le pas de l'iberique
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MAUREL Bernard écrit:
Comme indiqué ci dessus, un petit article sur le pas va bientôt être mis en ligne ; cela devrait aider les différentes interlocutrices à voir que Juliette et Sandra ont tout à fait raison dans leurs remarques .
...et que les autres ont tord. C'est bien ca Mr Maurel?
Je me souviens avoir entendu parler d'une institution qui, il y a plus de 400 ans, avait écrit des "petits articles" concernant le fait que la Terre est une crêpe bretonne et qui donc avaient aidé à comprendre que, tous ceux qui pensent comme ca ont bien raison.
Bon, cela n'empêche pas que cet article sur le pas peut être intéressant mais quand à être sûr qu'il est été écrit avec objectivité...cela dépend du choix réduit (!) ou ouvert du ou des auteurs, comme dans un certain colloque concernant la bouche du cheval, où là certains intervenants n'étaient bizarement pas là.
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Marit,
vous n'êtes pas la seule à ne rien comprendre à mon boulo (je suis trés active en Allemagne alors, là bas, on peut mieux comprendre car l'on voit, on essaye, on ressent) mais je dois reconnaître que vous êtes la seule ici à l'avoir aussi honnêtement reconnu.
C'est vrai que le choix des mots est important et, enseignant dans un pays qui n'est pas le mien et dans une langue qui n'est pas la mienne, apprise "sur le tas", je crois que c'est quelque chose qui ne m'échappe pas.
Seulement oui, toutes les professions ont leurs jargons et, si ont ne s'informe pas un peu soi-même, on risque effectivement de passer à côté de certaines choses, ou, justement quand ce jargon doit être traduit dans une langue étrangère, de provoquer des malentendus.
C'est pour cela -par ex.- que l'ouvrage de JCR "L'équitation de légèreté" PSR, a du être enrichit de 1000 détails par son traducteur en allemand, Dr. C. K. von Stetten, car comment faire sinon pour faire passer le message de la "descente des aides" en langue germanique? Il n'y a pas là non plus que le sens technique de la chose mais en plus, il faut trouver le moyen de passer à travers le barrière des mentalités. Ici par exemple, il est pratiquement inconcevable pour la mentalité allemande qu'une aide arrête complètement d'agir. Cela n'existe tout simplement pas dans la structure de pensée de l'équitant allemand (et de moins en moins dans celle de l'équitant francais...). Alors vous imaginez Marit que le choix des mots est ici vraiment de la plus haute importance.
Bon, pour votre demande concernant des choses à écrire ici sur la main-fixe, action et def. de la cession de mâchoire:
Si vous demandez qu'on écrive quelque chose, c'est que vous voulez sûrement lire ces choses. Alors, il serait important de savoir d'abord ce que vous avez lu sur ces sujet.
Car, beaucoup de choses ont déjà été écrites et documentées par des photos. Alors, si nous savons ce que vous avez déjà lu, cela nous évitera de recopier ici des auteurs connus ou de ré-écrire ce que l'un ou l'autre à déjà écrit, voir même publié.
Et puis, ne l'oubions pas:
-main-fixe: c'est du jargon!
-cession/flexion de mâchoire: du jargon!
-pas compté: du jargon vous-dis-je! (côté Molière de la chose ;-)
Alors, aprés toutes les discutions, les livres, les commentaires, les petits articles et, donc, les lectures, il n'est vraiment possible de comprendre ce jargon que dans la pratique. Cela relève de l'initiation et pour cela, d'une certaine ouverture d'esprit pour accèpter les douleurs de la remise en question.
Bonne journée
Pascale
Merci Monsieur Maurel. Merci Pascale.
Je ne pense pas non plus que le cheval puisse se passer du puissant balancier de l'encolure, comme du développement musculaire adéquat de son dos.
A ce sujet une anecdote pour souligner la précision de travail des groupes musculaires : si je pose ma main à plat sur l'épine dorsale de mon entier au débourrage, celui ci peut indifféremment et indépendamment faire jouer son long muscle dorsal droitier ou gaucher en le contractant en réaction à ma main, à l'arrêt et en position statique. Le dos n'est pas juste un "pont", c'est un magnifique agencement de muscles de tendons et de ligaments...
