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Perfect Piaffe?/Piaffer parfait?

16 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

This refers to the pictures displayed in Colonel Carde\'s Article. Those that are aimed at comparing the old school with the new school influenced by Baucher.

Decarpentry and Professeur at the piaffe are supposed to show the "Obvious" influence of Baucher. Could Colonel Carde explain why? Isn\'t the head too vertical to illustrate Baucher\'s 2nd method and the hind leg at stand too far back even for an horizontal piaffe.

Lt. Mollay on Chronos are supposed to show the piaffer of the old school. Is it typical for the piaffer of the old school to have the front leg at stand slanted back and the head that much in front of the vertical?

What is a perfect piaffe? Isn\'t it a piaffe that displays the noble carriage of the horse prancing (boasting)freely, and enjoying it?

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Ce message se rapporte aux illustrations de l\'article du Colonel Carde. Celles qui ont pour but de comparer la vielle école avec la nouvelle sous l\'influence de Baucher.

Decarpentry et Professeur au piaffer sont supposés montrer l\'influence "évidente" de Baucher. Est-ce que le Colonel Carde pourrait expliquer pouquoi? Le chanfrein n\'est il pas trop vertical pour illustrer la 2ème méthode de Baucher el le postérieur au poser n\'est-il pas trop en arrière même pour un piaffer horizontal?

Lt. Mollay sur Chronos illustre le piaffer de l\'école ancienne. Est-ce que le piaffer de l\'école ancienne inclus l\'inclinaison de l\'antérieur au poser et le chanfrein tellement en avant de la verticale?

Qu\'est-ce que c\'est un piaffer parfait? N\'est-ce pas un piaffer qui montre le port noble du cheval lorsqu\'il caracolle (fait le beau) librement, et y prend plaisir.



(par M. Kaplan)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Colonel Carde has not yet returned from the clinic he\'s been conducting in Italy. He will argument on these very interesting remarks as soon as he returns, early next week.

It would nevertheless - in the mean time - be interesting to have the remarks of our members or visitors of the site on this question!

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Le colonel Carde n\'est pas encore rentré du stage qu\'il donne en Italie. Il commentera ce propos dès plus intéressant dès son retour, en début de semaine prochaine.

D\'ici là, il serait intéressant d\'avoir l\'opinion des uns et des autres sur cette question!

(par allege-ideal)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

C\'est bien volontiers que je réponds à cette très intéressante question, en précisant cependant qu\'elle mérite un long développement et que je ne pourrai aborder que quelques aspects de ce sujet:

*Le piaffer est la forme la plus achevée du rassembler. Sa facture dépend donc de plusieurs éléments:
- la philosophie équestre de l\'écuyer,
- son expérience et son talent,
- la conformation du cheval.
Partant de là on peut dire qu\'un même cheval pourra montrer des piaffers différents, s\'il est monté par des cavaliers différents, ou si son cavalier s\'y prend différemment.

*Dépassant les querelles d\'écoles la FEI a défini, il y a longtemps, le piaffer comme un mouvement dans lequel la croupe s\'abaissant légèrement,et les jarrets actifs et bien engagés, donnent aux épaules et à toute l\'avant main une très grande légèreté et mobilité. (Article 415-)
Par ailleurs, et en conséquence, elle précise que les antérieurs s\'élèvent plus haut que les postérieurs....ce que l\'on voit rarement de nos jours, le plus haut niveau de la compétition nous montrant souvent des chevaux aux membres postérieurs plus élevés que les membres antérieurs, cette irrégularité, peu sanctionnée, étant par elle même une dérive intéressante à étudier.
Un bon piaffer sera donc jugé en fonction de la qualité de la disposition de l\'avant main et de l\'arrière main du cheval.

