palpation
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502 Bad Gateway
Avez-vous jamais promené votre main sur le dos de votre cheval ? Cela mérite de s\'\'y attarder un peu.
Il ne s\'\'agit pas de caresser, mais de poser la main, les phalanges sur la colonne et la paume bien à plat un peu en dessous. Ensuite, attachez-vous à "écouter" ce qui est sous la main : dur, souple, chaud ? Déplacez cette main du garrot jusqu\'\'à la croupe en vous attardant point point (ce peut être tous les 2 ou 5 cm)et observez. Puis passer de l\'\'autre côté et faite de même.
Hier, j\'\'ai fait cette expérience un peu par hasard(en fait, je commençais un des "jeux" de Pat Parelli qui consiste à caresser le cheval sur l\'\'ensemble du corps), et surprise de ce que j\'\'ai trouvé, je suis aller vérifier de l\'\'autre côté. Et puis du coup, j\'\'ai attrappé un second cheval pour "voir".
Sur les deux j\'\'ai trouvé un côté gauche beaucoup plus "induré" que le droit, avec une zone de "tension" marquée ... sous la selle et une dépression au niveau du rein (plus accentuée à gauche). Le phénomène était maximal sur Uhlan (18 ans), Hermès présentait une assymétrie moindre (mais néanmoins réelle) ; la zone d\'\'induration étant également présente au niveau de la selle.
Je me suis donc contentée de travailler à pied, en terminant la séance par l\'\'application de commpresses tièdes sur les zones indurées, ce que les chevaux ont eu l\'\'air d\'\'apprécier. Je viens de commander un amortisseur en peau de mouton et vais envoyer ma County (qui frise les 10 ans d\'\'âge) en revision. Reste à savoir chez qui, ne connaissant pas de vrai sellier dans ma région...
(par Nathalie)
La zone d\'\'induration étant trés corrélée à l\'\'emplacement de la selle, je pense que celle-ci (et le fait de toujours monter à gauche -je n\'\'utilise un montoir que depuis peu de temps) est un facteur d\'\'aggravation. Un des chevaux porte sa crinière à droite (et donc devrait être plus à l\'\'aise à main gauche), mais il avait fait la veille une promenade avec une petite voisine, qui se tenait tout de travers, le bassin à gauche et l\'\'épaule gauche effondrée. Etait-ce un effet secondaire ? Je n\'\'ai pas regardé le cheval depuis (il doit être ferré aujourd\'\'hui et je voulais lui laisser du répit après mes "soins" de lundi).
L\'\'autre cheval (Hermès), porte la crinière principalement à gauche mais elle passe à droite en haut de l\'\'encolure (je suspecte quelques améliorations à apporter encore sur atlas/axis). Hier, son dos était beaucoup plus souple, bien qu\'\'une tension subsite sous la selle et toujours un peu plus marquée à gauche. La zone de "faiblesse" au niveau du rein était également moins apparente. J\'\'ai refait des compresses tièdes sur les indurations et ai fait un massage du méridien vessie et de la base des oreilles (trés appécié !).
(par nathalie)
Bonjour,
Avez-lu le Cheval Magazine de Juin, et surtout le dossier consacré aux médecines complémentaires ?
Qu\'\'en pensez-vous ?
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Hello,
Have you ridden the Cheval Magazine of june, specially the chapter talking about medecines that came in complement ?
What is your opinion about those complement medecines ?
(par Mick Hunter)
C\'\'est un article généraliste et "grand public", plutôt bien fait à mon sens. La médecine occidentale s\'\'est -à mon avis- beaucoup écarté de sa voie les dernières années et paradoxalement, le développement de nouveaux moyens (imagerie médicale et médicaments), a fait perdre la base : "primum non nocere" [d\'\'abord ne pas nuire].
