4ans et plus
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Nouvel adhérent j´ai soif de trouver ici des réponses à mes questions:
J´ai récemment acheté une très belle jument qui va prendre 5 ans cette année;sur le papier elle s´avère être un très bon produit,en réalité sur le plat elle jouit de très belles allures mais question obstacle elle perd tout son allant....Comment donner à un jeune cheval qui ne montre pas particulièrement d´intérêt l´envie,l´allant nécessaire à l´apprentissage de l´obstacle?
Comment éviter de la blâser (actuellement 1 jour plat,1 jour extérieur trotting),1 jour paddock,1 jour ^plat + obstacle etc...)
J´entends trop d´avis différents et je manque d´expérience et de recul pour faire le tri!
Quid de l´intérêt de la muserolle?après un mois en muserolle croisée j´ai essayé (sous les "injures" de mon entourage!!) de la monter sans muserolle:elle ne fuit pas ne avant,ne tire pas,ne joue pas avec son filet et n´ouvre pas le bouche!!!ai-je intérêt à continuer? ou bien dois-je opter toujoiurs poure une muserolle? Quel est précisement le rôle (en dehors de la contrainte,et de la tradition!) de la muserolle ?
Enfin et c´est un corollaire,que pensez-vous de l´alliance back lift?
Vrai bonne idée ou bien gadget commercial?
Merci beaucoup
(par wh)
Bonsoir,
La muserolle est, pour moi, un artifice qui fait bien , dans l´air du temps. ( Comme tous les enrênements ).
Isa a bien résumé le saut mais, il arrive parfois, que le cheval, même avec des moyens, n´aime pas sauter ou sont indifférents.
C´est un fait.
Si le déclic ne se produit pas, malgrés les récompenses, nous avons souvent des chevaux avec lesquels il faut toujours pousser.
Cordialement
Serge
(par serge)
Un bon moyen de trouver pourquoi un cheval n´aime pas sauter consiste à le faire sauter en liberté et de bien observer son comportement.
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A good way to find out why a horse doesn´t like to jump is to jump him on the loose and to observe well his behavior.
(par Michel Kaplan)
Merci à tous pour ces pertinents conseils...Nikitas vous donnera prochainement de ses nouvelles.
(par WH)
Inutilité de la muserolle:
Plein d´infos sur le site de Teresa!
Manque de motivation:
Bien que hélas "je ne saute pas", je voulais donner mon avis, car créer la motivation me semble un sujet de fond et ne doit guère différer d’une discipline à l’autre.
Si on élimine un inconfort physique, il reste encore plusieurs facteurs pour expliquer le manque de motivation de la jument : le tempérament, le vécu, le mode de vie, et l´attitude du cavalier.
- le tempérament: en partie génétique, un tempérament un peu nonchalant est parfois moins problématique que l´inverse, car le stress n´est pas favorable à l´apprentissage. Dans le tiercé "calme, en avant et droit", il est reconnu que c’est le premier de ces objectifs qui est prioritaire et doit être atteint complètement.
- le vécu: pour avoir fréquenté quelques écuries de haut niveau de CSO, on dirait bien que le cheval est considéré comme un « athlète décérébré » (cf Denoix). Sans aller forcément jusqu´à la violence, on lui "fait faire", on ne lui fait pas comprendre (cf d´Orgeix), on ne lui donne pas envie de faire.
- le mode de vie: évidemment la vie au pré avec copains est idéale pour le bien-être du cheval (sous condition de gestion raisonnée, sans tomber dans certains extrêmes des inconditionnels du naturel, comme ne pas vermifuger , etc ...). Néanmoins, il faut accepter qu´après une bonne série d´acrobaties aériennes, sliding stops et autres galopades effrénées, le planning de la séance de travail puisse avoir besoin d´être modifié. Je ne doute pas que ce mode de vie soit compatible avec le haut niveau, mais ne suis pas sûre qu’il soit compatible avec des objectifs de compétition, à cause des contraintes de planning. Qu´en pensez-vous?
-attitude du cavalier: je suspecte que les cavaliers professionnels qui montent la jument ont une attitude "boulot-boulot". Je pense que pour motiver la jument, il faudrait d´abord la désintoxiquer de la carrière par une bonne dose de ballades récréatives et exploratoires (avec liberté du balancier de l’encolure, pas que des trottings « sérieux »), puis de retour sur la carrière, adopter un style plus "instituteur". Prendre conscience de son jeune âge, varier les exercices (comme le propose Isa, les sauts n´étant que des exercices parmi d´autres), bien préparer pour que tout cela soit facile pour la jument, mais surtout récompenser chaque fois, avec une pause sur la pelouse, de vigoureuses gratouilles, de bruyantes félicitations (tant pis pour les co-utilisateurs de la carrière), et des friandises (avec un savant timing, bien sûr). Cela fait dada de nana? Tant pis pour le regard extérieur, cela marche! VSV ne va sûrement pas me contredire!
(par Annette)
Je confirme qu´on peut avoir ses chevaux au pré, en "troupeau" de 4 indvidus, et sortir en compétition amateur, et progresser et avoir des résultats, même (et surtout) sans sauter beaucoup -ce qui ne veut pas dire sans travailler.
Pas encore 5 ans, cela veut dire un squelette qui travaille encore et une musculature du dos à développer pour pouvoir supporter le poids du cavalier. Privilégiez les séances courtes (20 à 30 mn) pour le travail monté. Travaillez à pied (mais par pitié, pas de longe systématique pour "défouler" la jument). Mieux, travaillez à pied avant de travailler en selle.
Et puis, au lieu de la sempiternelle "séance d´obstacle", pourquoi ne pas sauter une barre ou deux dans la séance sans que ce soit une fin en soit ? On passe un croisillon ou un petit vertical sur une figure.
Pas la peine de lui asséner "une séance d´obstacle" tant qu´elle n´y est pas prête. Et puis, surtout, mettre pied à terre AVANT que la jument montre un début de fatigue ... et aller la mettre au paddock, pour qu´elle puisse se rouler à loisir.
(par nathalie)
Je trouve vos questionnements très pertinent.
Je crois effectivement que vous pouvez travailler sans muserolle. Il y a 2 ans je travaillais avec une muserolle très serrée parcequ´on me disait de faire comme ça, et puis maintenant je l´a met mais très lache elle ne sert à rien et j´ai compris qu´un cheval pour pouvoir se décontracter à besoin de la mobilité de sa machoir. Donc ne prétez pas attention aux mauvais cavaliers qui vous critiques.
Pour l´obstacle, je crois qu´il faut pour votre jument que l´obstacle devienne un jeu, un moment agréable. Récompenssez là a chaque saut. Sautez peu sur une séance mais plus régulièrement(vous pouvez faire 5 ou 6 petits sauts tous les jours !) comme un exercice, une volte, un départ au galop...Des petits sauts,des arrèts,un autre exercice et un autre saut, et un arrèt...Il faut que sauter soit un travail comme le dressage sur le plat.
Si vous pouvez à l´ocassion achetez les K7 de Jean D´Orgeix moi elle m´ont beaucoup appris.
bonne chance
isa
(par isa)