* Les piaffers du Lt Pollay et du général Decarpentry répondent, à peu de choses près, aux exigences de la FEI. Et les différences d\'influences se font sentir de la façon suivante:
- chez Chronos, les hanches s\'abaissent comme dans l\'école classique, mais la base de l\'encolure n\'étant pas assez relevée les antérieurs se posent trop en arrière, le cheval étant légèrement sous lui devant.Par ailleurs le fouaillement de queue trahit une contraction parasite de l\'arrière main et peu s\'expliquer par le pincement de l\'éperon d\'un bas de jambe trop reculé.
- chez Professeur,on assiste à un beau geste de l\'antérieur, conséquence de la recherche de la légèreté des épaules, le postérieur étant correctement élevé . Mais la croupe ne s\'est pas abaissée.Comme pour Chronos, le dos est contracté et la bouche sèche.

le piaffer idéal est donc celui chez lequel les dispositions de l\'avant et de l\'arrière main seront conformes au standard du règlement. La très belle photo de Catherine Henriquet, illustrant l\'article 401 de notre site, montre un mouvement proche de la perfection.

(par colonel Carde)

Anonyme
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Merci de votre réponse succincte qui couvre bien le point de vue académique de ma question. C\'est vrai; sur ce sujet on peut greffer de nombreux aspects du dressage et de l\'art équestre.

Ce qui m’inquiete le plus dans l\'appréciation académique de la qualité du piaffer c\'est l\'attention portée sur l\'élévation de la diagonale au soutien au détriment de l\'elasticité de la diagonale à l\'appui.

Quel que soit le niveau de l\'élévation de la diagonale au soutien, il me semble que l\'aisance et la beauté du cheval au piaffer émergent seulement quand un moment de suspension élastique peut être observé deux fois par foulée.

Je définis la suspension élastique comme la phase où aucun membre ne supporte le poids du corps et les bords des sabots touchent à peine le dessus de la couche souple du sol. La suspension complète serait le cas idéal, difficile à discerner, où pour une infime fraction de seconde aucun sabot ne touche le sol.

Je suis de plus en plus convaincu que c\'est en développant la qualité de cette suspension élastique qu\'éventuellement le piaffer peut approcher la perfection, voir même devenir idéal. Dès que la suspension élastique disparaît le movement devient terne et manque de synchronisation. Je suis donc déçu que le règlement ne mentionne pas clairement cet attribut de la qualité du piaffer.

J\'aime beaucoup la photo de Catherine Henriquet sur Spartacus au piaffer qui illustre l\'article 401 de ce site. Spartacus a l\'air comfortable; son antérieur à l\'appui est presque vertical. Je suis sure qu\'un vidéotape montrerait qu\'il a là davantage d\'elasticité dans sa suspension que si ses hanches étaient plus basses et son antérieur au soutien était plus élevé. Pouquoi? Parce que comme Chronos, la contraction de ses épaules abaisserait la base de son encolure et son antérieur à l\'appui se poserait plus en arrière de la verticale. En fait, il adopterait une position préparatoire aux airs relevés ce qui sacrifirait l\'élégance de son piaffer.

Après tout, le piaffer idéal n’est il pas la choréographie du «port noble du cheval»? C’est à dire l’attitude qu’il adopte lorsqu’il montre son plaisir en caracolant sur place.

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Thank you for your succinct answer that covers well the academic point of view of my question. It is true; on this subject we can graft many aspects of dressage and equestrian art.

What worries me the most in the academic appreciation of the quality of piaffe is the attention given to the height of the elevated diagonal at the expense of the elasticity of the diagonal at stand.

Whatever is the height of the elevated diagonal, my observations indicate that the ease and the beauty of the horse at piaffe emerge only when a moment of elastic suspension can be observed twice in each stride.

I define elastic suspension as the phase when none of the legs bear the weight of the body and the toes of the hooves barely touch the top of the soft footing. Full suspension would be the ideal case, difficult to observe, where for a tiny fraction of a second no toe touches the footing.

More and more, I am convinced that it is through the development of the quality of this elastic suspension that eventually piaffe could approach perfection, even become ideal. As soon as the elastic suspension disappears the movement becomes dull and lacks synchrony. I am therefore disappointed that the rules do not mention clearly this attribute of the quality in piaffe.

