Peteris,

je n'ai pas cherché à "re-voir", mais je ne ferme jamais (complètement)la porte ; si Sylvie écrit ce qu'elle a écrit, j'admets qu'elle puisse avoir ses raisons, même si je ne pense pas qu'elle ait, en l'occurrence, raison.

voilà un sujet qui me fait saliver !

bonne nuit, ne déglutissez pas trop...

Xavier, je ne me permettrais jamais d'invalider l'équitation des Maîtres, c'est vous qui avez extrapolé. Par contre, je crois avoir invalidé l'INTERPRETATION que VOUS avez faite des rapports que N.Oliveira entretenait avec la bouche des chevaux. D'ailleurs, Andy, s'il ne comprend pas tout ce que j'ai voulu expliqué, exprime d'une autre façon la même chose que moi : il n'évoque pas les déglutitions, mais la liberté laissée au cheval de le faire, une mâchoire mobile ( je préfère le terme de mobilisable ou disponible) et surtout la sensation de crême chantilly.
De toute façon, je ne cherche à convaincre personne, et je m'en voudrais de rajouter à l'alambicage : l'important est d'avoir un bon contact avec la bouche de son cheval, à chacun de se débrouiller pour trouver lequel : comment ? c'est un secret des Dieux !

Sylvie,

c'est surtout un sentiment très personnel, difficile à formuler, et vous aurez noté la profusion des témoignages. :-)

Question peut-être trop délicate

cependant, pour en terminer,la cession de mâchoire sans déglutition n'a pas grand intérêt, car c'est ce jeu de la langue qui entraîne le moelleux qu'on ressent jusqu'à la nuque du cheval (et partout ailleurs, à vrai dire) ;

mais descendez vos aides en cet instant,le cheval continue de déglutir fréquemment.

bon, c'est là, simplement, ce que je constate.

"on" m'a dit de sentir dans les renes la main d'un enfant qui vous accompagne!

" on" offre une superbe analogie avec le sentiment, personnellement j'aime beaucoup, merci Benoit

"cependant, pour en terminer,la cession de mâchoire sans déglutition n'a pas grand intérêt, car c'est ce jeu de la langue qui entraîne le moelleux qu'on ressent jusqu'à la nuque du cheval (et partout ailleurs, à vrai dire) ; "

Je dirais plutôt :" c'est le jeu permis de la langue qui entraîne le moëlleux qu'on ressent jusqu'à la nuque du cheval (et partout ailleurs, à vrai dire)", exactement vous avez raison, je crois, mais la logique selon laquelle la cession de mâchoire sans déglutition n'a pas grand intérêt m'échappe.

Sylvie,

dans les flexions-cessions, l'ouverture légère de la mâchoire inférieure n'est pas une fin en soi, elle est le préalable de la déglutition, qui est l'effet recherché ; un cheval peut littéralement lâcher la main en ouvrant la bouche sans pour autant être décontracté (d'où, d'ailleurs, l'utilisation tout à fait déraisonnable de muserolles)

le "juste" bruit des mors qui s'entrechoquent (évoqué par Andy, je crois) n'est pas le bruit provoqué par l'ouverture de la bouche mais par la remontée des aciers qui s'entrechoquent alors, suivie d'une "reprise" de leur position initiale lorsque la langue cesse son jeu.

La main d'un enfant (en équilibre sur un mur)est, il me semble bien, l'image qu'a donnée Albert Decarpentry pour illustrer "prendre et rendre"

cordialement

Xavier,
Afin d'étayer ce que j'essaie désespérement d'expliquer , je vous demande de lire , dans " les conseils du Général Decarpentry à un jeune cavalier", les pages 123 et 124 qui traitent de la décontraction de la mâchoire, et de la cession de mâchoire.
J'y ai trouvé exactement clairement exprimées par un Homme de l'Art équestre , les conclusions inhérentes aux dernières données acquises de l'art bucco-dentaire.

JP, ne dit-on pas que dès que le cheval ne marche pas sur une ligne droite, c'est la jambe extérieure qui devient la jambe d'impulsion ?

bien cordialement à tous

Message édité par: anduzeacher, à: 2006/10/28 20:45