la barrière
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Bonjour à tous.
En espérant être compris (beaucoup d´incompréhension sur le forum)
voici mon idée de la chose
1) Le principe de la barrière est une petite astuce qui permet de contrôler efficacement le galop d´un cheval peu ou mal éduqué. Cela permet de se sortir de situations délicates.
2) C´est aussi un moyen très efficace en équitation d´obstacle de contrôle l´équilibre du cheval et de régler les abord d´obstacle mais cette fois par le biais de l´éducation (c´est très important).
Le cheval ne peut s´appuyer que sur quelque chose qui résiste, c´est ce qu´il fait d´instinct sur une pression continue mais on peu par l´éducation inverser cette tendance naturelle (cession de nuque mâchoire)
Sur une pression brève le cheval ne peut pas s´appuyer
Donc pression continue = appui, pression brève = pas d´appui
Dans le 1) cas la main étant fixe, genre tenir un verre plein d´eau sans en verser une goutte, sur une longueur de rênes adaptées le cheval vient buter sur la main à la fin du 3me temps début du temps de suspension au moment ou cesse tout appui sur le sol, alors surpris par se petit choc il réagit en remontant son encolure et précipitant l´avancée et le posé des postérieur donc il modifie ainsi son équilibre vers l´arrière. Si la main est fixe comme indiqué plus haut l´action est brève et donc le cheval ne peut s´appuyer. Si l´on ne change rien à la foulée suivante le cheval se cognera encore mais un peu moins fort il modifiera encore un peu son équilibre ... au final le cheval finira par galoper derrière cette barrière ou s´arrêtera si la demande est insistante.
Dans le 2) cas le cheval éduqué sent parfaitement la main qui ouvre ou ferme même sur des rênes complètement détendues il suffit de monter ou descendre insensiblement les mains pour raccourcir ou allonger.
Tout cela bien sûr exige du de tact sinon ! ...
Il y a la fixité style « verre d´eau », la fixité par rapport à la bouche du cheval c.à.d. une tension constante et égale à elle même en dehors des actions de mains, puis celle définie ainsi et qui est compatible avec les autre « la fixité c´est l´absence de tout mouvements inutiles et/ou involontaires.
cordialement pierre
(par Pierre)
Bonjour Stephe,
Je suis fort étonné des progrès du « fauve » comme vous l’appelez. Les conseils d’OC ont fait merveille. Je les ai adaptés à ma sauce et aux possibilités extérieures. Comme vous le préconisez, j’ai beaucoup longé et « joué » dans le manège couvert pour développer le relationnel. Tous les échauffements ont été faits à la longe avant de le monter « sans mains – sans jambes » aux trois allures. La voix précédant chaque demande de transition montante ou descendante.
Ce n’est qu’après parfaite décontraction que je reprends le contact en veillant bien à avoir une arrière-main très active. Il accepte à présent le contact de la main et des jambes. Hier soir je l’ai monté à l’extérieur, dans la pénombre, le vent et la bruine sur une piste extérieure inondée d’eau. J’ai pu galoper entre les obstacles, régulièrement et en cadence sur un contact léger. En fait mon problème est résolu…. quand je suis seul… Je ne sais encore comment résoudre ses problèmes relationnels avec ses congénères. En leur présence, c’est respect zéro des règles élémentaires… et j´ai peu de volontaires pour se prêter à des expériences de sociabilisation...
(par Vincent Delespaux)
Hi Stephe,
Actually, I am really astonished of the good reactions of the “monster” as you call it. The advice of OC were really good. I just adapted a little bit. All warming up were done at the lunge. I played a lot with him in the barn. I worked it with no hands, no legs until decontraction. I used the voice before every ascending and descending transition trying to keep very active hindquarters. In fact the problem seems to be sorted out except… when I am NOT alone!