I like a lot the picture of Catherine Henriquet on Spartacus at piaffe that illustrates Article 401 on this site. Spartacus looks comfortable; his front leg at stand is almost vertical. I am sure that a videotape would show that he has there more elasticity in his suspension than if his haunches were lower and his elevated front leg was higher. Why? Because, like Chronos, the contraction of his shoulders would lower the base of his neck and his front leg at stand would lean more behind the vertical. In fact, he would adopt a readiness position for the airs above the ground that would sacrifice the elegance of his piaffe.

After all, isn’t ideal piaffe the choreography of the “noble carriage of the horse”? I.e., the attitude the horse adopts when he shows his pleasure by prancing on the spot.






(par Michel Kaplan)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011


Il est exact que "la suspension élastique" dont vous parlez donne une touche de perfection au piaffer. Les allures de nos chevaux de sport actuels se caractérisent, au trot, et au galop par le rebond ( alors que dans l\'équitation classique ancienne elles étaient marchées), sinon elles sont" rompues". Il est donc bien normal qu\'au passage et au piaffer on retrouve ce rebond, qui n\'est que la manifestation d\'un cheval dont l\'impulsion se libère en totalité, ce qui est possible si elle n\'est contrariée ni par manque d\'équilibre ni par manque de légèreté.

(par colonel Carde)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Votre accord me réjouis. Cela fait plaisr de communiquer avec un écuyer compétent.

Donc le piaffer de l\'école ancienne était " marché " alors que celui de l\'école nouvelle a " une touche de perfection " grâce à la suspension élastique. Et, c\'est grâce à la légèreté que l\'on peut observer ce " rebond qui ", d\'après vous, " n\'est que la manifestation d\'un cheval dont l\'impulsion se libère en totalité ". Voici ma question. A quel point la souplesse des épaules du cheval -recerchée par l\'école nouvelle- contribue t\'elle à la perfection du piaffer?

J\'ai eu la chance inouïe de monter quelques chevaux dont le piaffer était très correct et avait de la suspension élastique. La première fois, ce qui m\'a surpris le plus c\'est le calme du dos du cheval en dépit de l\'activité des membres. Une sensation inoubliable qui a inspirée ma recherche d’une équitation correcte. Un calme reconnu par L\'Hotte et par Steinbrecht que beaucoup de cavaliers de sport semblent ignorer. D\'où une autre question? Les cavaliers auraient-ils besoin de sentir dans leur assiette la preuve de ce mouvement qui n\'est détectable qu\'au niveau des vibrations subtiles?

Le rebond jaillit du tremplin formé par les trois phalanges de l\'extrêmité inférieure des membres. Phalanges qui souffriraient si elles devaient projetter vers le haut tout le poids du cheval. C\'est donc la souplesse de la partie supérieure des membres qui doit absorber les déplacements vers le haut. Dans les postérieurs cette souplesse vient de la fermeture des articulations et de l\'abaissement des hanches. Dans les antérieurs ne vient-elle pas principalement de la souplesse de la connection des épaules?

En général lorsque les parties supérieures des jambes sont contractées les pâturons sont raides. Trop souvent les cavaliers acceptent la rigidité des pâturons comme un défaut de conformation qui justifie la difficulté, voir l\'impossibilité, d\'assouplir les épaules et les hanches du cheval. Tandis que c\'est le recours à la force dans toutes les phases de la domestication du cheval, et le manque de légèreté dans son entraînement et dans sa monte qui sont les causes principales de sa raideur. Raideur qui s’étend de la nuque aux pâturons et empêche la suspension dans la plupart des performances du piaffer.

(par M. Kaplan)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Your agreement pleases me. It is a pleasure to communicate with a competent trainer.

Thus, piaffe from the old school was " walked " while in the new school it has a "touch of perfection" thanks to the elastic suspension. And, it is thanks to lightness that we can observe this "bounce that", according to you, "is nothing but a manifestation of a horse whose impulsion is totally freed". Here is my question. To what extent does the suppleness of the shoulders -sought by the new school- contributes to the perfection in piaffe?

