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Main mors /hand, bit

4 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Je lis depuis quelques jours ce forum qui doit faire apparaître les préoccupations de la majorité des cavaliers en recherche de légèreté.
Il y est essentiellement question de la main, de la bouche du cheval, des embouchures, des enrênements... à croire, comme certains semblent vouloir l´interprêter chez Baucher, qu´il suffit d´agir avec suffisamment de tact presque uniquement sur cette partie du cheval, après avoir correctement réglé le filet ou la bride, pour que tout le reste de son corps se mette automatiquement à la disposition du cavalier dans une parfaite harmonie.
Certains d´entre vous parlent brièvement de l´action de la jambe, mais ce ne semble pas très important au fond. Quant à l´assiette et à l´action du dos du cavalier sur l´équilibre du cheval, elle est presque inexistante de vos préoccupations .
Or, comme il existe de bonnes et demauvaises mains, ne peut-il pas y avoir de bonnes ou mauvaises actions de jambes ? La légèreté à la jambe, l´absence de contraction à l´action de jambe n´est-elle pas aussi importante dans la recherche de la légèreté et du rassembler ? Est-on d´accord qu´une jambe trop dure ou agissant mal à-propos peut contracter le cheval, le recroqueviller et nuire à son impulsion, à sa légèreté ?
Qu´est-ce qu´une bonne action de jambe ? Comment la jambe doit-elle agir ?
La bonne attitude du corps du cavalier posé sur le cheval, la flexibilité de son dos dans l´équilibre de l´ensemble ne sont-ils pas un prérequis à tout ? Ceci est-il déjà acquis chez chacun d´entre vous pour que vous en parliez si peu ?

(par Richard)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Tout d´abord, bienvenu sur notre forum.

Effectivement, ces derniers jours, nous avons bc parlé de bouche et de main.

Cela dit, si vous remontez dans l´historique de notre forum, vous verrez que nous avons également eu de longues discussions sur les thèmes dont vous parlez.

Rien n´est jamais acquis en équitation et la remise en cause est toujours de mise, en tout cas, en ce qui me concerne :)

StephE

(par stephe)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Nous avons parlé des jambes et du reste.
Comme le dit Stephe, les questions reviennent régulièrement et se repose les questions
Mais, pour moi, le dialogue avec le cheval est beaucoup plus centré sur les mains et l´ensemble mors-filet que les jambes et l´assiette.
pourquoi ?

parce que la bouche est le bien le plus précieux du cheval et c´est ce qu´il faut garder le plus sensible si nous voulons parler de légéreté.

Cordialement

Serge

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Nous sommes parfois trop cartésiens (au sens littéral du terme) à décomposer un problème complexe en une infinité de petits problèmes simples et à les considérer comme indépendants les uns des autres ce qui est à mon sens loin d´être le cas. Je crois que chaque cavalier (quelque soit le niveau) ressens un difficulté particulière à un moment donné et se focalise là-dessus, "oubliant" le reste mais fonctionnant en fait de manière "automatique" (avec les défauts ou qualités acquis à ce moment donné) pour ce sur quoi il ne focalise PAS son attention. L´idéal serait que chaque focalisation ponctuelle apporte une amélioration d´une aide (ou du fonctionnement global d´une partie du corps dans l´espace), amenant la focalisation sur une autre qui après s´être améliorée reporterait la focalisation sur une autre etc...
Mon opinion est que plus le cavalier est confirmé, plus le fonctionnement automatique (inconscient) est optimal et plus les reports d´attention d´une aide sur une autre sont rapides à la limite ne servant plus que de scanner de qualité de l´ensemble des aides (et du schéma corporel) à un moment donné. Le cheval tout entier devient précieux (et léger), il en va de même du cavalier dans une synchronisation parfaite. Des boucles rétroactives tendues vers l´amélioration et malheureusement parfois vers la détérioration...
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We are sometimes too cartesian. We divide a wide complex problem in a infinity of small pieces, considering all those pieces as independant from each other which is a mistake, I think. I think every rider at a particular moment feels a difficulty and focus on it "forgetting the rest" but in fact "functionning" automatically (with the qualities or faults acquired at this particular moment. The ideal should in my sens be that a focus could bring an improvment, shifting the focus on another aid, improving, shifting and so on...

(par Vincent Delespaux)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

je trouve dans le message de Vincent l´expression exacte de ma façon de penser.Cela rejoint quelque part la méthode de dressage de M.D´Orgeix, appliquée au cavalier ?


Dans un autre ordre d´idées, et à l´époque où l´on peut faire des voeux, voilà ceux que je voudrais formuler, ce que j´attends :
je crois sincèrement que lorsque l´on n´a aucun but soit lucratif, soit de pouvoir, on peut rêver de faire de la compétition dans la légèreté et la justesse, que pour y parvenir nous avons besoin de pédagogues et de Maîtres qui échappent à ce que l´on rencontre au quotidien, c à d qui soient capables de gérer un enseignement et un entrainement cohérent, quel que soit l´âge, le physique et le mental d´un cheval; qui passent sur le négatif pour n´exploiter que le positif du couple cavalier cheval, qui soient capables de rendre le cavalier autonome.
Voilà mes souhaits pour la nouvelle année.

Au nom de tous les adhérents du groupe Midi-Pyrénées ( France) meilleurs voeux 2006 à tous du monde entier.

(par S.A-A)