encapuchonné !! que faire ...

bonsoir,

question dont la réponse est très délicate sans pouvoir observer...le cheval a 4 ans...quel est son parcours ?

1) avez-vous vu ce cheval monté par un autre cavalier, et si oui, y avait-il le même problème ?

2) quel mors utilisez-vous ?

3) que fait le cheval si, au trot, vous abandonnez complètement les rênes sur l'encolure, sans mettre de jambe ?

4) quelle est sa réaction si vous avancez nettement les mains vers l'avant et vers le bas, quitte à avoir l'air d'un crapaud (ce qui n'est pas grave) ? même question avec les mains vers l'avant et vers le haut.

5) si le cheval sait reculer, quelle attitude le bout du devant adopte-t-il ? Quelle est la qualité du déplacement rétrograde ?

6)lorsque vous levez les deux mains à la verticale (sans aucun effet de recul, attention !!!), au pas et à l'arrêt, le cheval suit-il le mouvement ascendant ou s'oppose-t-il à lui ?

7)lorsque vous êtes sur le cercle,au pas comme au trot, et que vous abandonnez votre rêne extérieure, sans rien modifier de votre rêne intérieure, le cheval avance-t-il le bout du devant ?

8) utilisez-vous une muserolle ? si oui, pourquoi ?

voici quelques questions qui nous aideront, les uns les autres, à esquisser quelques pistes de travail.

soyez très précis dans vos réponses, testez en selle, décrivez vos actions réelles, ce ne sont pas vos idées qui comptent, mais votre observation. Bon courage, il en faut.

bye

Yves Katz talks very often about teachers. And their must be a professional in your area. Talk him about how to treat
specificaly this problem. It is work for a professionnal.
And you or this professional may talk to me.
i always find a solution.
promise.
I recognize not being in a period of high humility, but i don't worry horses will
carry me to reality fast.
Your mare is lucky to have u.

Web does not replace good work.

/////

Yves Katz citent assez souvent des enseigants. Et il doit y avoir un professionnel dans votre coin. Demandez lui comment
traiter spécifiquement ce problem. C'est un travail pour un professionnel. Et vous ou ce professionnel vous pouvez toujours
me parler.
je trouve toujours une solution.
promis.
Je reconnais de ne pas être dans grande une période d'humilité, mais je ne m'inquiete pas
les chevaux vont vite me ramener à la réalité.
Votre jument a de la chance de vous avoir.

Le Web ne replace pas le bon travail.

Message édité par: Mick Hunter, à: 2006/12/22 17:56

alors je vais essayer de répondre aux questions ..

1) Ma jument a été débourré a 3 ans. Ensuite je l'ai bossé environ 6 mois à pied... pour instauré respect et confiance ( ethologie).
Ensuite j'ai commencé l'extérieur, où j'ai instauré le galop !
Depuis maintenant 3 mois je le travail plus sérieusement sur le plat. C'est une jument naturellement en avant, qui engage ... elle répond bien a la jambe intérieur et commence a bien maitrisé le demi tour autour des épaules et de hanches. Les transitions montantes sont ok ainsi que les descendantes.

2) J'utilise un mors aiguille en flexi, pas de muserolle!
3) Si au trot , je lache mes rennes sur l'encolure, elle continu avec la meme énergie et releve la tete ( port de tete naturel )

4)si j'avance mes mains vers l'avant et vers le bas, elle releve la tete ! si par contre je monte mes mains vers le haut elle baisse encore plus la tete !!

5)le reculer n'a pas été abordé sauf a pied !! elle recule sans relevé la tete ...

6) sur un cercle, si je lache ma rene extérieur, ma jument n'avance pas le bout du devant !

ps : voici ma jument en video au pas : ( ce n'est pas moi qui le monte !

http://www.dailymotion.com/video/xtdvs_apsara-marion-025

Je reprends une citation du Maître. Car, je pense qu'effectivement, il ne faut pas se focaliser la dessus. Attention, je ne dis pas qu'être encapuchonné est bien. Je dis simplement que le travail quotidien bien mené doit amener le cheval à progressivement ne plus l'être.

« Le théoricien vous dit : « la nuque doit être le point le plus haut ». C'est bien sûr vrai, à la fin du dressage, sur un cheval arrondi et droit dont l'ensemble du corps reste harmonieux. Mais pendant le dressage, c'est à l'écuyer d'observer comment fonctionne le dos, le rein, et dans quelle position le cheval sur sens le plus à l'aise. La verticalité de la tête n'est pas obligatoire à. Elle peut être un peu au-delà ou un peu en deçà de la verticale... » Propos écrit par Nino Oliveira dans « Propos d'un vieil écuyer aux jeunes écuyers ».

Message édité par: JPhL, à: 2006/12/22 20:46

le problème est de savoir ce que vous cherchez

fléchir la nuque ou baisser l'encolure?

pour le premier cas vous devez avant tout obtenir la cession de la machoire et non pas celle de la nuque cela éviterait qu'elle ne veuille rompre le contact avec la main en s'encapuchonnant

pour le deuxième c'est rêne longue

et vous me direz oui mais elle a le nez en l'air et donc l'encolure retournée

je répondrais regarder quelques tableaux de Delacroix et ensuite après les cession de bouche obtenez des seccion latérale de l'encolure, travaillez le pli et l'appui de la base de l'encolure

Ma première réponse a croisé le message dans lequel vous mettez la vidéo. Après l'avoir regardé, j'ai vraiment l'impression que votre jument cherche sa place. Elle ne comprend pas bien ce qu'elle doit faire. Elle semble gênée, perturbée...

