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Cher Pierre
Dans les propos de Baucher que vous relatez, il est considéré que les résistances des extrémités sont mutuellement les unes pour les autres causes et effets, et il en est déduit, comme si c´était évident, que l´on puisse "les combattre les unes par les autres". ?
Les résistances dans l´arrière-main n´auraient-elles que pour seule origine possible des roideurs de la mâchoire et de l´encolure, et réciproquement...?
Je pense pour ma part qu´il y a avantage à considérer les "résistances" de la mâchoire, de l´encolure et de l´arrière-main qui peuvent se présenter, en les "recadrant" dans un contexte prenant en compte certaines "considérations physiologiques" relatives aux objectifs recherchés de développement musculaire et d´éducation du jeune cheval ainsi que prenant en compte certaines variables relatives au "fonctionnement propre" du cavalier.
Je m´explique. Si l´on considère les "conditions initiales" d´un processus de travail visant à amener un jeune cheval au Rassembler, (sans parler de vices de conformation...), le cheval présentera dès le départ une certaine souplesse et une certaine musculature de l´ensemble tête/encolure et de l´arrière-main, ainsi que certaines "lacunes physiques et d´apprentissage" en regard des "conditions à obtenir" pour la réalisation effective du Rassembler, conditions initiales sur lesquelles peuvent apparaître et se greffer des "résistances" de nature à entraver le processus de travail envisagé.
A priori, pour accéder au Rassembler, il y aura donc lieu d´une part à éduquer le cheval à relever à la demande du cavalier son encolure avec un certain ramener, sachant qu´il faudra pour cela une "progression assouplissante" de la flexion de nuque dans la décontraction de la mâchoire, progression qui peut être contrariée notamment par des résistances à la main ou des crispations musculaires en interaction avec d´autres pouvant survenir par exemple dans l´arrière-main, et par ailleurs, il y aura lieu de développer progressivement une capacité musculaire adaptée à soutenir/propulser la masse du couple cavalier/cheval dans l´engagement, sachant que certaines "résistances" à ce développement peuvent apparaître au niveau de l´arrière-main, générées notamment par la présence et le mode de fonctionnement du cavalier sur le dos de sa monture ou par sa manière de "composer" avec l´ensemble bouche-tête-encolure.
Dans cette perspective, et sans pour autant soutenir une conception "Bauchériste" de "combattre en commençant par l´avant des résistances aux deux extrémités qu´il faudrait annuler", si un cavalier est en mesure d´accompagner les différentes allures de sa monture sans "induire des résistances" dans le dos ou l´arrière-main du fait de son propre fonctionnement, il est alors en situation de pouvoir débuter l´éducation progressive au ramener non pas en "détruisant" des résistances mais en évitant leur installation, par des sollicitations progressives et mesurées en veillant à préserver la décontraction de la mâchoire, tout en "travaillant déjà" au renforcement de l´arrière-main.
Si par contre, du fait de son fonctionnement propre, le cavalier induit involontairement des "résistances" dans l´arrière-main, cela risque fort de "compliquer" le processus d´éducation/assouplissement vers le ramener avant même de le commencer, les crispations de l´arrière-main pouvant générer à distance des crispations associées au niveau de l´encolure et de la mâchoire.
Par ailleurs, à mon avis, une "hypothétique" décontraction de la mâchoire obtenue dans ce cas de figure a bien peu de chances d´induire, "par réciprocité", une disparition consécutive des résistances à l´extrémité opposée, si leur "cause première" reste inchangée...
A vous lire dans votre second message, il me semble que l´expérience personnelle que vous relatez est plus en correspondance avec le premier cas de figure que j´évoque qu´avec le second.
En conclusion et en réponse à votre question en titre de sujet, par où commencer?, je préconiserais pour ma part de commencer comme vous si l´on sait "travailler en balancier global", et d´apprendre à "fonctionner" en balancier global si l´on ne sait pas déjà...
