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Récompenses/Rewards

10 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,
Les chevaux apprécient toutes sortes de récompenses.
En plus de la voix et des friandises, il y a les pauses et les caresses; et, toute preuve de confiance que le cavalier peut communiquer à son cheval....
Les pauses qui peuvent être longues à l´entrainement peuvent se réduire à une fraction de seconde pendant une épreuve. Elles ont le mérite de donner au cheval l´espace dont il a besoin pour maintenir ou rétablir son équilibre.
Et, les caresses toujours très appréciées par le cheval, peuvent devenir très discrètes. C´est le cas de la caresse Russe, pratiquée par Serge Filatov, médaille d´or aux JOs 1960 à Rome avec "Absent", décrite par P. Chambry à la fin de son livre "Allures et sentiment". Elle consiste à gratter affectueusement le garrot avec la pointe du majeur de la main la plus proche de l´encolure.
Amicalement; MK
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Hello,
Horses appreciated many kinds of rewards.
In addition to the voice and to treats, there are pauses and strokes; and, any proof of trust that the rider cam communicate to his horse...
Pauses that can be long in training can be reduced to a fraction of a second in a test. They have the merit to give the horse the space he needs to maintain or reset his balance.
And, stokes always much appreciated by the horse, may become very discreet. It´s the case of the Russian stroke, practiced by Serge Filatov, Gold medal at the 1960 OGs in Rome riding "Absent", described by P. Chambry at the end of his book "Allures et sentiments/Gaits and feelings". It consists in scratchng affectuously the withers with the point of the major finger of the hand the closest to the neck.
Regards; MK

(par Michel Kaplan)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour Michel,

J´ ajouterai qu´en CSO, il est trés facile de récompenser.
On peut le faire à tout moment des parcours, par la voix, avant, pendant et prés le saut et les caresses entre les obstacles

Cordialement

Serge

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,
Je ne savais pas que le "gratouillage" discret du garrot était la "caresse russe". Je l´utilise souvent car on peut la faire en restant au travail.
Comme je pratique aussi l´attelage, j´utilise également beaucoup la voix pour récompenser.
Et j´ai constaté que que ces méthodes de récompense sont très efficaces aussi pour rassurer un cheval qui a peur.

(par Nicole Chanal)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Lors d´une discussion avec l´éthologiste Martine Hausberger, il a été évoqué que les caresses ne seraient par appréciées naturellement par les chevaux. [cf Andrew McLean: "The horse does not naturally recognize patting as a reward, or find it calming in any way".]. Autrement dit le cheval doit apprendre que la caresse est une récompense. Il faudrait les associer avec des satisfactions immédiates (friandises, pauses par exemple).

Concernant la caresse Russe: des chercheurs [Claudia Fey et de Mazières (1993) et plus recemment Ödberg FO and al, (2002)] ont montré que les gratouilles faites à la base du garrot diminue le rythme cardiaque du cheval; une sorte de point de relaxation (relaxation spot) en quelque sorte.

Une chose étonnante, c´est que, toujours selon Martine Hausberger [cf article paru en 2005, in "The Domestic Horse"], les chevaux de dressage semblent les plus émotifs. La caresse serait-elle peut souvent utilisée lors du dressage?


Et que penser de ces "tapes" données avec force au cheval pour le remercier?


Bien cordialement
Eric

(par Eric Trelut)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011



Permettez-moi d´exprimer ma perplexité d´ailleurs sympathique devant ces considérations qui me semblent à la fois trop scientifiques et trop sentimentales. Ne ferions-nous point nos chevaux à notre image actuelle ? A cette aune, La Guérinière aurait dit en regardant son cheval : "Je vous remercie, Monsieur".

(par Olivier Collomb)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Attention à ne pas traduire hâtivement "patting" par caresse… le Webster donne pour traduction de "patting" tapotement ou caresse. Etant actuellement en train de lire The Truth About Horse de McLean, j´ai compris patting comme tapotement, ce geste que l´on voit faire par beaucoup de cavalier. J´ai aussi compris qu´il oppose ce geste à la caresse - caressing dans dans son texte. J´ai donc compris que les fameuses "petites claques douces" sur l´encolure ne sont pas perçues naturellement par le cheval comme agréables, donc comme une récompense. c´est pas un phénomène d´habituation qu´elle finissent par prendre le sens de "mon cavalier est satisfait" dans l´esprit du cheval. McLean, par rapport au patting, suggère justement le grattage de la base du garot (caresse russe dans le premier post), en s´appuyant sur l´étude française citée, qui indique que ce geste, qui reproduit d´une certaine façon le grooming mutuel des chevaux, a pour efet physqiue de faire baisser la fréquence cardiaque du cheval - d´ou un effet apaisant, et agréable --> récompense.

(par Xavier Méal)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Donc on distinguerait sommairement - car cela semble ccompliqué:
1 - la caresse - caressing - faite par la main promenée à plat sur la peau;
2 - le tapotement - patting - exécuté par la main frappant légérement une partie du corps;
3 - le grattage - ou caresse russe - par le doigt agissant à la base du garrot avec effet cardiaque démontré.

Cum grano salis : il y a là matière pour ajouter, dans Le Bourgeois Gentilhomme, le personnage du maitre d´équitation à ceux du maitre de musique, du maître de danse et du maître de philosophie.

(par Olivier Collomb)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

A la réflexion, pourquoi Molière qui a donné à M. Jourdain un maître à danser et un maître d´armes n´a pas fait paraître sur le théâtre un maître d´équitation ? Il manque donc à la formation de l´apprenti gentilhomme l´une des trois disciplines académiques. je vois d´ici le dialogue : vous caressez du plat de la main, vous tapotez du poing, vous grattez du petit doigt.
Mais je m´arrête : excusez cette fantaisie.

(par Olivier Collomb)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Plus simplement, il est question d´apprentissage et de la distinction entre les renforcements positifs primaires (la nourriture, la gratouille/caresse au garrot, par exemple) et secondaires ("petites claques douces"). Merci à Xavier Méal pour la précision.

L´efficacité des "petites claques douces" doit être apprise. En elle-mêmes elles seraient insignifiantes, au mieux.

La question est : quelle est la part de l´art et la part de la recherche scientifique dans l´éducation du cheval. Pour McLean, les principes de l´éducation du cheval se trouvent dans la science (psychologie de l´apprentissage et éthologie).


Bien cordialement

Eric

(par Eric Trelut)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

L´art est à mon avis la façon plus ou moins pertinente dont l´homme utilise les renforcements positifs (ou négatifs) avec son cheval, qu´il connaisse ou non la valeur scientifique de ses actions... Le fait de la connaître peut l´aider à les optimiser, exactement comme le peintre qui connaît la chimie des couleurs.

(par vsv)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Le cavalier utilise-t-il les "renforcements" ou les produit-il ? Que désignerait-on sous l´appellation " valeur scientifique de ses actions" ? Nous nous rapprochons sinon de l´incompréhensible du moins du peu compréhensible par le lecteur de bonne volonté.

(par Auteur anonyme)