Je pense que vous auriez intérêt à rallonger les rênes quelque peu, pour arriver à la limite où votre jument se tiendra d'elle-même. Le reste viendra de lui-même, par un travail raisonnablement mené.

Message édité par: JPhL, à: 2006/12/22 23:10

C’est un problème de relation entre l’arrière et l’avant.
A un moment donné, il y a eu une mauvaise combinaison alignement/mouvement et il a fallut qu’elle se trouve une place. Donc, ou elle s’enferme ou elle lève la tête (c’est la même cause).
Vous avez un gramme dans les rênes, oui, c’est le bon contact, mais ce n’est pas le bon critère ! C’est la forme qui n’est pas bonne.
Le principe pour rectifier : donnez-lui plus de place pour qu’elle puisse s’aligner.

Si je la montais, je procèderai ainsi (et ça n’engage que moi !) :
Au pas, rênes longues, je lui demanderai d’avancer sur un tracé de lignées brisées jusqu’à ce que je puisse faire les changements de direction en la gardant droite (au mieux du moment bien sûr !)
Ce mouvement, par la combinaison, réalignement des épaules/mouvement en avant, permet de prendre la mesure de sa longueur d’encolure réelle et de ce qui lui faut comme mouvement (en avant) pour ‘passer devant’.
Là, on rétablit la relation entre l’arrière et l’avant et le problème est virtuellement résolu !

Après, il ne reste plus qu'à garder cette façon d'aller vers l'avant en veillant bien à l'alignement latéral des épaules ce qui va faire que l’encolure suivie de la tête se positionne toute seule !
Evidemment, il faut solidifier le tout avec une musculature donc, votre jument doit être montée suffisamment longtemps de cette façon, avant de vouloir intervenir sur une autre orientation.
Pour les chevaux souples, ou sensibles, ou fragiles, la dérive est très facile.
Bonne recherche !

quelqu'un pourrait me conseiller un professionnel se déplaçant dans l'ain ?

Bonjour à tous

Si j'étais à votre place, si le cheval était le mien, à pied je lui enseignerais la cession de mâchoire sur une encolure soutenue d'abord à l'arrêt puis au pas en interdisant toute descente intempestive de l'encolure par de petit demi-arrêt puis, en suite, les flexions latérales d'encolure que l'on valide par la cession de mâchoire. Ce travail étant bien compris à pied on le reprend en selle.
A mon avis, durant les temps de travail il faut avoir la décontraction (gage de souplesse), la nuque en point le plus haut (gage d'un équilibrage correct et de son contrôle) et bien sûr l'impulsion sans laquelle rien n'est possible. Si vous avez tout ça il n'y a aucune raison pour que le cheval se "creuse" mais il arrivera malgré tout qu'il se raidisse il faudra alors utiliser les flexions latérales de l'encolure pour retrouver la décontraction.

Bonne fête à tous
cordialement pierre

Stephane Bigo

Message édité par: MEIER, à: 2006/12/24 10:52

Bonjour, Morel,

Avez-vous monté pour répondre à mes petites questions, ou s’agit-il de souvenirs, de sensations.. ?
Mes petites questions vous ont-elles donné le sentiment que la jument suivait votre main, se plaisait à en observer les indications, ou bien vous semble-t-il que, dès lors que vous lui donniez une forme de liberté, elle cherchait une autre attitude que celle que vous l’invitiez à prendre ?

Après avoir visionné votre vidéo, il me semble, comme le dit Jean Philippe, que la jument cherche sa place sur des rênes un peu courtes ; nous ne sommes déjà plus tout à fait dans le « un peu au delà, OU un peu en deçà » de N Oliveira, mais dans le « « un peu au delà, ET un peu en deçà », la conjonction de coordination donnant toute la différence

Mais il n’y a pas grand mal…

Lorsque vous lâchez les rênes au trot, ou que vous avancez les mains vers le bas et en avant, la jument relève la tête dans son « placer naturel », dîtes-vous. Alors, seriez-vous d’accord pour dire que vous placez la jument un peu « contre son gré » par opposition à ce placer naturel que vous évoquez ?

La jument ne devrait-elle, au stade où elle se trouve, trotter et marcher dans sa cadence naturelle avec un placer qui lui convient ?

Personnellement, j’aime bien, lorsque j’avance mes mains vers le bas, que mon cheval tende le bout du nez, et j’aime bien, lorsque je les lève, qu’il suive l’ascenseur (les jambes restent passives)…c’est convivial, et ça prépare l'avenir.

Après tout, vous avez le temps d’attendre le ramener….Et, quoi que vous fassiez, à la lumière de ce qui est écrit par les uns, les autres, ou à la lumière d’autres sources encore, je vous invite à ne pas vous enfermer dans un seul schéma, et d’alterner les attitudes basses avec les attitudes hautes (ne serait-ce que pour observer, « lire et entendre » la jument), en veillant à ne jamais ramener le bout du devant vers le tronc (à plaquer ou raccourcir), c’est à dire que votre main ne doit jamais reculer, et la longueur des rênes (je dis bien longueur, pas tension) doit permettre à la jument de se poser sur son mors sans avoir à le franchir.

Ce sera déjà beaucoup.

Il existe d’autres exercices, mais mieux vaut rester dans le connu plutôt que de bidouiller, si certaines notions vous échappent ; je vous rassure, beaucoup m’échappent encore !

ps : méfiez-vous, le pas est l'allure la plus facile à détraquer...

bye