Je ne pense pas que Pascale réfute cette plus élémentaire biomécanique du cheval, mais que la traduction par les mots de sa pratique est plus compliquée qu'il n'y parait.
Je suis impatiente de vous lire, surtout sur les sujets de LA MAIN FIXE et LA CESSION DE LA MACHOIRE.
Avec plaisir Marit.
Je ne pense pas non plus que le cheval puisse se passer comme ca de son balancier tête encolure. Je le dis pour un cheval qui se passe du cavalier, ou du cheval en pause au pas sans cavalier, ou du cheval au galop sans cavalier et sans meneur dans un parcours serré.
À propos, je vous conseille à tous d'observer le travail de Mr Felix Marie Brasseur, au moins champion du monde d'attelage à 4, entraîneur national de l'équipe portugaise et -recemment- entraîneur officieux de l'équipe de France d'attelage. Il est à ma connaissance le seul meneur connu utilisant la flexion de mâchoire dans son travail et l'éducation des chevaux qu'il mène est à faire pâlir les plus grands cavaliers de dressage.
Pour la biomécanique du dos du cheval Marit, vous aurez des affirmations logiques de gens qui travaillent l'ensemble de leur cheval
-dans le sens contraire des aiguilles d'une montre (rond et bas, utiisation systèmatique du mouvement tête/encolure en espèrant compenser la perte d'équilibre -de ce fait- par un engagement d'un postérieur à la fois, facon autruche)
-dans le sens des aiguilles d'une montre (attitude provoquée par le pas compté par exemple, le vrai j'entends).
Si vous lisez l'anglais ou l'allemand, vous ne pouvez pas passer à côté du dernier ouvrage de JC Racinet pour ce qui est de ces différences de points de vu + Dr Giniaux etc... . La pluspart des autres ouvrages répètent souvent le même chose.
et sinon:
Je suis impatiente de vous lire, surtout sur les sujets de LA MAIN FIXE et LA CESSION DE LA MACHOIRE.
aprés ce que je vous ai écrit avant votre réponse, ca veut donc dire que vous allez bientôt lire au moins mon livre! Non?! ;-D
Marit, j'ai oublié de répondre à votre PS.
Je trouve trés intéressante cette idée de force centripéte développée ou occasionée par la cession de mâchoire.
En effet, je trouve aussi que c'est un peu l'effet que cela fait quand on voit un cheval bougé avant et juste au moment de la cession.
Sur un cheval à l'arrêt, c'est visible aussi mais demande un peu de pratique pour pouvoir l'observer.
Dans le mouvement donc, je vois (ou vis-vivre-) souvent un cheval trottant -par ex.- qui, aussitôt la cession de mâchoire obtenue, devient un tout autre cheval, beaucoup plus brillant si vous voulez.
Cela se passe vraiment à la seconde et on a l'impression qu'une sorte de libération d#énergie intérieure, oui, rayonne aussitôt dans tout le corps du cheval. Ce dernier alors peut, sans attendre, faire d'un seul coup 5 années de progrés dans son mouvement et donc, son équilibre.
Je trouve cela toujours trés surprennant, surtout avec les chevaux les plus mal foutus du monde, alors vous pensez...avec les perles d'élevage...ce que cela peut donner!
Alors, on peut se demander là, pour être plus brillant dans son mouvement, le cheval ne doit t'il pas être plus décontracté? Je veux dire avec moins de contractions inutiles et plus de contractions utiles à l'équilibre et au mouvement?
Pascale ecrit:
Ici par exemple, il est pratiquement inconcevable pour la mentalité allemande qu'une aide arrête complètement d'agir.
completement d'accord. et aux USA, ou l'influence principale est d'origine germanique, tout le monde pense pareil.