Le changement des mentalités (le refus de la mort, de la maladie, de l\'\'attente) est pour grande partie responsable de cet état des choses. La limite de notre médecine occidentale, c\'\'est qu\'\'à force de combattre le symptôme, on oublie parfois de rechercher la cause, cette cause qu\'\'il faut comprendre pour l\'\'accepter ou l\'\'éliminer. Nous avons la "chance" en médecine vétérinaire de rencontrer des cas d\'\'infections "vraies" plus fréquemment qu\'\'en Humaine (où les gens vont se faire soigner AVANT d\'\'être malades), la chance également d\'\'avoir des patients moins "pollués" par l\'\'alimentation (quoique...), les traitements au long cours (anti-histaminiques, contraceptifs ...) soit disant anodins, et dont le potentiel d\'\'auto-guérison (ou d\'\'auto-ré-équilibrage) reste important, le facteur "mental" (je n\'\'ai pas dit émotionnel ou psychique) ne venant pas mettre des barrières supplémentaires. Nous avons aussi le handicap d\'\'avoir une interférence obligatoire avec le propriétaire de l\'\'animal, ce qui ne simplifie pas toujours les choses car cela sous-entend un objectif parfois incompatible avec la démarche thérapeutique proposée. Plusieurs démarches thérapeutiques peuvent répondre à une même situation : c\'\'est au praticien de proposer celle qui conviendra le mieux au couple animal/propriétaire donné. Elles peuvent être associées ou non. Elles ne s\'\'excluent pas non plus forcément (hormis usage anti-inflammatoire). Sur un plan personnel, c\'\'est l\'\'expérience ... de la vie tout court qui nous a conduit, mon conjoint (également vétérinaire) et moi à nous orienter vers la Médecine Traditionnelle Chinoise, même si en pratique, l\'\'exercice reste plutôt "traditionnel". Ceci dit, la connaissance de ses courants différents élargit l\'\'esprit et permet d\'\'aborder les choses de manière différente et beaucoup plus profonde. J\'\'espère avoir répondu à votre question !
(par nathalie)
Dans l\'\'article, ils abordent aussi le problème de la formation et des praticiens sérieux et des possibles charlatans.
Par contre, ils ne parlent pas de ce qui nous est accessible à nous autres, hommes ou femmes de cheval. Comme on sait soigner une atteinte sans appeler le vétérinaire, remettre un clou sans être maréchal ferrant ou faire trois points de couture pour réparer une rêne cassée sans être bourrelier, il doit bien être possible d\'\'emprunter à ces techniques quelques connaissances basiques nous permettant d\'\'améliorer sans risque le quotidien de nos compagnons.
D\'\'autant que les spécialistes de ces disciplines sont rares. Personnellement, j\'\'ai pu apprécier les résultats obtenus par un osthéopathe. Mais il a déménagé et personne n\'\'a pris la relève dans la région. Comme le cheval que je monte souvent se bloque facilement l\'\'atlas, j\'\'ai été bien contente de trouver dans le livre "Vers une équitation totale" de J.C Racinet, la description du diagnostic et du traitement de ce blocage.
Mais je n\'\'aurais pas osé le faire si je n\'\'avais eu que ce livre tout seul à ma disposition. C\'\'est parce qu\'\'on me l\'\'a conseillé et qu\'\'on m\'\'a montré comment m\'\'y prendre que j\'\'ai pu faire le pas et soulager le cheval (qui se bloque d\'\'ailleurs de moins en moins souvent et est plus régulier).
Tout ça pour dire que ce serait bien si quelqu\'\'un de confiance (Nathalie ?)pouvait nous indiquer ce qui nous est accessible dans ces techniques, sans danger pour le cheval.
D\'\'autant que cela nous permet de mieux connaître le cheval : je ne compte plus les cavaliers (certains pourtant avec le galop 7) que j\'\'étonne en leur expliquant que la colonne vertébrale du cheval ne suit pas la ligne supérieure de l\'\'encolure !