Cordialement
PK
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Dear Pierre
In the comments of Baucher which you tell, it is considered that the resistances of the extremities are mutually the ones for the others the causes and the effects, and it is deducted from it, as if it was evident, that we can "fight them the ones by the others" ?
Would the resistances in the back-hand have for only possible origin the rigidity of the jaw and of the neck, and vice versa... ?
I think for my part that there is advantage to consider the "resistances" of the jaw, of the neck and of the back-hand which can appear, by "reframing" them in a context taking in account certain "physiological considerations" relative to the seeked objectives of muscular and educational development of the young horse as well taking in account certain variables relative to the "own functioning" of the rider.
I explain. If we consider the "initial conditions" of a working process aiming at bringing a young horse to Collection, (without speaking about comformation´s problems...), the horse will present from the beginning a certain flexibility and a certain muscular constitution of the set head/neck and of the back-hand, as well as certain "physical and learning gaps" compared to the "conditions to be obtained" for the actual realization of Collection, initial conditions on which can appear and be transplanted "resistances" in nature to hinder the envisaged process of work.
A priori, to reach to collection, it will thus take place there on one hand to educate the horse to raise at the request of the rider its neck with a certain ramener, knowing that it will be necessary for it, a "softener progress" of the flexion of the pool in the looseness of the jaw, progress which can be notably thwarted by resistances to the hand or muscular tensings in interaction with others being able to arise for example in the back-hand, and besides, it will there take place to develop gradually a muscular capacity adapted to support/propel the mass of the couple rider/horse in the engagement, knowing that certain "resistances" in this development can appear at the level of the back-hand, notably generated by the presence and the mode of functioning of the rider on the back of his horse or by his way "to compose" with the set mouth-head-neck.
In this perspective, and without supporting for all a "Bauchériste" conception of "fighting by beginning by the front resistances in both extremities which it would be necessary to cancel", if a rider is capable of accompanying the various gaits of his horse without "infering resistances" in the back or in the back-hand because of his own functioning, he is then in situation to be able to begin the progressive education to ramener not "by destroying" resistances but by avoiding their installation, by progressive and moderate requests by watching to keep the looseness of the jaw, quite there "already working" on the strengthening of the back-hnad.
If on the other hand, because of his own functioning, the rider infers involuntary "resistances" in the back-hand, it risks hardly "to complicate" the process of education/softening to ramener even before beginning it, the tensings of the back-hand being able to generate at distance associated tensings at the level of the neck and of the jaw...
Besides, to my opinion, an "hypothetical" looseness of the jaw obtained in that case of figure indeed has few chances to infer, "by reciprocity", a consecutive disappearance of the resistances in the opposite extremity, if their "first cause" remains unchanged...
To read to you in your second message, it seems to me that the personal experience which you tell is more in correspondence with the first case of figure that I evoke than with the second.
In conclusion and in answer to your question in tittle of subject, where to start?, I would recommend for my part to begin as you if we know how to "work in global swing", and to learn "to function" in global swing if we don´t already know...
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Bonjour,
Pour sortir de Baucher =
"" Pour redresser un cheval il faut agir sur l´avant main et non sur les hanches ""
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Beudent
"" Le relévement de l´encolure constitue un des points fondamentaux de l´équitation, le meilleur moyen de régler la vitesse du cheval et d´ abréger immensément la durée du dressage ""
Gustave Le Bon
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"" l´ encolure haute, c´est les jarrets qui s´engagent aisément sous la masse, c´est la hauteur des actions de l´avant-main la première condition du bon équilibre ""
Fillis
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Cher Peteris,
Lorsque j´observe des cavaliers au galop, si ils ont un cheval qui est naturellement équilibré, qui a donc un beau galop " basculé ", ils se lient à ce galop et ont donc un mouvement "" de balancier global "" naturellement.
Ce geste est à intégrer sur des chevaux, qui je m´excuse, ont de mauvaises allures.
