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COMMENCER D´AURE POUR FINIR BAUCHER

3 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour,

Un de mes élèves est venu me voir avec cette phrase du Colonel de Saint André "le dressage d´un cheval consiste a commencer D´Aure et terminer BAUCHER pour avoir des chevaux dans la main et légers".
en me demandant ce que je comprenais.
Ma première réaction fut de lui dire que l´on peut schématiser d´Aure comme prônant un travail de mise en avant, d´utilisation des qualités du cheval en oubliant ses défauts ainsi que par la recherche de rectitude par le ramené des épaules devant les hanches.
Baucher comme prônant un travail de flexion et la recherche de l´élimination de toutes les tensions développant les points faibles du cheval. Avec une mise en avant progressive.

Ce qui est exactement la méthode que l´on emploierait avec un jeune cheval (d´abord on cherche la mise sur la main et l´impulsion) puis in recherche la mise en main et la legeretee ...Aujourd’hui je me demande si je suis dans le juste aussi je me permet de faire appel a votre expérience pour m´aider a y voir clair
Merci d´avance pour vos commentaires
Etienne

(par Etienne Gardefort)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir.

Personne ne semble s´être intéressé à votre question, qui me semble pourtant pertinente!
Pour ce qui me concerne, je n´accepte pas un appui ferme sur le mors, même dans des allures étendues, même avec des jeunes chevaux. Ceci n´empêche pas que l´on peut laisser leur encolure s´étendre vers l´avant (allongement) ou vers le bas (détente, repos). Le D´Aurisme demande, lui, un appui ferme, un travail en force.
Pour ce qui concerne Baucher, les puristes appliquent son concept "d´introduire le mouvement au compte-gouttes" (Racinet) du début à la fin du dressage.
Y a t il, pensez-vous, un intérêt à d´abord pousser un cheval sur la main avec contact ferme, pour un jour, passer à la classe supérieure, et lui apprendre le contraire, c´est à dire la décontraction de la mâchoire?
Personnellement, je pense que non, un cheval pouvant développer la poussée de ses postérieurs (pardon à JC Racinet, mais je pense que c´est utile, notamment pour les modèles ayant une forte avant-main et une petite croupe...), en restant dans la main, mais sans appui ferme.

Maintenant, à vous!

Y.C.

(par Y.C.)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir,

Le message de base ne m´avait pas interpellé (je ne connais pas suffisamment les théories d´Auristes), mais je me suis arrêté sur le votre.

L´on a souvent du mal à mettre des choses derrière les mots. Et, personnellement, je ne sais pas ce que vous mettez derrière "appui ferme" et "contact ferme" (qui sont pour moi deux notions totalement différentes)

Cependant, je pense qu´en équitation (comme en toute chose de la vie d´ailleurs !) il faut savoir ne pas aller vers des extrêmes.

Il est tout à fait cohérent d´avoir un cheval qui "fuse" vers l´avant sur un contact constant de la main et à la moindre sollicitation de la jambe, mais de travailler dans des petites allures, à des cadences très lentes pour faire assimiler un mouvement.

Et pourquoi l´éducation d´un cheval ne serait pas un savant dosage de tous ces apprentissages que l´histoire nous a laissé ? Un cheval un peu "mou" serait travaillé plus en avant ; un cheval un peu "chaud" serait travaillé plus à la Baucher (mouvement au compte-goutte).

Et pourquoi faudrait-il choisir son camps définitivement pour la vie ?

Pourquoi l´un serait-il le contraire de l´autre ? L´un ne pourrait-il pas être le complément de l´autre ?

StephE

(par StephE)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir et merci pour vos commentaires tres pertinents.
Quand je parlais de d´aurisme je ne pensais pas au contact fort mais au travail de la rectitude et de la mise en avant. Travailler principalement les exercices longitudinaux afin de muscler la ligne du dessus et de s´assurer de sa tention, d´obtenir un contact franc (pas forcement ferme) sur le mors.

Puis dans un second temps, chercher grace aux exercices lateraux et les flexions a utiliser la mise en avant franche pour obtenir un cheval souple, leger mais tonique.

Etienne

(par Etienne Gardefort)