(par Nicole Chanal)
Malheureusement, Nicole, il ne s\'\'agit pas de "techniques" mais de médecine. Et la difficulté ne réside pas tant dans dans l\'\'acte (Dieu merci souvent simple) que dans l\'\'indication. Savoir libérer une articulation est bien, encore faut-il savoir si c\'\'est opportun ou pas. Je vais prendre l\'\'exemple de votre cheval, qui se bloque "souvent la première vertèbre". Savez-vous pourquoi ? Il n\'\'est pas normal qu\'\'un blocage se reproduise. Votre manipulation est libératoire ; elle ne traite pas la cause. La correspondance vertèbre-organe existe dans les deux sens. Qu\'\'y a-t-il derrière ce blocage C1? Et est-ce bien de C1 qu\'\'il s\'\'agit ? Ou la limitation de C1 est elle une compensation d\'\'un autre traumatisme potentiellement plus invalidant? C\'\'est ainsi que partant d\'\'un syndrome "écrasement de l\'\'épaule" sur mon cheval Hermès, nous sommes arrivés à un problème sacro-iliaque en passant par un blocage C1C2. La résolution de l\'\'énigme à pris des années, et a été permise grâce à l\'\'intervention suivie de deux ostéopathes différents dont un (vétérinaire) n\'\'a jamais vu le cheval (il n\'\'a même jamais vu de photos) et l\'\'autre n\'\'avait jamais vu de cheval auparavant (il ne soigne que des humains). Nous ont également beaucoup aidé Michel Kaplan (via Internet) -c\'\'est d\'\'ailleurs lui qui a permis de "remonter" le fil- et nos recherches bibliographiques (sur les Fleurs de Bach et l\'\'aromathérapies en particulier). Nous étions deux vétérinaires dont un pratiquant régulièrement sur des chevaux, avions consulté pour ce cheval d\'\'autres confrères ostéopathes "mécanistes" , sans parler des approches "équitantes" qui avaient toutes apportées leur lot d\'\'interrogations supplémentaires.
En résumé : lisez, lisez, lisez. Quand vous trouverez quelque chose qui "vous parle", approfondissez. Apprenez à "sentir" votre cheval : à pied, monté. Dominique Giniaux a écrit un ouvrage trés accessible ["les chevaux m\'\'ont dit" ]sur sa perception de l\'\'ostéopathie. Ses explications sont trés proches du raisonnement "occidental" et pourront vous permettre de construire une image de l\'\'ostéopathie. Vous y trouverez également des conseils pratiques sur quoi faire en cas de problème, et surtout sur ce qu\'\'il convient d\'\'éviter. Pour le reste, sur les "petits trucs qui marchent bien et pas cher", je vous renverrais vers les compresses d\'\'eau tièdes chères à Michel Kaplan, sur les cataplasmes d\'\'agile verte associés aux huiles essentielles indiquées (ça vaut le coup de se faire une petite pharmacie et d\'\'apprendre à utiliser les différentes HE de "base" pour soi comme pour son cheval -il existe un tas de petites brochures éditées par les fabricants /Ex : Valnet). Mais avant toute chose, (re) développez votre sens du toucher, apprenez à ressentir sur le corp sde votre cheval les zones de tension, de faiblesse, de chaleur ...
(par nathalie)
C\'\'est vrai que le mot "technique" n\'\'est pas adapté ici. Je l\'\'ai employé inconsciemment parce qu\'\'il y a de grandes analogies quand on recherche la cause d\'\'une anomalie entre les méthodes utilisées en médecine et celles utilisées dans mon métier (l\'\'informatique) : décrire précisemment le problème, émettre des hypothèses sur les causes de l\'\'anomalie, repérer les plus probables, étudier les moyens de vérifier les hypothèses et trouver les remèdes permettant de corriger l\'\'anomalie.
En ce qui concerne le blocage de C1, c\'\'est l\'\'osthéopathe qui venait qui m\'\'en avait d\'\'abord parlé (mais juste en me disant qu\'\'il débloquait à chaque fois le cheval à cet endroit, sans me parler ni des causes ni des conséquences).
