LES ETRIERS - STIRRUPS
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Bonjour,
Quelqu'un saurait-il pourquoi il y a un sens pour chausser les étriers ? Ce sens est-il le même dans tous les pays ? Quelles sont les raisons qui justifient ce choix ?
Merci d'avance pour votre aide,
Cordialement
Philippe
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Hello,
Does anybody know why there is a right and a wrong way to fit the stirrups ? Is it the same way all over the world ? What is the rationale behind this ?
Thanks in advance for your help,
Regards
Philippe
Message édité par: Delespaux, à: 2006/04/12 21:21
Bonjour,
Les étrivières entortillées ne permettent pas d'avoir la jambe contre le cheval et sont douloureuses pour le cavalier.
Est-ce bien de cela dont vous parliez, les étrivières "entortillées" ?
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Hi,
Twisted stirrup straps do not allow the leg to rest against the horse and they are painful for the rider.
Is this what you meant by "twisted strirrup straps"?
Message édité par: Delespaux, à: 2006/04/12 21:19
Philippe wrote:
Bonjour,
Quelqu'un saurait-il pourquoi il y a un sens pour chausser les étriers ? Ce sens est-il le même dans tous les pays ? Quelles sont les raisons qui justifient ce choix ?
Merci d'avance pour votre aide,
Cordialement
Philippe/////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////
Hello,Does anybody know why there is a right and a wrong way to fit the stirrups ? Is it the same way all over the world ? What is the rationale behind this ?
Thanks in advance for your help,
Regards
Philippe<br><br>Message édité par: Delespaux, à: 2006/04/12 21:21
Hello
Avant le 15eme siècle, la façon de monter (et ce depuis la date de la plus ancienne illustration que j’ai vue) semble avoir été avec les pieds pointés vers le bas et les étriers chaussés jusqu’au coup de pied/ cheville.
Voir renee d’Anjou livres des tournois
http://gallica.bnf.fr/Catalogue/noticesInd/MAN01174.htm
on peu trouver confirmation de cela dans Dom Duarte king of Portugal
Livro Da Ensinança De Bem Cavalgar Toda Sela (1438 liver de l’enseignement de monter a cheval sur toute les selles)
Si j’ai bien tout lu Freud
L’idée générale est de s’appuyer sur les étriers pour se lever du siège et de prendre appuis sur le pommeau/hourd et les tassettes de la selle au niveau de la jambe.
Dom D mentionne une façon de monter qui est très proche de la notre et utilise un selle portugaise. Comme on peu voir dans la bataille de San Romano
http://www.nationalgallery.org.uk/cgi-bin/WebObjects.dll/CollectionPubli...
Dom D décrit une façon de monter avec des étriers beaucoup plus court qu’il lie à la selle arabe
Before the 15th century, the way of riding (as far as the earliest illustration I was able to find illustrations) seems to have been with the foot deep in the stirrups
See good old Renee book of tournament http://gallica.bnf.fr/Catalogue/noticesInd/MAN01174.htm
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This is confirmed by Dom Duarte king of Portugal
Livro Da Ensinança De Bem Cavalgar Toda Sela (1438 book of the teaching of the art of riding in all saddles
If I understood everything and that is a big if.
It works like so; you are using the stirrups to raise up over the saddle and brace yourself against the pommel/hourd and the bumps for the legs
Dom D tells us a well of a way of riding quite similar to the modern one with a p-Portuguese saddle (as we can see in the battle of san romano)
http://www.nationalgallery.org.uk/cgi-bin/WebObjects.dll/CollectionPubli...
or way of riding with short stirrups that seems to have been linked with Arab saddles.
L'iconographie que vous nous présentez est très intéressante en plus d'être agréable pour l'œil.
La question, de l'évolution de l'utilisation de l'étrier serait également très intéressante.
Je me r appel une cassette vidéo au Jean D’Orgeix disait que l’on à été en retard sur l’utilisation des étriers en France et que l’on continue de s’en méfier.