I have had the incredible opportunity to ride a few horses whose piaffe was very correct and had elastic suspension. The first time, I was mostly surprised by the stillness of the back of the horse in spite of the activity of the legs.
An unforgettable feeling that has guided my search for a correct equitation. Stillness acknowledged by L\'Hotte and Steinbrecht that many sport riders seem to ignore. Here is another question. Do riders need to feel through their seat the proof of the motion that is only detectable as subtle vibrations?

The bounce spurts from the springboard formed by the three phalanges at the lower extremity of the legs. Phalanges that would hurt if they were thrusting upward the whole weight of the horse. Therefore the suppleness of the top part of the legs must absorb the lift. In the hind legs that suppleness comes from the closing of the articulations and the lowering of the haunches. In the front legs doesn\'t it come mostly from the suppleness of the connection of the shoulders?

Usually when the top parts of the legs are contracted the pasterns are stiff. Too often the riders accept the stiffness of the pasterns as a conformation fault that justifies the difficulty, see the impossibility, to supple the shoulders and the haunches of the horse. While it is the use of force in all the phases of the domestication of the horse, and the lack of lightness in his training and riding that are the main causes of his stiffness. Stiffness that spreads from his poll to his pasterns and prevents the suspension in most of the piaffe performances?

(par M. Kaplan)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Votre question conduit à plusieurs interrogations:
- la souplesse des épaules contribue-t-elle à la perfection du piaffer? Même s\'il faut se montrer prudent lorsque l\'on traite de mécanique équestre (domaine qui n\'a pas fini de livrer ses secrets), je réponds affirmativement. La souplesse des épaules est fonction de l\'harmonie musculaire que le cavalier aura su obtenir. Celle-ci est affaire de tact équestre.

-faut-il sentir dans son assiette le mouvement du dos du cheval? Oui, bien sûr. On se souviendra qu\'un maître dans l\'art de faire piaffer les chevaux, N.Oliveira, disait qu\'au piaffer et au pasage: "la ceinture du cavalier doir être très décontractée et que son dos doit bien sentir le dos du cheval."

-la raideur des paturons? La raideur d\'une partie du corps se communique automatiquement à l\'ensemble du corps. C\'est ce qui rend difficile la pratique équestre dans la combinaison de la souplesse et de l\'activité. Seule la légèreté le permet. Mais la légèreté est, entre autres, affaire d\'équilibre...

(par Colonel Carde)

Anonyme
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Your questions lead to several others:

- does suppleness of the shoulders contribute to the perfection in piaffe? Even if one ought to be cautious when talking about equestrian mechanics (field which has not yet delivered all its secrets), my answer is definetely yes. Suppleness of the shoulders depends on the muscular harmony the rider can obtain. This is a matter of equestrian tact.

- Do riders need to feel through their seat the mouvements of the horse\'s back? Yes, of course. We shall remember that a master in the art of getting horses into piaffe, N.Oliveira, said that in piaffe and passage, "the rider\'s waist must be very relaxed and his back must feel the horse\'s back".

-stiffness of the pasterns? Stiffness in one part of the body is automatically spread to the rest of the body. This is what makes equestrian practise difficult in the combination of suppleness and activity. Only lightness will enable this. But lightness is, among other, a matter of balance...

(par Colonel Carde)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

C’est avec grand plaisir que je continue notre dialogue.

Ma recherche dans la mécanique équestre confirment que la souplesse des épaules est essentielle à créer un beau piaffer. Bien sûre elle dépend en grande partie du tact équestre. Mais, je peux confirmer que des manipulations précises y contribuent d\'une façon complémentaire. Toutes autres choses égales, plus les cavaliers ont de tact plus leurs chevaux sont faciles à manipuler. Toutefois mes tests montrent qu\'il y a toujours de la souplesse à gagner par la manipulation. Les résultats et les compliments des cavaliers le confirment.

