Petite bibliothèque -Topic not translated

KATZ Yves écrit:

Et ,comme les conseils de ce type sont personnels,je rajouterai les ouvrages de Philippe Karl et tout particulièrement "la gymnastique du cheval"; amicalement, yves KATZ

Bonjour à tous,

Tout à fait personnel comme vous dites Yves.
Pour ma part j'ai lu Streinbrech, D'Orgeix, Baucher 2nd version, Fillis, Oleivera, La Guerinière, Pluvinel et le dernier de Michel Henriquet.
Seulement voilà une fois les livres refermés qu'est-ce je pouvais faire avec mon cheval, par quoi commencer, qu'est-ce que j'en avais retenu ?
Pas grand chose.
A l'évidence ces trésors n'ont pas été écrits pour moi. "Les livres n'instruisent guère que ceux qui savent déjà."

Jusqu'au jour où un livre m'expliquait "en aparté" l'équitation, il s'adressait à moi en m'épluchant les fondements de la gymnastique du cheval. C'est ainsi que je l'ai ressenti. Même si ma route est longue avant de pouvoir piaffer sur mon cheval, même si je n'atteindrais jamais le bout de ce chemin qu'importe l'important est d'être sur le bon chemin. Il s'agit du livre de Ph. Karl "Odin à Saumur". De ce livre j'en ai tiré beaucoup de bénéfices personnels.
Aujourd'hui j'ai commencé le travail aux longues rênes avec "Emploi des longues rênes" et la première séance avec mon PS s'est très bien déroulée, j'en suis même étonnée d'autant qu'avec mon manque d'expérience je n'aurais jamais osé avant.

Lire Fillis m'a beaucoup appris sur les défenses, comment les éviter autant que possible ou les atténuées en les anticipant.
Quasiment personne n'en parle, le sujet reste tabou, si bien que lorsqu'on se trouve en face d'une défense on la vit comme un échec alors que pour Fillis il s'agit d'une étape normale à passer dans le déroulement du dressage du cheval de selle.

Et puis l'enseignement est primordial pour passer de la théorie à la pratique. Retrouver dans les phrases, les conseils de notre enseignant ce qu'on a pu lire auparavant. Aussi je remercie Jean-Marc pour m'avoir remise en selle, il a été pour moi un élément déclencheur important.

Cher Yves oserais-je vous demander d'avoir la gentillesse de me prêter ce livre que je recherche partout. Il est épuisé et ne le trouve nulle part.

Amicalement
Sophie

Message édité par: Brocklehurst, à: 2006/11/06 16:05

Message édité par: Brocklehurst, à: 2006/11/06 15:30

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:42

"Le comportement des chevaux" de Marthe Killey Worthington,. Parce qu'il est important de savoir ce qu'est un cheval avant qu'il ne soit une monture.

Et pour ne pas oublié que l'art équestre même le plus fin ne peut résoudre tous les problèmes...si ceux-ci ne sont pas du à l'équitation elle même

"attaquer le cheval". Ça ne fait réagir personne?

Pont n'est besoin d'accorder de l'importance à une telle remarque;chacun se défoule comme il peut; et de tels comportements sont encore visibles de nos jours;amicalement, yves KATZ

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:42

Ce que j'ai retenu des principes de dressage de Fillis (écrit 13 ans plus tôt que votre livre) :

"Je ne dresse que des pur sang"

"Pendant ces quatre premiers mois, j'évite de leur mettre sur le dos même le poids d'une selle. Ce temps écoulé, je commence leur éducation, le plus doucement possible.

"Ainsi, de septembre à la fin décembre, rien que des soins et du repos. De janvier à mars, dressage au manège ; et d'avril à juin, confirmation, au dehors, du travail appris dans les mois précédents. En juillet, j'envoie mes chevaux à la campagne : je les laisse complètement libres dans la prairie et leur donne de l'avoine. C'est pour eux le mois des vacances."

"LA CARESSE DOIT SUIVRE LA CONCESSION D'AUSSI PRÈS QUE LA CORRECTION LA FAUTE : voilà le principe fondamental du dressage."

"Je recommande à l'écuyer de se contenter de deux ou trois pas. Il s'arrêtera et caressera le cheval chaque fois qu'il aura obéi. Il recommencera très souvent le travail."

ET pleins d'autres choses que je ne verrais certainement jamais comme le galop sur trois jambes, le passage en arrière, le piaffé balloté, etc...

Il ne faut pas oublier qu'il y a 100 ans, on ne considérait pas le cheval comme aujourd'hui. Peut etre faudrait il alors ne prendre que le bon côté de ces enseignements et oublier ce qui est induit par leur contexte ?

Cordialement.

Bonjour,

Yasmine a soulevé un point très intéressant pour les gens qui s'intéressent aux écrits des maitres.

Nous lisons leurs propos avec très peu de leur savoir et tact et nous comprenons leurs mots avec notre esprit du 21eme siècle.

Sans aucun doute il y a des choses que nous allons "mettre de coté" (comme La Guérinière qui préconise de couper la langue d'un cheval dans certains cas....)

Donc je pense que c'est dangereux de pense que nous comprenons le sens de leurs mots, sans mettre un immense effort de recherche.

Je ne connais pas tellement Fillis, mais je prends l'exemple d'un chapitre entier dédié aux "attaques d'éperons" dans un des livres du Maitre Nuno Oliveira. Le mot "attaques" n'est pas utilisé dans un sens que vous connaissez forcément, et au lieu d'avoir une réaction au premier degré, on apprendra beaucoup mieux de ces écrits, si nous cherchons un peu plus loin, il me semble.

Donc je comprends la réaction aux propos, et je partage la raison, mais je pense qu'avant de réagir aux mots il faut avoir le reflex de chercher à comprendre le sens et le contexte derrière... et on est souvent très très loin de ça, et ça change tout....

Andy

Message édité par: Weal, à: 2006/11/20 08:30

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:42