Sans rien y connaître, la première chose qui me choque est la présence d'éperons très grand et vraisemblablement très pointues. Peut-être peut-on y voir une raison pour chausser à fond l'étrier.
Le fait de chausser ainsi avait aussi été recommandé par Caprilli en son temps dans sa modernisation de la position du cavalier d'obstacle mais cela ne c'est pas rependu en France (Danloux, lui, chaussait comme on le fait à l’heure actuelle).
D’autre part, en ce qui concerne le relevé du talon, on peut lire chez Decarpentry que c’est un moyen d’action de l’aide inférieur et si je me souviens correctement Oliveira à écrit dans l’un des premiers petits livres verts qu’il remontait justement le talon pour agir plus précisément avec l’éperon comme un guitariste joue avec son doigt sur la corde.
Enfin, pour répondre à Stéphanie, car je crois que son histoire « entortillées » me visait, trois choses :
Premièrement l’effet de lacet est capital car il permet le maintien sans avoir recours la musculature superficielle, c’est le même principe que la tenue de rêne selon Jean D’Orgeix.
Tant qu’on utilise des selles, des étrivières, des étriers classiques, cet effet est toujours présent, chez tous les cavaliers : En effet, le plat de l’étrivière est au niveau du couteau parallèle à la selle, puis il vient suivre le galbe avant du mollet (un groupe musculaire que l’on nomme les jumeaux) avant de se retrouver face contre l’avant du bas de jambe (sens de l’insertion de l’étrivière dans l’étrier). Il y a don bien une rotation et un petit effet de lacet qui permet de renforcer l’homogénéité du bas de jambe.
Dernièrement : il est écrit : « Les étrivières entortillées ne permettent pas d'avoir la jambe contre le cheval et sont douloureuses pour le cavalier. ».
Avoir la jambe contre le cheval c’est un choix. Personnellement je suis contre : le contact constant du bas du mollet, je préfère avoir un cheval en « self-carriage » et lui indiquer les correction avec de légers touchés quand le besoin s’en fait sentir. Sinon comment lui demander de répondre au souffle de la botte ?!
Pour ce qui est de la douleur, elle est plus souvent due a un matériel mal approprié. Il existe une multitude de style de bottes et chaps (plus ou moins rigide, a fermeture-éclair sur le devant, …), une multitude également d’étrivières (plus ou moins larges, avec ou sans nylon, …) et une multitude d’étriers.
Il faut faire attention a ne pas faire le choix de ces trois accessoires sur de simple critères esthétique ou de mode. Il y a une vrai réflexion à avoir en vue de l’efficacité et du confort.
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Note of the translator: due to the length of the message, the translation is a bit more approximative than usual.
The iconography that you present to us is very interesting in addition to being pleasant for the eye. The question, of the evolution of the use of the stirrup would be also very interesting. I remember a video cassette where Jean D' Orgeix thought that we were behind others for the use of the stirrups in France and that one continues to be wary about it. The first thing which shocks me is the presence of spurs very large and probably very pointed. Perhaps one can see there a reason to fit the stirrup deeply. Such a fitting had also been recommended by Caprilli in its time but that it is not widespread in France (Danloux, fitted them like one does it at the present time). In addition, with regard to the statement of the heel, one can read in Decarpentry that it is a mean of action of the lower aid and if I remember correctly Oliveira wrote in one of the first small green books himself precisely went up with the heel to act more precisely with the spur as a guitarist plays with his finger on the cord. Lastly, to answer Stéphanie, because I believe that her history of "twisted" aimed me, three things: Firstly the effect of lace is capital because it allows the maintenance without having to use the superficial muscles, it is the same principle as the handling of the reins according to Jean D' Orgeix. As long as saddles are used with stirrup straps and traditional stirrups, this effect is always present, for all the riders. There is well a rotation and a small effect of lace which makes it possible to reinforce the homogeneity of the bottom of leg. Lately: it is written: "the twisted stirrup straps do not allow to have the leg against the horse and are painful for the rider". To have the leg against the horse it is a choice. Personally I am against: the constant contact of the bottom of the calf, I prefer to have a horse in "self-carriage" and to give indications with light touches when the need is felt. About the pain, it is more often due to a bad equipment. There is a multitude of style of boots and chaps, multitude also of stirrup straps (more or less broad, with or without nylon...) and a multitude of stirrups. Attention should be paid not to make the choice of these three accessories on simple esthetics criteria or of mode. There is true a reflexion to have for the effectiveness and of comfort.