Je n'ai hélas pas le loisir de vous répondre longuement, et j'ai juste pris le temps de vous lire, et d'apprécier la qualité du débat et la correction dans les échanges . Pascale, n'ayant pas le plaisir de vous connaitre, ni celui d'avoir lu votre ouvrage, je précise que votre texte avait des choses justes et claires, comme sur le pas compté, et des choses qui ne l'étaient guère, comme de dire que tout pas où le cheval se sert de son encolure est sur les épaules ... Encore toutes mes excuses pour ma disponibilité si réduite( surtout à cette heure là ) mais gardons l'idée d'une possibilité de rendez vous à l'occasion d'une réunion A I prévue à l'avance, avec chevaux en vrai et démonstrations, c'est pour moi la meilleure méthode pour parler de dressage en connaissance de cause, et aller par là même à la recherche des points d'accord ...!
Merci Bernard pour votre réponse.
Un RDV avec chevaux serait biensûr idéal. Voyons ce que les emploies du temps et les distances nous permettrons.
Je me doute bien que cette affirmation de ma part concernant l'équilibre d'un cheval marchant au pas, en utilisant pour cela le balancier tête/encolure vous choque... mais avouez qu'un tel cheval n'est pas non plus sur les hanches, non?
C'est une attitude que le cheval utilise pendant plusieurs heures quand, en liberté, il n'est pas travaillé. Alors, quand on pense à l'importance de la diversité des mouvements dans un entraînement...qui souvent n'est que d'une heure par jour... .
Bonjour,
Le cheval marchant au pas, au gré des mouvements de son encolure dont le poids de la tête se balançant a probablement le rôle déterminant d’appeler les postérieurs sous son corps, tantôt à droite tantôt à gauche, serait plutôt en équilibre horizontal.
C’est cette allure qui servirait pleinement de rééducation musculaire à un cheval ratatiné par une monte cherchant (s’efforçant) à le maintenir absolument en équilibre (en fait le cheval monté quotidiennement ainsi n’est pas capable d’équilibre...).
Le balancier du cheval libre dans ses mouvements entretiendrait les « qualités instinctives d’équilibre » du cheval aux trois allures.
Cette base fondamentale étant absolument maintenue et acquise au cheval, le travail du cheval permettrait de rendre le cheval vraiment « capable d’équilibre » dans l’action d’équitation, en plus de ses qualités instinctives d’équilibre conservées.
À ce moment, et seulement à ce moment, le cavalier peut « jouer » avec l’équilibre de son cheval, dans le bac à sable...
Amicalement.
Message édité par: phfarnault, à: 2011/03/15 15:07
Bonjour Philippe,
je suis désolée de continuer à choquer mais le mouvement tête/encolure n'a jamais appelé les postérieurs sous la masse du cheval.
Ce qu'il fait, c'est, en gênant l'élévation de l'avant-main (plusieurs heures par jour quand il est en liberté), il ralentit l'avancer des antérieurs et donne ainsi l'impression que le cheval engage ses postérieurs l'un aprés l'autre sous sa masse. L'un aprés l'autre, car (ce n'est pas un lapin et) quand il le fait à grands pas, il désengage un postérieur pendant que l'autre semble s'engager, donc IL CREUSE SON DOS.
Immaginez ce balancier travaillé et utilisé au galop sur un gros parcours d'obstacle ou un parcours de marathon...! C'est la meilleur facon là de défoncer tout!...sauf les records.
Si le cheval fait ce mouvement naturellement, c'est trés bien. Mais monter ou atteler un cheval: ce n'est pas naturel ET, un cheval en est un et tout le temps! et pas seulement à partir du moment ou on l'harnache. Il faut donc prendre en considération tout ce qu'il fait -ou pas- en dehors de "l'heure" (!!!) d'entraînement.
De plus, si ce cheval n'a vraiment pas de bol et vit en boxe, et bien oui, il faut lui donner l'occasion de redevenir un cheval un bon moment, avec sa tête, son encolure et tout le reste, MAIS sans cavalier et avant de le travailler réellement.
Vous voyez ce que je veux dire?
Amicalement
Pascale
Message édité par: silence, à: 2011/03/15 17:10
Comme indiqué ci dessus, un petit article sur le pas va bientôt être mis en ligne ; cela devrait aider les différentes interlocutrices à voir que Juliette et Sandra ont tout à fait raison dans leurs remarques .