perfectionnement = robotisation ?
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Bon comme mon post légèreté n'a pas fait un bide et en a fait intervenir qlq un.. alors en voici un autre pour vous embeter :-))
en fait ... quand on travail un cheval .. à un moment ne pensez vous pas que ne passons nous notre temps à peaufiner simplement ... ce qui va infine le rendre comme un robot ....
Par essayer de prendre un expl plus parlant.
Admettons que le but est le piaffer et chg de pied au temps ,si on arrive à lui faire faire mais que tous n'est pas encore parfait ou ne le fait que durant un certain temps(piaffer) ou un certain nb de chgt .. .vaut-il la peine de travailler durant de longues heures pour peaufiner en sachant qu'on y arrivera est ce que cela vaut la peine ??? est que après avoir su obtenir si on continuons on ne tombe pas dans la robotisations et que ce qu'il nous a donner plus fraichement deviendra que de la répétition..
si on sait faire 3 ou 4 chg de pied au temps en faire 20 apporte t-il qlq réelement chose, si on sait le faire piaffer 10 battues faut-il en faire 100 ???
est-il important d'arriver à la perfection au prix de répétition ou est-il plus important qu'un fois qu'on arrive à le faire de se dire oui avec 1 an de répétion on pourra avoir plus mais à quel prix ?
A vos avis ?
la réponse d'Olivier est emprunte de bon sens.
Il y a cependant différentes configurations à étudier.
S'il s'agit d'un cheval en cours d'éducation, il est évident que les bases doivent être parfaitement acquises.Et pour ce faire, elles doivent être répétées jusqu'à "la perfection" (chacun se fixant ses objectifs et niveaux, d'où une perfection propre à chacun.).
Il est d'autre part des exercices qui préparent d'autres enchaînements.Il est donc essentiel de les répéter pour recueillir ensuite, naturellement, le fruit mûr................ainsi, je vais sans cesse chercher à améliorer la qualité d'une allure afin que la transition qui suit et l'allure qui vient ensuite soit la meilleure possible.Et à chaque répétition ou presque la qualité s'améliorera et le résultat sera meilleur.
Dans le cas d'un cheval dont je peux considérer que l'éducation est aboutie et qu'il est mené au plus loin en fonction de son potentiel( et du mien!), et si mon objectif n'est pas la compétition, la répétition sera juste pour me faire plaisir...............
Message édité par: KATZ, à: 2011/04/12 18:50
Si l'on travaille pendant de longues heures nos chevaux, c'est pour les familiariser avec une transition, les muscler dans l'effort propre à cette transition, les rassurer dans le risque d'une perte d'équilibre et aussi pour permettre au cavalier d'effacer ses gestes ou ses postures nuisibles.
Entrainer, c'est donner l'habitude de .....
Généralement, on demande un nouvel exercice à partir d'une progression.
Mais très rarement, les chevaux sont gymnastiqués pour leur donner une musculature plus harmonieuse et un équilibre sur le terrain varié et à partir de différentes postures. Qui peut le plus peu le moins.
Un cheval ainsi préparé demande moins de répétitions robotisantes......
Cordialement, bruno
Bonsoir,
Le cheval exécute l’exercice qui lui est demandé pour démontrer à son cavalier sa disponibilité.
En fait, l’exercice spécialisé, autre que le travail oublié de mise en forme musculaire dont parle Bruno, est un test et trop l’exécuter serait plutôt un manque d’assurance du cavalier, qui prend le risque d’une emprise exagérée dont il ne se rend pas forcément compte sur son cheval.
En vieillissant la vision de l’équitation change, je veux dire que l’expérience instaure une relation inévitablement plus simple avec le cheval.
L’image finale et précise de ce que l’on veut obtenir fait que l’on peut faire progresser son cheval sans l’abrutir avec des répétitions continues.
C’est une question de sérénité.
Amicalement.
Il me semble que dans "Souvenir equestre" d'Oliveira il dit après une représentation, aussi qlq chose du genre "crois tu qu'avec des années en plus je puisse faire mieux ou ...qlq choses du style mécanisé ou autres .." je sais plus exactement ... je vais regardé ce soir à moins que qlq'un la sous la main et puisse nous le dire....