C\'\'est quand j\'\'ai lu le livre de JC Racinet que j\'\'ai fait le lien avec le comportement parfois inattendu du cheval (un cheval de caractère calme qui se met à être sur l\'\'oeil sans raison apparente. J\'\'avais mis celà sur le compte de problèmes de vision, le problème arrivant plutôt avec une luminosité peu élevée : en sous-bois, par temps couvert ou le soir).
Ce problème a disparu depuis que je débloque C1 et j\'\'ai de moins en moins besoin de le faire.
Pourquoi ce blocage, pourquoi revient-il et en cache-t-il d\'\'autres ? Encore des questions que je me pose ! Mais maintenant je me les pose, alors qu\'\'avant je ne savais pas que ces problèmes pouvaient provenir de blocages.
Comme vous le conseillez, je palpe, je tâte. J\'\'observe beaucoup aussi : je travaille chez moi et je peux voir les chevaux au pré depuis ma fenêtre. On remarque ainsi pas mal de petits détails sur les chevaux en liberté sans qu\'\'ils soient perturbés par la présence d\'\'un cavalier (irrégularité, manque de symétrie ou de rectitude, inquiétude, ...).
Et je lis aussi comme vous l\'\'indiquez. Du coup, j\'\'apprécie les pistes que vous donnez parce que quand on ne sait pas, et bien on ne sait pas qu\'\'on ne sait pas ! Et on ne risque pas de trouver puisqu\'\'on ne sait pas qu\'\'il faut chercher ...
(par Nicole Chanal)
Ce qui n\'\'est pas normal, c\'\'est que ce blocage se reproduise fréquemment : il doit y avoir autre chose associé. Est-ce un cheval qui tire -ou a tiré au renard ? autre question indiscrète et qui pourrait vous sembler déplacée : a-t-il été enrêné ? La têtière est-elle bien ajustée (pas de compression têtière/frontal ?)? Votre cheval peut-il bailler facilement ? Puisque vos chevaux sont au pré, observez donc les zones qui sont toujours tâchées de terre lorsque le cheval se roule. C\'\'est à ce niveau-là que vos mains pourront agir. Mais attention, il s\'\'agit d\'\'être délicat car certaines zones demandent à être stimulées, d\'\'autres à libérer un excès de tension. Dans un premier temps, contentez-vous d\'\'écouter avec vos mains.
(par nathalie)
Suite du précédent message à Nicole : mon petit doigt me dit qu\'\'il y a peut être à chercher du côté lombo-sacré.
(par nathalie)
Je me sens moins seule tout à coup ! Vive Internet !
Pour en revenir au cheval, il faudra attendre un peu pour savoir où il se couvre de terre quand il se roule : pour l\'\'instant c\'\'est trop sec...
En attendant, voici un résumé de son histoire et de ses particularités : c\'\'est un trotteur qui est arrivé ici il y a une dizaine d\'\'années. Il est probable qu\'\'il ait été enrêné comme beaucoup de trotteurs à l\'\'entraînement mais il ne l\'\'a jamais été depuis (il n\'\'est monté qu\'\'en filet). Ce que je sais de sa vie antérieure c\'\'est qu\'\'il a eu un accident dont il garde les traces (deux bandes de poils blancs) sur le postérieur droit : il s\'\'est emmêlé les pieds dans ses bandes de repos qui se sont défaites et s\'\'est ouvert le postérieur.
C\'\'est un grand cheval et surtout un long cheval (si ça existait, il ferait partie de ces chevaux qui ont une vertèbre en plus), pas très adroit de ses pieds (j\'\'ai eu longtemps l\'\'impression de monter un poulain). Au début, il n\'\'était pas du tout à l\'\'aise dans les descentes : au pré, il prenait rarement le trot dès que ça descendait un peu, jamais le galop. En promenade, il laissait glisser ses antérieurs en avant et commençait à réagir quand il était bien campé (impressionant quand on est dessus !). Comme il était en plus très inconfortable, il y avait peu de candidats pour le monter bien qu\'\'il soit d\'\'un caractère plutôt facile.
