Quel monture?

Bonjour,

Merci Philippe,

Amicalement

(par Serge)

Bonjour StepH,

Il y a, surtout en France, beaucoup de chevaux dans les prés qui pourraient sortir à bon niveau dressage, complet, cso.

les cavaliers ne veulent que des chevaux " au top" ( pour ceux qui font de la compétition )

pour les autres, un cheval dit " de club " suffit largement.

mais il faudrait peut-être arréter de vouloir en faire des modeles de compètition alors qu´ils ne sont pas, morphologiquement et mentalement, faits pour cela.

le lien fort avec votre cheval ?

ne pas confondre éducation du cheval pour la discipline voulue et l´Amour pour son cheval.

je regrette

restons objectifs !

Amicalmeent

Serge

(par Serge)

Bonjour Serge,
C´est un débat vieux comme l´équitation.
Je suppose que le cheval de compétition doit avoir des aptitudes puisqu´on lui demande de surpasser les autres. Mais pour l´art équestre c´est le cavalier qui doit avoir les aptitudes ...

Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Bonjour Hervé,

L´art équestre, même en compètition, est indispensable !

et peut-être d´autant plus que nous somme en compètition.

le cheval a les aptitudes innées, le cavalier peut, lui, les amèliorées par ses lectures et ses réflexions. Ce sont deux aspect différents.

Les chevaux doivent être dirigés vers les aptitudes acquises par la selection des éléveurs. c´est une pure verité.

ex = un PS de course sur plat fera, probablement, un mauvais cheval de steeple.

Amicalement

Serge

(par Serge)

Donc, si je ne veux pas tomber sur "l´anti-doué", à quels critères morphologiques dois-je faire attention?
Pour moi, le cheval dit de dressage doit avoir un bout de devant pas trop court, enfin une bonne longueur, la greffe d´encolure, doit-elle être plutôt basse ou haute? j´en n´en sais rien. Je pense qu´un dos un peu long (façon Connemara si je ne m´abuse) sera plus facile qu´un dos plus court. Le rein doit être, lui, par contre fort et court. Les jarrets naturellement sous la masse sont un plus, mais ils ne doivent surtout pas être loins derrière. Une épaule oblique et forte, une croupe avec comme l´épaule de longs leviers, forte. Le caractère??? J´en préfère un sympa, qu´un dont on doit toujours se méfier.
Voilà les critères auxquels, pour ma part, je dois prêter attention, dites moi si je me trompe.
Je suis loin d´être un maître en équitation, donc un cheval ayant plus d´aptitudes au dressage me facilitera le travail.
Encore merci pour vos reflexions, passées et futures.
Cordialement
Anne

(par Anne)

Bonjour Anne,

la description du cheval que vous imaginez est un .... Connemara.

voir le site de AFPC www.connemara-france.com qui vous donne le standard de la race, les aptitudes, le caractère et les élevages.

vous avez le choix !

amicalement

Serge

(par Serge)

Milton est très bien né par Markus CSIO) et était déjà un crack cheval sous la selle de Caroline Bradley, élève de Withaker.
Withaker l´a récupéré sous condition à la suite du décès accidentel de cette dernière...
juste pour rappel, les coups de commerce se font rares ....

(par philippe)

Pour anne, reprennez le "choix du cheval" page 23 de gymnase et dressage
Tout est dit...



Pour les autres :

Le choix du cheval est en lui même la preuve de l´expérience et de la compétence du propriétaire...Dans une vie d´écuyer on ne compte pas beaucoup plus de 3 ou 4 chevaux véritablement réussis,...,on comprend donc l´importance de la décision d´achat et l´engagement qu´elle représente.

Michel Henriquet.

(par philippe)

Bonjour à tous,

Je ne pensais pas déclencher de telles réactions. On ne s´est peut-être pas bien compris. Concernant la compétition de haut niveau en dressage, vous avez raison : il faut un cheval bien conformé. Mais pour les niveaux amateur ou tout simplement pour l´art à la maison, je reste convaincu qu´un cheval non doué naturellement pour le dressage est capable d´aller en haute école. Bien sûr ça ne se fait pas du jour au lendemain, mais un bon cavalier doit être capable de préparer progressivement son cheval physiquement pour le faire progresser petit à petit et un jour arriver à un haut niveau. Ca demande de la gymnastique et du travail de musculation pour que le cheval pas doué ait finisse par avoir la force et la souplesse requise.
J´en veux pour preuve un certain haflinger que je connais bien, qui est mis au piaffé et réalise depuis peu des pirouettes au galop. Je ne pense pas que cette race soit la plus douée pour le dressage. Quand on sait que ce haflinger ne savait pas galoper, même en liberté, au début de son éducation, je trouve que la performance est remarquable, d´autant plus que le tout est réalisé dans la plus grande décontraction et sérénité, avec légèreté. Dois-je rajouter que la récompense préférée de ce cheval est le piaffer ? Si si, je vous assure, il raffole du piaffer, son petit plaisir après le travail au galop, une allure qu´il n´affectionne pas.

Cet exemple n´est pas une exception. L´exemple de Milton n´est pas unique non plus. Il y a eu dans le passé de nombreuses histoires similaires. Un bon cheval est une chose, mais un cheval peu doué ne doit pas forcément être rejeté. S´il y a complicité avec son cavalier, alors le couple aura des chances d´aller décrocher la lune. Cependant, celui qui se fixe pour objectif la réussite en compétition avec un cheval peu doué aura moins de chance de réussir que celui qui travaille son cheval peu doué pour le plaisir, sans l´objectif de gagner. Pourquoi ? Parce que le cavalier ambitieux sera moins patient et plus exigent envers son cheval peu doué qui attend autre chose que l´exigence de performance.

Pour débuter, bien sûr, il est inutile de choisir le cheval anti-doué. Mais le cavalier expérimenté peut se permettre des chevaux moins doués.

Cordialement,
Laurent

(par Laurent)

Merci;
Je n´ai plus qu´à acquérir cet ouvrage.
Je devrai aller voir les poulains mentionnés plus haut d´ici une quinzaine, j´espère pouvoir vous faire part de mes impressions sans vous lasser.
Merci encore pour ce débat.
Anne.

(par Auteur anonyme)