Le mouvement du dos ne devient très subtile que dans le piaffer idéal. D’après son ami Michel Henriquet, Nuno Oliveira avait une grande finesse et ressentait même les plus subtiles mouvements des chevaux qu’il montait. Je crois que c\'est le Général L\'Hotte qui a écrit: "Dans la légèreté parfaite, les réactions ressenties sous l\'assiette deviennent semblables à des ondes d\'une eau calme qui se propagent sous elle." Et, Gustav Steinbrecht:"Les mouvements de haut en bas du cheval qui piaffe bien sont si doux en dépit de toute son énergie que la connection entre le siège et le dessus de la selle n\'est jamais relâchée." C\'est ce genre de mouvement du dos du cheval que j\'ai resssenti pour la première fois en 1954 à Oxford sur 4 chevaux extrèmement bien entraînés par un écuyer retraîté de l\'Ecole Espagnole de Vienne. J\'ai hônte d\'avouer que je ne me souviens pas de son nom. Il prétendait que ses chevaux, un Hollandais et 3 Lippizzans dont un noir, étaient mieux entrainés que ceux de Vienne. Les mirroirs reflètaient des piaffers superbes bien que leur dos bougeait à peine. Une sensation inoubliable!

"La raideur d\'une partie du corps se communique automatiquement à l\'ensemble du corps." C\'est vrai. Heureusement pour les chevaux et pour les cavaliers la connection des épaules a toujours un peu d\'élasticité. Lorsque les épaules sont très assouplies l’ensemble des 3 phalanges sous le boulet a aussi tendance à devenir plus flexible. Dans le piaffer idéal les boulets des antérieurs se déplacent de plusieurs centimètres entre leur position basse (au plus fort de l\'appui) et leur position haute (au plus haut de la suspension élastique) juste avant que la jambe se plie. Ce nombre de centimètres qui varie d\'un cheval à l\'autre est bien supérieur au mouvement du dos que L\'Hotte et Steinbrecht décrivent et à ce que je ressentais quand le piaffer était idéal. Pendant que la jambe est maintenue verticale c’est la souplesse des épaules qui amortit le mouvement du dos. La mécanique équestre le confirme.

(par M. Kaplan)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011


I take a great pleasure in continuing our dialog.

My research in equestrian mechanics confirms that the suppleness of the shoulders is essential in creating a nice piaffe. Of course, it depends for a great part on equestrian tact. But, I can confirm that precise manipulations can contribute to it in a complementary manner. Everything else being equal, the more the riders have tact the easier it is to manipulate their horses. However my tests show that there is always some suppleness to be gained by manipulation. The results and the compliments of the riders confirm this.

The movement of the back becomes very subtle only in the ideal piaffe. According to his friend Michel Henriquet, Nuno Oliveira had a great finesse and felt the subtlest movements of the horses he rode. I think it is General L\'Hotte who wrote "In perfect lightness, the reaction felt through the seat aid becomes similar to still water waves that would run under it." And, Gustav Steinbrecht: "The up and down movements of the well piaffing horse are so soft in spite of all its energy that the connection between the seat and the pad is never loosened at any moment." It is that kind of movement of the horse\'s back that I felt for the first time in 1954 in Oxford on 4 horses extremely well trained by a retired trainer from the Spanish School of Vienna. I am ashamed to confess that I don\'t remember his name. He claimed that his horses, one Dutch and 3 Lippizzans one of them black, were better trained than those in Vienna. The mirrors reflected superb piaffes even though their back hardly moved. A memorable experience!

" Stiffness in one part of the body is automatically spread to the rest of the body. " It is true. Fortunately for the horses and the riders the connection of the shoulders has always a little bit of elasticity. When the shoulders are very supple the group of 3 phalanges below the fetlock tends also to become more flexible. In the ideal piaffe the front fetlocks move over several centimeters between their low position (at the heaviest of the stand) and their high position (at the peak of the elastic suspension) just before the leg starts to fold. This number of centimeters that varies from one horse to the other is much higher than the movement of the back that L\'Hotte and Steinbrecht describe and than what I felt when piaffe was ideal. While the leg is held vertical it is the suppleness of the shoulders that dampens the movement of the horse’s back. The equestrian mechanics confirms it.

(par M. Kaplan)