comme tondeuse à gazon ( mais avait ben avancé à pied )
c'est le cheval qui m'ait réellement fait peur par la violence inouie de sa défense. Ce qui ne peut être que la résultante d'une grande douleur, car il était par ailleurs confiant et coopératif .
J'ai appris ensuite que tous mes prédécesseurs avaient finis à l'hôpital et regrette seulement qu'on ne m'aie pas prévenu !
Alors si j'étais à votre place je l'emmènerais à Denoix pour vérifier avant tout cette piste là et éviter au cheval des souffrances inutiles et dommageables.
Le veto a interprete ce matin les resultats de la prise de sang les enzymes musculaires sont o.k mais un type de globule blancs a 11% tres anormal selon le veto met en evidence soit une infestation impressionnante de vers soit une maladie grave également son taux de globule rouge beaucoup trop eleve pour etre normal indique un dopage aux hormones genre EPO a l'elevage. J'avoue etre un peu perdue un poulain de 18 mois avec la formule sanguine d'un crack de haut niveau dont j'ai dut interrompre le debourrage avant qu'il ne me tue un cavalier et qui appartient a un proprietaire tres important et bien ca m'embete vraiment.
tenez nous au courant de votre enquete. Je suis curieuse d'en entendre plus a ce sujet, qui reste un peu trop tabou dans mon pays ( USA)
Oui, et bien ma connaissance des effets secondaires lies a l'administration d'hormones de type EPO est plutôt limitée.. Je vais dans un premier temps donner carte blanche au veto et des demain amener un kilo de crottins pour une copro a caen afin d'infirmer ou de confirmer la charge parasitaire élevée. Si la sensibiluite musculaire exacerbee du poulain est due a un effet secondaire, j'imagine que des myorelaxants ne seront pas..
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Théophile Pamphlet
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