Trés cordialement
Serge
(par Serge)
Bonjour Serge
vous proposez une "méthodologie" qui va simplifier grandement les apprentissages gestuels du cavalier.
Y´a qu´à se lier au mouvement du galop, et vous savez naturellement vous lier au mouvement du galop...
Y´a qu´à fonctionner en balancier global, et vous savez naturellement fonctionner en balancier global...
Cordialement
PK
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Hello Serge
you propose a "methodology" which is going to simplify largely the gestural learnings of the riders.
You have just to be bound with the movement of the gallop, and you know naturally how to be bound...
You have just to practize the functioning in global swing, and you know naturally how to function in global swing...
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Cher Peteris,
Il est nécessaire d´observer ce qui nous entoure pour comprendre bien des choses.
Je pense que votre méthode est ou peut être appliquée pour certains couples.
Je vous invite à aller sur des concours, CSO de bons niveaux particulièrement, vous y verez des cavaliers qui galopent avec des chevaux assez rassemblés qui ont un mouvement du bassin correspondant à vos recommendations ( sauf à l´abord des obstacles bien sûr )
Trés cordialement
Serge
(par Serge)
Cher Serge
C´est précisément parce que j´ai observé un certain nombre de choses que je pense en avoir compris quelques unes, notamment sur des CSO de haut niveau...
Ce que j´ai souvent observé pour ma part, c´est qu´en équilibre sur les étriers, de très nombreux cavaliers obtiennent la plupart du temps un galop fort correct, mais que pour beaucoup, s´ils tentent de s´asseoir, ils n´arrivent pas à garder les fesses dans la selle, et qu´au "galop enlevé" qui en résulte, le comportement et l´allure du cheval n´est plus aussi favorable que lorsqu´ils étaient en équilibre sur les étriers...
Il y en a par contre certains qui usent occasionnellement du fonctionnement en balancier global au galop assis, et c´est en observant ce qu´ils arrivaient à faire alors que d´autres n´y arrivaient pas que j´en suis venu à proposer des préparations physiques spécifiques, notamment pour s´exercer et réussir à tourner court au galop assis en réception d´obstacle, ou préparer les conditions les plus favorables pour effectuer un éventuel ré-équilibrage rassemblé à l´abord d´un obstacle conséquent...
Cordialement
PK
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Dear Serge
It is exactly because I observed a certain number of things that I think having understood some ones, notably on hight level Jumping...
What I often observed for my part, it is that in balance on stirrups, very numerous riders obtain most of the time a very correct gallop, but that for many, if they try to sit down, they do not manage to keep buttocks in the saddle, and that in the rising gallop which results from it, the behavior and the gait of the horse is not so favorable than when they were in balance on the stirrups...
There are on the other hand some who use occasionally of the functioning in global swing at the sitting gallop, and it is while observing what they managed to achieve while others ones did not succeed that I came there to propose specific physical preparations, notably to exercise and manage to turn short at the sitting gallop in reception of obstacle, or to prepare the most favorable conditions to achieve a possible collected rebalancing in the approach of an important obstacle...
Cordially
PK
(par Peteris Klavins)
Cher Peteris,
Parfais.
J´ajouterai que les cavaliers "sentent" qu´il faut utiliser cette technique et ce inconsciemment. Mais nous sommes dans le CSO ( je vais me faire réprimender pour l´opposition d´équitation )
Cordialement et à bientôt
Serge
(par Serge)
Bonjour Julie,
Pour ma part, je monte presque tous les jours, moins en hiver par manque de structures, mais je cotoie mon cheval tous les jours.
J´ai déjà fait part ici-même de mes expériences fugaces, des rares moments d´osmose, sans citer les maîtres. Mais si on ne cite point les maîtres, on perd nettement en crédibilité et on s´expose à quelques sarcasmes ... Il est important de s´imprégner du savoir des anciens, mais rien ne remplace les sensations vraies à cheval.