With other horses it has absolutely no respect of the basic rules of education and it is quite difficult to find some volunteers to socialise him…
(par Vincent Delespaux)
Bonjour,
Je pense que lorsque le lien sera créé entre vous et lui, vous n´aurez aucune difficulté à retenir son attention pour lui imposer le respect et faire en sorte qu´il ne s´occupe plus des autres chevaux.
StephE
(par StephE)
Bonjour à tous.
Stephe
Il n´y a pas de question d´origine mon message est en tête de colonne, il porte un titre « la barrière », je dis en début de message « voici mon idée sur la chose » et nulle part je prétends donner un conseil à quiconque alors !
J´ai vraiment beaucoup de mal à suivre, il doit me manquer quelque chose quelque part je commence à me poser des questions sur mon intégrité mentale :-)
Cela dit si mes propos sont en accord avec ceux de M d´Orgeix alors j´en suis ravi.
Cordialement pierre
(par Pierre)
Bonsoir,
Pierre, votre description de la barrière et sa mècanique est correcte.
Le cheval éduquè ne se trompera pas sur l´angle et le poids des rênes.
cordialement
serge
(par Serge)
Bonsoir Pierre.
Vous écrivez : "Le cheval ne peut s´appuyer que sur quelque chose qui résiste, c´est ce qu´il fait d´instinct sur une pression continue mais on peu par l´éducation inverser cette tendance naturelle (cession de nuque mâchoire)"
Permettez-moi de vous poser une question : pensez-vous vraiment que le fait de faire céder le cheval dans sa nuque va l´empêcher de s´appuyer sur le mors? ou avez-vous mis là un mot de trop ...
Pour le rese de votre intervention, je ne suis pas en désaccord.
Cordialement.
Y.C
(par Y.C)
Bonjour à tous.
Attention je ne dis pas que le fait de faire céder la nuque empêche le cheval de tirer, je dis que l´on peut apprendre au cheval à céder à une pression continue.
Je précise par ailleurs que pour moi la cession de nuque n´est pas le fait de rapprocher le chanfrein de la verticale mais simplement d´obtenir sa décontraction même si l´angle tête encolure reste relativement ouvert (nuque en point le plus haut).
De façon générale j´apprécie vos interventions.
cordialement pierre
(par Pierre)
Alors, je n´ai rien dit, la cession de nuque est pour vous la concéquence de la décontraction de la mâchoire, et vous avez raison!
Merci pour votre réponse.
Y.C
(par Y.C)
Bonjour,
non, la cession de nuque n´est pas une conséquence de la décontraction de la machoire.
cordialement
Serge
(par Serge)
Bonjour,
Vous parlez ici du rééquilibrage pendant le temps de suspension du galop et JDO nous en fait une parfaite démonstration à paris et une belle explication en touraine.
Cela dit, la question d´origine concernait le cheval de Vincent qui pèse et tire sur les rênes pour faire lacher les rênes à son cavalier et s´offrir ainsi toute la liberté nécessaire à l´expression de ses "émois" lorsqu´il est avec ses congénères...
Avant de travailler ce genre de travail au galop, ne pensez vous pas qu´il faille tout d´abord le rééduquer (respect de l´homme, des congénères), poser des limites (toujours les mêmes, pas de sautes d´humeur) à grand renfort de voie grave et méchante et de grandes caresse, susucre, carottes, etc... ? Raser le mur qui a été monté de travers, refaire des fondations solides qui permettront de remonter un mur qui tiendra debout et qui pourra monter très haut.
Vincent, je pense que le cheval dont vous parlez est un adolescent qui a dérapé (qu´on a fait déraper). Personnellement, je reprendrais certainement du travail à pied : la longe, quelle miracle pour instaurer une relation de respect et de confiance avec un cheval (et puis j´ai bien trop peur sur un tel fauve, alors on apprend à contourner les problèmes dans la vie !) ; le travail à pied (mais je pense que cela nécessite déjà un certain respect de l´homme, juste pour ne pas prendre le gros bébé dans les bras !).
StephE
(par StephE)