Donc pour moi ...
Olivier "quel est la finalité du travail"
Perso la finalité n'est "que pour moi" ... même si je devrais la montrer
Je ne parle pas non plus d'un travail inachevé ... car on peut arrivé à tous les airs de grand prix sans pour cela que le cv soit à 100% parfait, que le cheval doit maintenir la posture soi disant idéal durant 15 min ....
c'est là que je veux en venir ... est que les derniers % pour la perfection ne sont pas au prix d'une certaine mécanisation robotisation ???
La recherche de la perfection professionnel, on voit ou cela même en competition ou pour éviter la moindre erreur on lobotomise un cv on rolkur on robotise .. aucun n'a fait un réel piaffer ..
La perfection pour moi n'est pas l'accomplissement parfait à 100 % durant 20 min ...
J'ai encore regardé en enregistrement de compet ...la majorité leur aides sont ultra visible les tensions la force utilisé également pour éviter la moindre erreurs ...
La perfection ne residerait-il pas une fois que l'on a atteint admettons tous les airs de grand prix à affiner nos aides que le cheval deviennent plus légé délicat qu'on àai une impression que le cavalier n'existe plus que le cheval le fait avec le moins de contrainte possible ... n'est-il pas préférable à ce que l'on piaffe 3 battues correct sans devoir lui planté les éperons à chaque battue et sans le soutenir devant que dans faire 10 dans ses conditions ....???
Et même si nous travaillons effectivement pendant des heures des années .... est ce qu'a un moment le temps à passer pour améliorer un certain point n'est plus que de la mécanisation ...
ET dans le fond, n'est ce pas aussi la même choses dès le début ... certain enrennent et met bas et rond le cheval ne pouvant sortir de cela puis on y va on pousse on pousse .. on ne cherche pas réellement la communication avec le cv mais sa réel soumission et les séances ne sont qu'une 1heure de travail de robotisation de mécanisation .... tandis que si on cherche à affiner la communication et pas le parfait à tout prix l'on avance plus en accord avec ce qu'est le cheval...
Oui philippe avec le temps ... tout change
Bon là je pense que vous allez dire il est fou il part dans tous les sens on comprend rien à ce qu'il dit .
... mais bon j'assume et merci de vos réponse
ET dans le fond, n'est ce pas aussi la même choses dès le début ... certain enrennent et met bas et rond le cheval ne pouvant sortir de cela puis on y va on pousse on pousse .. on ne cherche pas réellement la communication avec le cv mais sa réel soumission et les séances ne sont qu'une 1heure de travail de robotisation de mécanisation .... tandis que si on cherche à affiner la communication et pas le parfait à tout prix l'on avance plus en accord avec ce qu'est le cheval...
Je me permets de me joindre à votre échange.TANS
Je suis une jeune "vieille" cavalière débutante de dressage, mais je vous rejoins dans l'idée ...ma vision personnelle se rapproche de vos dernières paroles.
Je suis venue au dressage,non pas par désir de "perfectionnement à tout prix" mais pour "la communication" afin d'être le plus à l'écoute possible de mon cheval.
D'affiner encore et encore, le ressenti, les émotions, c'est je crois ce qui fait aujourd'hui ma passion envers cette discipline.
Et puis si l'on va plus loin...qui se robotise le cavalier ou le cheval ?
Quelle est la finalité du travail ?
S'il s'agit de présenter quelque chose au public, que ce soit en compétition ou en spectacle, il me paraît plutôt logique d'essayer d'approcher la perfection ; qui a envie de présenter un travail inachevé ? Je suppose qu'alors, lorsqu'on en arrive là, c'est peut-être le talent et la finesse psychologique qui feront la différence. Celui qui les possède risque probablement moins de mécaniser son cheval que celui qui en est privé.
S'il n'y a pas d'objectif professionnel, cela relève alors uniquement de l'état d'esprit du cavalier. Ce doit être tentant d'essayer de finir vraiment ce que l'on a commencé. Ce doit être plaisant de savoir s'arrêter pour protéger le cheval d'un risque de mécanisation.