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Fuego XII - Dressage - Lexington WEG2010 - Juan Ma

72 réponses [Dernière contribution]
Webmaster
Déconnecté
Inscrit: 16/05/2011

Merci Philippe. D'après ce que je sais, la photo est signée Alizée Froment parce que c'est elle qui l'a prise, et donc ce n'est pas elle qui est à cheval...

Nicole LAHM - Webmaster

visiteur
Déconnecté
Inscrit: 11/06/2010

la photo est signée Alizée Froment parce que c'est elle qui l'a prise, et donc ce n'est pas elle qui est à cheval...

Cela ne veut rien dire ; sur son blog, presque toutes les photos où elle figure à cheval portent sa signature.
Exemple :

 

SINIGAGLIA Françoise
Déconnecté
Inscrit: 03/10/2007

dejà si j'ai bonne mémoire les muserolles croisées, combinées sont interdites en epreuves..(les pires a mon avis).
pourquoi ont les met? parce que c'est le reglement..
on apprend aussi que l'on doit pouvoir passer au moins un doigt entre le cuir et la peau du cheval..ce qui est plus que rare! effectivement comme le souligne JMB, c'est navrant de penser que la muserolle est là pour fermer la bouche des chevaux (qui se defendent comme ils peuvent des abus de mains inexperimentées.. au mieux; ou cruelles..au pire)
je vois ça tous les jours autour de moi.. essayer de lançer la discussion là dessus, c'est plus difficile que d'aller sur la lune..parce que pour le gros des troupes c'est plus facile et rapide de contraindre une bestiole recalcitrante (les chevaux ne crient pas!!) que de se questionner sur le desert technique et pratique de son équitation! alors serrage de muserolle, rênes allemandes ou gogue commandé , et éperons pour que "ça se tende".. et quand l'animal est en orbite autour de la carrière, les yeux exorbités..et les incisives dans le poitrail..tout le public est content!
c'est archi navrant!

Carole
Déconnecté
Inscrit: 16/09/2010

Pour ma part, jeune cavalière de dressage que je suis, je trouve cette reprise tout simplement époustouflante !
Je regardes régulièrement les reprises de haut niveau et je dois reconnaitre qu'elle est la toute première à me mettre les larmes aux yeux en plus de la chair de poule...
Je trouve extraordinaire de voir ce cavalier prendre un tel plaisir sur son cheval mais ce qu'il y a d'encore plus extraordinaire, c'est de voir le cheval prendre plaisir sous la selle de son cavalier... C'est tellement rare de voir un cheval s'éclater sur un carré...
Je ne vois en rien un phénomène de "cirque" dans le fait de caresser son cheval ou bien de montrer un changement de pied au temps avec les rênes dans une main. Je vois simplement un couple harmonieux et tellement heureux de cette complicité que tout le public a le droit de partager ça avec eux...
Il me semble que le dressage est un art et qu'il consiste a montrer une complicité réelle avec le cheval par des demandes infimes... Quoi de + explicite qu'un couple prenant un plaisir mutuel ?
Ceci n'étant que mon point de vue...
En ce qui concerne la muserolle (effet, beauté, etc...), j'ai eu à monter des allemands avec une muserolle tellement serrée... je n'ai pu prendre aucun plaisir en selle tellement cette oppression pour eux me déranger...
Peut-être que je monte trop avec mon coeur, mais c'est de loin la relation et l'équitation que je préfère...avec des chevaux bien dans leurs têtes et leurs sabots...

Message édité par: Carodress, à: 2010/10/22 15:27

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

Je lis souvent "le cheval heureux sous la selle", mais quels sont les signes indiquant un tel bonheur du cheval?

Qu'est ce qui distingue un cheval "heureux sous la selle" d'un cheval parfaitement gymnastiqué et dressé ?

 

SINIGAGLIA Françoise
Déconnecté
Inscrit: 03/10/2007

pour moi, le cheval heureux sous la selle commence par être heureux de voir arriver son cavalier: oreilles pointées, petit bruit de gorge..il est heureux de sortir du box ou du pré: il vient mettre son nez dans le licol; il se tremousse au pansage quand vous lui gratouillez ses endroits préférés!
il prends le mors tout seul et vous suis d'un pas alerte au montoir, il ne bouge pas au montoir, il accepte les demandes et même y repond avec empressement..il se grandit quand vous le felicitez chaudement, et quand vous descendez, que vous dessanglez, vous regardez ses yeux, ils sont doux, noirs et profonds!
c'est ce que j'ai la chance de vivre avec mes chevaux! ça vaut de l'or!
un cheval heureux est celui qui vient vers vous; vous attend tranquillement quand vous mettez des barres..
honnêtement, ça se voit! et ça existe des qu'on forme un couple et qu'on ne les trahi pas, qu'on les met jamais "dans le rouge", qu'on prend soin d'eux..
par contre je ne sais pas si c'est compatible avec la competition..parce que là, par le fait on est obligé de les bousculer un peu.

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Françoise écrit :
"par contre je ne sais pas si c'est compatible avec la compétition..parce que là, par le fait on est obligé de les bousculer un peu."

Votre "tableau de bord" est excellent.
Compétition ou pas, tout est dans la bonne synchronisation de l'effort progressif.
La réussite est dans le seuil du possible, non blessant. La progression entre le travail offert par le cheval et l'effort possible demandé par l'homme : tout un art où beaucoup même avec précautions chutent.
Pour assister ces hommes trop vite formés, on a pârfois recours au cardiofréquencemètre.

L'amateur le paiera toute la vie du cheval, le professionnel fera le change ...

Amicalement

Message édité par: BLB, à: 2010/10/23 16:18

 

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

Bruno dLB. écrit:

Compétition ou pas, tout est dans la bonne synchronisation de l'effort progressif.
La réussite est dans le seuil du possible, non blessant. La progression entre le travail offert par le cheval et l'effort possible demandé par l'homme : tout un art où beaucoup même avec précautions chutent.
Pour assister ces hommes trop vite formés, on a pârfois recours au cardiofréquencemètre.

Ouaip ben là voyez vous... je vous rejoins complètement.

;)

 

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

Françoise, ce que tu appelles "bonheur" je le qualifierais pour ma part de "bien-être".

Je ne sais pas en effet si pour "bonheur" il ne faut pas avoir une conscience de soi.

Bien-être : les endorphines suffisent.

Maintenant de bien-être, le cheval peut tout à fait à l'instant t+1 basculer dans le mal-être (incohérence, douleur musculaire, stress soudain...).

Et je me demande si cette arc vibrant du bien-être-mal-être ne fascine pas finalement l'équitant, l'obligeant à chercher la perfection, le contrôle de soi, de chaque intention, mouvement, demande, réaction..., dans sa proximité avec le cheval.

Les virtuoses seraient ceux qui ne feraient vibrer (on tend vers l'infini) que l'harmonique du "bien-être".

 

SINIGAGLIA Françoise
Déconnecté
Inscrit: 03/10/2007

bonheur.. bien être.. a mon sens l'un ne va pas sans l'autre..!
je vois très bien a la tête des chevaux s'ils le sont, ou pas.. et ça , je l'ai toujours su! pour les gens c'est plus compliqué, eux, ils dissimulent!
un cheval ne dissimule rien, il est toujours "cash" c'est aussi ce qui fait la richesse de la relation!