J´ai remarqué que trop de théorie inhibe la pratique, on se crispe, on réfléchit trop, on vérouille son corps ...
Je me suis mise en place une méthodologie simple, avec des buts simples, basiques et non savants, et pour le reste, je fais confiance à mon instinct, mon intuition et le ressentis que j´ai avec mon cheval. Ce ressentis ne sera jamais celui de quelqu´un d´autre, et mon cheval ne sera jamais comme un autre cheval.
Bien cordialement
(par Patricia Clair)
Bonjour Patricia,
Oui, vous avez parfaitement raison pour ce qui est du fait que si nous ne parlons pas des Maîtres, nous sommes presque des demeurés.
Par contre, il faut une certaine culture générale qui nous aide à comprendre d´ou nous venons et où nous voulons aller. Pour la continuité par exemple.
Mais votre recenti est certainement l´impression qui vous aide le plus avec votre cheval et lui seul.
Vous avez de nouveau raison en prenant des méthodes simple, car comme je l´ai sous entendu plus haut, je me demande si toutes les demonstrations alambiquées ne faussent pas et ne retardent pas l´évolution du savoir du cheval que nous éduquons.
Rester simple. Je pense que c´est une des clés de la réussite.
Amicalement
Serge
(par Serge)
Cher Serge
je préfère pour ma part que comme dans votre message précédent, vous évoquiez une "technique" plutôt qu´une "méthode", du fait que ce que j´ai qualifié de "fonctionnement en balancier global", c´est non une "nouvelle méthode" pour monter à cheval que j´aurais personnellement imaginé, mais un "terme technique nouveau" pour différencier précisément un "savoir-faire gestuel particulier" qui est présent ou pas dans la "palette" des savoir-faire de tout cavalier, (et depuis longtemps...), et qui est exploitable avantageusement, s´il est disponible et exercé..., avec tout cheval et à tout stade de son développement, que celui-ci ait ou pas au départ "de belles allures naturelles", ainsi que dans la plupart des disciplines équestres...
S´il y a lieu de parler de "ma méthode", c´est pour ce qui concerne le procédé que j´ai développé pour préparer physiquement et rapidement à ce "geste technique" ceux qui n´ont pas eu l´opportunité de l´acquérir "naturellement et inconsciemment" dans leur parcours équestre personnel.
Cordialement
PK
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I prefer for my part that as in your previous message, you evoke a "technique" rather than a "method", because that what I qualified as "functioning in global swing", it is not a "new method" to ride that I would have personally imagined, but a "new technical term" to precisely differenciate a "particular gestural know-how" which is present or not in the "palette" of the know-how of every rider, (and since a long time...), and which is exploitable advantageously, if it is available and exercised..., with any horse and at any level of its development, if this one has or not at first "beautiful natural gaits", as well as in most of the equestrian disciplines...
If there is place to speak about "my method", it is as regards the method that I developed to prepare physically and quickly for this "technical gesture" those who had no opportunity to acquire it "naturally and unconsciously" in their personal equestrian course.
Cordially
PK
(par Petris Klavins)
Cher Julie,
Votre intervention est pertinante.
Relancer les batailles des siècles derniers ne sert à rien.
Ce que je voulais dire, au début de cet échange, c´est que nous demandons à nos chevaux des "" airs "" qui font plaisir au cavalier et que nous limitons donc l´expression de nos montures. Je ne comprends pas comment nous pouvons avoir la légéreté si nous tendons ceci, tirons cela, comprimons cela, etc..Il y a probablement une grande confusion au niveau de la définition de l´impulsion et de son utilisation.
Je n´ai toujours pas une réponse qui me semble correcte pour la position du mors et la légéreté de son action.
Mais comme vous le dites, qui peut me renseigner, sur son vécu quotidien, sur mon interrogation ?
Cordialement
Serge
(par Serge)