quand? (la legereté)

Je vois ce que vous voulez dire Françoise.

Pour ma part, ayant aussi un jeune parfois assez fougueux, notament quand nous sommes accompagnés dans le travail par un cheval un peu jouette aussi, ou un peu peureux, je me retrouve souvent à "oublier" cette légèreté au profis des tentatives de calme.
Mon jeune bougre ayant gardé un caractère assez affirmé malgré la castration, je dois toujours être sur mes gardes afin d'éviter les tentatives de morsure et autres envers l'autre cheval se trouvant dans la piste avec moi.
Ca s'améliore de mois en mois et je suis certaine qu'un jour il n'y aura plus de problème, ou beaucoup moins.

Donc, je garde cette légèreté en tête avec ce petit fantôme qui me dit "ce n'est pas bien ce que tu fais là" en attendant que le calme revienne en attirant son attention sur ce que je lui demande plutôt que sur l'autre cheval.
Je suis persuadée que d'autres plus abiles que moi arrivent à gérer ce genre de situation dans la légèreté constante, mais pour ma part, ça m'est encore difficile dans certaines circonstances.

"Une main de fer dans un gant de velour" dit le proverbe.

Ps : pssstt ! Ce sujet n'est pas à sa place. ici c'est la partie technique sur l'utilisation du forum. hi hi !

Message édité par: sweetmusic, à: 2009/01/23 10:04

Parenthèse :

Ps : pssstt ! Ce sujet n'est pas à sa place. ici c'est la partie technique sur l'utilisation du forum. hi hi !

Voilà, je l'ai mis au bon endroit.

Françoise, j'en profite pour demander quelque chose : j'aime bien lire vos interventions mais je le ferais plus facilement si vous pouviez aérer un peu la présentation en utilisant la touche Entrée pour faire des paragraphes. J'espère que ma demande ne vous semblera pas trop incongrue...

Bonjour,

Pas d'état d'âme :
En gros, la légèreté commence lorsque la main est inférieure à l'impulsion. (idée d'auto-propulsion)

Dans toutes les vidéos présentant des chevaux manquant d'impulsion, soit ces chevaux sont effondrés sur leurs épaules soit, ils n'engagent pas assez.
Tout le monde ici connaît la différence entre une EED avec et sans impulsion......

Résultat :
sans impulsion,
Adieu l'idée de "légèreté"
(En avant, calme et droit) pour toutes les disciplines.

En réalité j'aurais dû appeler le premier sujet " l'impulsion fait peur"

Cher Piotr, à vos crayons!
Cordialement

"L'impulsion fait peur"

Oui oui et oui ! combien de fois je ne vois pas des gens passer leur temps à ralentir un cheval parce qu'ils ont peur de se faire embarquer ! Ou parce qu'ils ont peur que le cheval donne une foulée d'un bel allongement non demandé,...

Quelq'une de ce forum avait très bien parlé à ce sujet, mais je ne sais plus qui ni quoi exactement. Mais ça disait ceci en gros :
la légèreté s'est le moment où on est à la limite entre le cheval laissé libre et le moment où on pert le contrôle.

Je m'excuse auprès de cette personne de ne pas avoir retenu les mots exactes de sa sitation, mais c'est comme ça que je l'ai retenu.

pour la parenthèse:pas de problème nicole!suffit que je trouve les boutons adequats! mais je vais m'y efforcer! amicalement fs

bravo piotr!!!vous avez encore reussi a me faire rire! et ce soir, vu la sceance que m'a donné mon poulain, c'était pas gagné! merci! fs

A Laurence, qui a écrit :
« La légèreté, c'est le moment où on est à la limite entre le cheval laissé libre et le moment où on perd le contrôle. »

Est-ce que il ne s’agit pas des phrases suivantes dont vous parliez ?

Est-ce que je vais continuer à conserver mon cheval monté dans des limites de conception humaine susceptibles de provoquer de la rétivité?
La limite humaine serait aussi le « Non ! Ne fais pas çà » qui accompagne trop souvent l’éducation d’un enfant ; expression qui est transposée en direction du cheval.

Le « courage » de la légèreté à cheval est de savoir « rendre » alors que nous sommes toujours en train de « prendre ».

Lorsque je montais régulièrement à cheval, je savais n’être pas loin de la légèreté lorsque j’avais la sensation que le cheval allait m’échapper, alors qu’il montrait plutôt se tenir seul.
Mon plaisir résidait, au début de cette sensation qui pourrait paraître « désagréable », à ne pas céder à la tentation de me rassurer en reprenant.
Dans ma tête, je considérais ainsi me mettre du coté du cheval.

Sinon, cela se rapproche de votre phrase : « Oui, oui et oui ! Combien de fois je ne vois pas des gens passer leur temps à ralentir un cheval parce qu'ils ont peur de se faire embarquer ! Ou parce qu'ils ont peur que le cheval donne une foulée d'un bel allongement non demandé,... »
Et de la constatation que inconsciemment le cavalier modifie la locomotion de son cheval pour le mettre à sa mesure ou à cause d’exigences inadaptés à l’âge ou à la préparation physique.

Je pense aux jeunes chevaux placés trop vite sur des encolures trop hautes. Il faut relire la remarque de Bruno dans « Pour les amateur de rien. - 2009/01/23 18:58 ».

Amicalement.

Voilà, c'est celle-ci :
Lorsque je montais régulièrement à cheval, je savais n’être pas loin de la légèreté lorsque j’avais la sensation que le cheval allait m’échapper, alors qu’il montrait plutôt se tenir seul.

Elle était de vous ?