A cheval en forêt, je siffle beaucoup et vous Perrine?
Sinon s’il ne risque pas de vous échapper en promenade descendez de cheval 2 ou 3 fois pour marcher à côté de lui.
L’idée est de descendre et monter plusieurs fois, de le faire marcher en main, de prendre les rênes en étant à côté, de lui faire faire demi tour sur quelques longueurs en direction des écuries, qu’il s’arrête en même temps que vous, etc. etc.
En fait, vous préparez votre avenir commun... Bye.

Message édité par: phfarnault, à: 2008/08/28 14:19

En selle, vous pouvez lui enseigner les ordres vocaux de base (arrête, reste, au pas, trotte, etc.).
Et à pied, aborder toutes sortes de franchissements : pentes, fossés, troncs... (mais dans ce cas, il faut déboucler l'une des rênes, ou prendre une longue corde pour le faire marcher derrière vous à distance).
Vous trouverez des détails et d'autres idées dans la partie "articles" de mon site :
www.saintvaulry.com

Message édité par: de SAINT- VAULRY, à: 2008/08/29 08:48

Message édité par: de SAINT- VAULRY, à: 2008/08/29 08:49

Merci beaucoup!

Je vais faire ca ce weekend :-)

Tout en étant en accord avec ce qui a été dit précédemment, ne pensez-vous pas que la meilleure distraction que vous puissiez offrir à votre cheval, en attendant qu'il mûrisse, est de le laisser "vivre sa vie", au pré, hors des moments où vous faites des manipulations à pied ( celles de VSV par exemple qui ont l'avantage de familiariser le cheval avec tout ce qui l'entoure, et qui, en temps normal, hors de la présence de l'humain, ne l'inquiète pas "plus que cela").
Amicalement, yves KATZ

C'est à dire que je pense qu'au plus on fait voir de choses au cheval, plus on le manipule, moins il aura peur et mieux il saura réagir et "formé" au monde qui l'entourre.
J'ai un peu peur de "lâcher" Hidalgo, de lâcher ce "contact", de le laisser dans sa bulle.
qu'en pensez-vous?

Quoi que vous fassiez ne prenez pas le risque de laisser le cheval vous échapper à l’extérieur.

Vous avez un projet pour lui. Et la sérénité de vos actions, même intermittentes, aura plus d’impact sur le mental du cheval plutôt qu’une présence régulière et « inquiète » du résultat.

S’il va régulièrement en liberté au pré, il montrera tout de même une mémoire surprenante des relations que vous aurez eu plusieurs jours auparavant, surtout si elles lui ont été agréables.

La relation avec un cheval ne doit être que source de bonheur et pour lui et pour l’homme. Créez cela dans la sérénité.

Et comme dit Yves Katz : n’oubliez pas son insouciance. Peut-être en la vivant simplement avec lui, sans s’obliger tout de suite à travailler à chaque visite. Bye.

Message édité par: phfarnault, à: 2008/08/30 16:43

pour que ce contact ne se perde pas, il n'est pas nécessaire que vous soyez en permanence derrière votre cheval.
ce que j'ai voulu aussi pointé du doigt par mon intervention, c'est que vous devez être consciente que tout ce que vous demandez à votre cheval, ce n'est pas pour le distraire, mais qu'alors vous l'éduquez; et que, vu son âge, cette éducation doit être progressive et raisonnée.
Amicalement, yves KATZ

bonjour

je contribut avec ma petites experience. J'ai deux chevaux qui avait vecu en box, dont l'un trés sur l'oeil. Depuis quelque années ils vivent au prés avec des "copains" il est étonnant de voir la différence, plus assurés, plus regardant, ils apprehendent aussi les "nouveauté" de façon trés différentes et avec beaucoup plus de facilité.
On a aussi un jeune cheval , qu'on a mis au travail, c'etait mon premier cheval de prés mis au travail, il est étonnant de voir comme les choses on été facile, malgrés un cheval a la base trés prés du sang et qui est arrivé trés craintif.

Ils se sont "autoformé " je dirais.

Laure

Oui vous avez raison. En ce moment, je n'y vais que pour le panser, le doucher, et parfois le promener en main avec un autre poney "peur de rien", et c'est très bien :-)
Bien à vous tous