C\'\'est pour ça que j\'\'ai commencé à le travailler en dressage. J\'\'ai cherché d\'\'abord à ramener ses postérieurs sous la masse et j\'\'ai trouvé qu\'\'avec lui c\'\'était avec les pirouettes que c\'\'était le plus facile.
Quand j\'\'ai pu agir sur l\'\'engagement des postérieurs, je lui ai appris à gérer les descentes en promenade. Il a pris confiance en lui et a réussi petit à petit à trotter et galoper au pré même en terrain varié. Mais ce n\'\'est pas naturel chez lui et il faut toujours l\'\'aider à s\'\'équilibrer en terrain difficile : il a du mal à le faire tout seul.
Avant que je n\'\'entende parler des blocages vertébraux, il était assez souvent irrégulier en début de reprise (épaule gauche raide), parfois à la limite de la boiterie au trot. J\'\'avais trouvé que dans ce cas, il fallait que je le détende pendant dix bonnes minutes au trot et au galop allongés, l\'\'encolure proche de l\'\'horizontale, puis que je le rassemble par des pirouettes et des épaules en dedans. Au bout de vingt minutes, si j\'\'avais bien géré ma détente, je sentais son dos et son garrot monter et je pouvais commencer à travailler.
J\'\'ai dit "je sentais" mais ça se voyait aussi : il avait le coup de hache très prononcé et si la détente avait bien été menée, le coup de hache s\'\'estompait et permettait à l\'\'encolure de se relever.
Je parle de ce problème au passé : plusieurs indices m\'\'ayant fait penser à un blocage du côté de T1 à T3, j\'\'ai du avoir la chance du débutant et en faisant les manipulations permettant de traiter ce blocage, j\'\'ai vu le coup de hache se réduire. Depuis (ça fait 6 mois), les irrégularités d\'\'allure ont disparu, il s\'\'est musclé de chaque côté du garrot et il est aussi plus confortable (une de mes amies qui vient de le prendre deux jours en randonnée en est encore tout étonnée).
Il y a encore le blocage de l\'\'atlas qui revient de temps en temps : je pensais que ça pouvait venir de faux mouvements qu\'\'il fait facilement à cause de son grand gabarit (il glisse facilement) mais je vais envisager d\'\'autres hypothèses.
Encore une chose : c\'\'est un cheval qui a de gros moyens en saut d\'\'obstacles mais qui n\'\'est pas sorti en concours parce qu\'\'il ne voyage pas. Il monte bien dans le van ou le camion mais, dès qu\'\'on remonte le pont ou qu\'\'on ferme les portes, il se couche non sans danger pour ses voisins.
A l\'\'occasion d\'\'un petit trajet pour présenter un carroussel, quelqu\'\'un était resté à côté de lui pour l\'\'empêcher de se coucher et s\'\'était aperçu qu\'\'il se laissait tomber dans les virages. Donc maintenant il ne voyage qu\'\'à pied...
(par Nicole Chanal)
Je ne savais pas que vous etiez veterinaire, Nathalie, ce qui est un plus sur le site. Dans votre dernier message, vous dites que vos 2 sujets etaient " indure " du cote gauche. Cela est-il la consequence d\'\'une inflexion non corrigee, le cheval ayant travaille toute sa vie du cote contracte? J\'\'ai souvent pose ce probleme a differents veterinaire mais n\'\'ai jamais recu de reponse franche. Merci de votre aide.
I did not know that you are a vet Nathalie. This is very good to have someone like you on the site. In your last message, you are saying that your " patients " where " indurate " on the left side. Is it the consequence of an inflexion never corrected during all their life? I did ask often this question to some vet but I never received a satisfied answer! Thank you for replying.
(par Fredy Mercay)