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D´où vient la décontraction?

18 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Chez l´homme la décontraction ne part pas de la bouche, mais elle y aboutit : il est donc vain de s´imaginer qu´en faisant saliver et déglutir un cheval on va réussir à le décontracter: en effet, salivation et déglutition, en dehors de la mastication et de la déglutition du bol alimentaire sont des fonctions reflexes et involontaires : pour que ces fonctions s´effectuent d´une manière naturelle, il faut que rien ne puisse en entraver le rythme ( une fois par minute environ), le volume ( salivaire) et le déroulement( seul moment où les dents sont en contact). La décontraction vient du corps et arrive à la bouche, mais en aucun cas dans le sens contraire.En fait, ce n´est que lorsque le cheval est décontracté de la queue jusqu´à la nuque que l´on peut recueillir la décontraction dans la bouche du cheval. Ce que l´on appelle une cession de mâchoire s´exprime alors( peut alors seulement s´exprimer) : une amorce de déglutition pendant laquelle le dos de la langue s´arrondit et vient épouser le palais : on retrouve le même mouvement de langue lorsque l´on se recentre pour parler.

(par Sylvie Anduze-Acher)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Sylvie,
Ce que vous dites est peut être vrai pour un cheval monte avec un bosal. Mais dans le cas du cheval qui a un mords dans la bouche la décontraction de la langue peut être obtenue grâce à un léger contact avec la main; c´est comme cela que la décontraction de la bouche peut être obtenue même lorsque le cheval est contracté au point de retenir sa respiration.
Comme je l´ai déjà dit, si quand je manipule un cheval il se ferme au point de retenir sa respriration, et si je veux qu´il se décontracte, je n´ai qu´à touché le côté de sa langue pour qu´il machouille et recommence à respirer.
Pour les humains, je pense que les inventeurs de la tétine ou de la sucette seront d´accord que leurs inventions décontractent.
Amicalement, MK
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Hello Sylvie,
What you say may be true for a horse ridden in a Bosal. But in the case of the horse who has a bit in his mouth the relaxation of the tongue can be obtained thanks to a light contact with the hand, and it´s the way to get the relaxation of the mouth even when the horse is contracted to the point of holding his breath.
As I said before, when I manipulate a horse, if he shuts off to the point of holding his breath, and if I want him to relax, I only have to touch the side of his tongue for him to start to chew and resume his breathing.
For humans, I believe that the inventors of pacifiers or of lolly pops will agree that their inventions are relaxing.
Regards, MK

(par Michel Kaplan)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

Pour l´homme
Sans oublier les méthodes de relaxation basé sur la décontraction de la mâchoire.

(par Auteur anonyme)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

J´ajouterais à ce qu´a écrit Michel que lorsque le cheval prend l´habitude de faire une cession de mâchoire à la plus légère tension des doigts il entretien de lui-même sa décontraction et son équilibre, par un processus physiologique actif en quelque sorte.

De plus, la mobilité de la mâchoire permet au cavalier d´user d´une force minimale dans ses aides ce qui évidemment est propice à la décontraction de l´ensemble.

Enfin, la décontraction de la mâchoire offre au cavalier le moyen de constater l´équilibre de son cheval et donc de vérifier et d´améliorer la justesse de ses aides - ce qui est important pour nous autres pauvres mortels :-) et l´adaptation de ses demandes aux capacités du moment de son cheval.

La méthode qui demande la décontraction PREALABLE de la mâchoire du cheval, et son entretien permanent, non seulement préserve l´intégrité du cheval, et permet d´atteindre la légèreté, mais encore elle est à mon avis la seule méthode qui fasse progresser le cavalier en même temps que son cheval.

Amicalement,
Hervé

(par Hervé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Ce à quoi on me répond : le cheval est dans une fausse légèreté, il ne se "tend" pas ... Partout j´entends que le (jeune) cheval doit aller chercher le "contact" franc sur son mors, encolure étendue vers le bas, sinon, il n´est pas tendu. Mimi, si je lui demande de tendre ses rênes, commence à s´appuyer, c´est bien qu´il y a une contraction ? Alors on me dit qu´il faut irrémédiablement en passer par cette étape ...

Or, Bernard Chiris, dans son ouvrage ne parle jamais d´appui du jeune cheval, mais d´un contact léger, pas plus qu´il ne parle d´étendre l´encolure ... d´ailleurs. On déroule ce que l´on a enroulé, mais l´encolure basse n´est pas une base de travail.

Mimi travaille encolure soutenue (pas trop haute), sur un ramener modéré mais en étant galante dans sa bouche, en avant des jambes et dans la main. Elle est légère, mais on me dit dans ce cas, pas tendue ...

Alors je ne comprends plus ...

Qu´est-ce que la tension exactement ?

La légèreté ne serait possible qu´après de longs mois de travail avec un cheval qui s´appuie sur ses rênes, se servant de la main comme d´une béquille ?

J´ai un peu de mal à exprimer ce que je veux demander, si ce n´est pas clair, n´hésitez pas à demander des précisions.

Merci de m´accorder quelque attention, je suis en plein nauffrage ...

Bien à vous.

