Divers
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Dommage d´intituler "Divers" un sujet aussi intéressant que la monte en licol voire sans rien, disons "freestyle". Il me semble que nous rêvons tous ici de légèreté, et que la légèreté n´est pas réservée aux dresseurs de haut niveau: le promeneur du dimanche rênes en guirlande peut y accéder aussi!
Le sujet est intéressant sur le plan de l´éthologie humaine, car il reflète les interrogations de toute une mouvance, celle de tous les dégoûtés de l´approche "tirer-pousser-se fâcher-sauter des barres-rênes allemandes-en place dès la sortie du box" en vigueur dans la plupart des clubs (pas tous), cible facile pour l´approche des "chuchoteurs" en tous genres. Et cela fait beaucoup de monde!
Le sujet devrait intéresser aussi ceux qui aiment enseigner (cela existe, j´en ai rencontré!), car monter en licol voire sans rien sur la tête, avec un stick ou une cordelette, constitue un formidable outil pédagogique pour apprendre aux cavaliers à utiliser plus leur assiette et moins leurs mains. Et puis, c´est un plaisir incroyable, une sorte de réalisation de notre rêve de centaurisation.
J´adore monter sans rien, pour me démontrer la qualité d´attention de mon cheval et la confiance que j´ai en lui. Je me balade aussi en licol en forêt car le degré de précision exigé pour cette activité ne demande pas d´outil plus précis. Mais en progressant en dressage, je sens clairement les possibilités de dialogue supplémentaire avec le mors. Le licol, rêne unique nouée sous le menton, ou deux rênes attachées de chaque côté est terriblement imprécis, il bouge de bas en haut et sur les côtés, on ne peut guère par exemple communiquer de consignes sur la hauteur de l´encolure sans en contrepartie exagérer énormément les effets d´assiette au détriment de la sobriété.
L´outil n´est pas une garantie de légèreté: on peut monter en force en licol, et même sans licol, avec une cordelette autour du cou qui comprime la trachée, ou même sans rien à grands renforts de battements de jambes. Mais réciproquement, à mon niveau hélas éternellement moyen, je me demande bien en quoi la bride avec tout ce métal encombrant dans la bouche apporte encore de la précision par rapport à un mors fin et léger.
En conclusion, je suis d´accord avec Hélène sur tous les points, sauf sur le mot TOUTES: à mon avis, on peut communiquer PRESQUE TOUTES les demandes avec un licol, et Catherine Henriquet explique bien qu´elle a enseigné les mouvements à son cheval avec une bride avant de les présenter en licol, ce qui prouve qu´ils sont bien compris, mais ne les améliore pas (en américan, il y a un jeu de mots difficile à traduire: it proves, it does not improve). En tous cas, cette présentation de top niveau en licol comporte plein de messages positifs pour les amoureux du cheval: que les bons classiques et les bons chuchoteurs convergent vers la recherche de la légèreté et du plaisir partagé!
(par Annette)
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Bonjour,
Quand j´évocait le licol il s´agissait d´un licol classique en cuir rembouré (2 ou 3cm de large) muni en plus d´une moumoute. Je n´utilise plus les licols en corde qui me semblent bien trop contraigants au vu de mon niveau et de la réaction de mes chevaux.
Ceux qui qualifient la monte en licol voire sans rien de pur fantasme hollywoodien n´ont sans doute jamais essayé... par peur de perdre le sacro saint "contact avec la bouche" oubliant que ce dernier lorsqu´il a lieu doit "commencer et finir au plus léger des contacts" et que "toute action doit cesser dès que le cheval à obéit". L´utilisation du licol ne peut être faite sans risque qu´une fois ces grand principes respectés.
De toute façon pour commencer à parler d´art équestre il me semble qu´il faut être conscient (je ne parle pas d´y arriver mais au moins d´essayer)que la tension et l´impulsion sont avant tout d´ordre psycologique et que c´est pour celà qu´un cheval rellement tendu et en impulsion peut exécuter les exercices demandés par son cavalier sans aucune contrainte physique et par conséquent au moyen de simples pressions (très légères) des mains et des jambes sur l´encolure et les flancs. Il s´agit bien sur d´un code à mettre en place mais qui pour les chevaux montés dans le souci de la légèreté est déjà présent. A nous de le stimuler...
De grâce, je vous en conjure laisser Baucher et ses opposants à leurs batailles vieilles de plus de 150 ans! Il faut certe connaitre le passé mais il y a du bon et du mauvais dans toutes les méthodes à nous de savoir discerner ce qui nous semble le plus juste. Le futur nous appartient! construisont le dans le RESPECT de nos chevaux... (ou du moins essayons!)
Il y a peu Jean d´Orgeix me disait "il serait illusoire d´essayer de tenir un cheval par des moyens coercitifs, il fait 500kg!"
et pour en revenir à certains de vos précédents messages je pense que cette autre phrase de Paqui pourrait illustrer votre état d´esprit "Le cavalier est une espèce étrange: il ne réfléchit pas, il pense". Amis cavaliers, vous qui êtes des penseurs essayez avant tout de penser à votre cheval...
(par Céline)