(par Patricia Clair)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Calèche

Le Meneur n’envisage pas de retenir son Attelage avec ses bras, mais par la cohérence de son talent d’éducateur.
Les rênes ne sont un moyen de communication. Pour vous porter 20 minutes ou 80 km le cheval a besoin d’un dos, bien positionné, et de s’en servir comme d’un ressort pour effectuer ses mouvements. La musculation des rênes donnent des résultats aléatoire. A tout instant dès que le cheval est bien, rechercher l’absence de tension. Les rênes tendues on s’en fout. Comprenez, le moins souvent possible, jusqu’à pas du tout. Les rênes flottantes ne devraient pas vous choquer. Try to think about it. Je vous laisse mâchouiller la dessus.
Vous allez y arriver.

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Carriage

The carriage leader doesn’t think about keeping his « Attelage » with his arms, but by the coherence of its talents as educator. Reins are only a way of communication. To carry you 20 minutes or 80km a horse needs a well positionned back, and to use it has an arises to make its moves. Musculation of reins give random results. As soon as horse is good, look for no tension reins. Tended reins we don’t care about. Understand, less often as possible, until not at all. Floting reins should not shock you. Essayez d’y penser. I let you chew on this.
You will succeed on it.


(par Mick Hunter)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour

Patricia

"Partout j´entends que le (jeune) cheval doit aller chercher le "contact" franc sur son mors, encolure étendue vers le bas, sinon, il n´est pas tendu."

Partout on voit des chevaux sur les épaules, des chevaux qui tirent, raides, triste, sans brillant, insensibles aux aides, avec des problèmes de locomotion, qui ne progressent pas ...

Bonne soirée pierre

(par pierre)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Merci de vos réponses, cela me conforte question travail de Mimi.

Mais la question sous-jacente est :

Qu´est-ce alors que la tension ?

Moi, je la ressens comme ceci : un cheval devant les jambes, un dos ferme sur lequel je ne rebondis pas, au contraire d´un dos creusé qui désorganise l´assiette et sur lequel il faille faire de gros efforts (serrer les jambes) pour tenir d´applomb. Mimi creuse le dos à certains moments en extérieur, quand la curiosité ou le défi prend le dessus : tête haute, chanfrein a peine abaissé, elle doit certainement avoir ainsi une vision très panoramique, pouvoir remplir ses naseaux des odeurs qui l´intéressent et surtout se sentir "impressionnante" en taille. Elle peut accompagner sa prestation d´une brusque expiration de l´air (terriblement impressionnant), queue en trompette et se mettre au passage ; là, je sais ce qu´est un dos creux ... j´attends que l´émotion retombe.

Il faudrait paraît-il transpirer pour monter à cheval correctement ...

Moi, je ne transpire pas, sauf si je lâche exceptionnellement Mimi à l´extérieur au trot allongé, mais c´est principalement dû à mes efforts pour ne pas la gêner ...

Je me sens un peu martienne, mais si vous me dites que je suis sur la bonne voie et que je peux savourer le plaisir égoïste d´une communication fine et légère, sans abîmer mon cheval, j´aurai davantage confiance en moi.

Cette notion de fausse légèreté me hante ... Quand on a un tel cheval, on se demande si on le mérite.

Bien à vous

(par Patricia Clair)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

"Il faudrait paraît-il transpirer pour monter à cheval correctement": encore une idée fausse avancée pour faire"accepter" "une mauvaise equitation aux cavaliers.
L´équitation est une relation qui se crée avec un autre être vivant: il peut y avoir des tensions( comme dans tout couple), des incompréhensions, mais on doit toujours rechercher l´harmonie des corps et des coeurs.
Ce peut être aussi un sport, mais c´est le cheval qui en est l´athlète: le cavalier est alors comme le chien qui guide l´aveugle.
Amicalement; yves katz
..............
" It would be good to perspire to ride horsecorrectly ": another idea distorts advanced to make "accept" " a bad equitation to the riders.
The equitation is a relation which builds up itself with another human being: he can have tensions there (as in any couple), incomprehensions, but we always have to look for the harmony of bodies and hearts.
It can be also a sport, but it is the horse which is the athlete: the rider is then as the dog which guides the blind person.
Friendly; yves katz

(par yves katz)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Patricia,

Vous écrivez "Mimi travaille encolure soutenue (pas trop haute), sur un ramener modéré mais en étant galante dans sa bouche, en avant des jambes et dans la main" - que vous faut-il de plus ? L´approbation de gens qui n´ont aucune idée de ce qu´est la légèreté mais qui prétendent connaître la fausse légèreté ? Qu´ils vous montrent d´abord des chevaux légers avant de vous critiquer.

Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,
pour ma part, s’il parait évidant que l’équitation n’est pas que « larmes et sueurs », si en effet la pratique de l’équitation sportive est un choix parmi d’autres, il me semble n’est en moins que tomber dans l’excès inverse est aussi dangereux :

L’équitation reste une activité d’expression corporelle et en tant que telle demande quelques efforts physiques de concentration, de précision, de coordination, d’écoute…
Apprendre ce langage que l’on nomme équitation est un acte assez demandant qui modifie celui qui s’y adonne. Modifications qui seront aussi d’ordre physique (on fait travailler des muscles et des articulations d’une façon qui n’existe QUE lorsque l’on est sur l’animal).
Je pense que toutes personnes ayant eu la chance de travailler avec Peteris Klavins et son préparateur physique en sont convaincu…et ont bien dormit après (comme le dit Nicole).

Quand à l’équitation sportive, si l’athlète premier est sans conteste le cheval, la moindre des chose que doit faire le cavalier est de se « gymnastiquer » suffisamment pour ne pas gêner sa monture et, pourquoi pas, l’aider dans l’effort.

(par julien gouz)