Message édité par: Delespaux, à: 2006/04/13 22:58
Bonjour Julien,
Mais non, je ne te visais pas ;) (au fait, et le BE2 ?)
Quand j'ai commencé à monter à cheval, on nous a appris à chausser nos étriers "à l'endroit", ce qui signifiait simplement avoir l'étrivière à plat.
Notre association étant internationnale, et certains pays francophones utilisant les mêmes mots, mais pour des notions tout à fait différentes, je me demandais donc si philippe parlait bien de ça quand il parle de "sens" pour chausser les étriers.
Quant aux questions de positions, je n'oserait m'aventurer sur ce terrain. Maintenant que vous m'avez vu à cheval, je ne suis plus crédible du tout :)
Par contre, pourrais-tu m'expliquer l'effet de lacet avec l'étrier ? Avec la rêne et le pouce, je comprend, mais avec l'étrier, j'avoue ne pas comprendre...
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Hello Julien,
When I started to ride a horse, one learned to us how to fit our stirrups correctly which simply meant to have the stirrup strap flat. Our association is international, and certain French-speaking countries use the same words, but for completely different concepts, I thus wondered if Philippe spoke well about that when it speaks about the right way of fitting the stirrups. On the other hand, could you explain me the effect of lace with the stirrup? With the rein I understand, but with the stirrup, I do not understand...
Message édité par: Delespaux, à: 2006/04/13 23:04
Comme toujours c'est ardu par écrit mais bon, essayons :
D’abord, l’effet de lacet comme l’explique Jean D’Orgeix ne provient pas vraiment du pouce, mais simplement d’un principe d’adhérence.
IL suffit de prendre une paire de rênes accrochée à un mur et de placer ces rênes entre le pouce et l’index, non pas sur le bout des doigts, mais au fond.
Si l’on garde la main à plat (paumes vers le sol) et que l’on recule ses mains, les rênes glissent.
Si maintenant on faisant pivoter les mains, paumes vers soi, on ne se trouve plus dans le cas de figure où les rênes représentent une simple ligne droite : elles partent depuis le mur en ligne droite, font un angle presque à 90° vers le haut quand elle arrive contre le tranchant de la main et refont encore un angle en quittant le pouce.
Essayez maintenant de reculer les mains et vous vous rendrez compte que la résistance des rênes a été démultiplié sans augmentation de la force musculaire.
Qui plus est, la variation de l’angle permet de faire également varier la résistance de frottement.
Pourquoi ? Parce que la création de ces angles a augmenté l’adhérence des deux corps (rênes & mains).
Ce principe d’adhérence est l’une des clefs d’une équitation en économie musculaire (utilisation accrue de la musculature profonde), on la retrouve au niveau rênes/mains, mais aussi cuisses/quartiers, siège/fesses, … et bien sûre, bas de jambe/étrivière.
Désolé pour cette digression un peut longue.
Donc, pour en revenir aux étrivières et aux bas de jambe, on observe le même effet bien que les angles soient évidement beaucoup plus doux (on utilise aussi ce principe pour monter une corde lisse).
Cela permet une stabilisation sans avoir à appuyer comme un fou sur les étriers et surtout cela aide à amortir les variations d’appui (éviter que les étrivières ne se détendent et ne retendent d’un coup en claquant fort et en risquant de pincer le mollet).
Mais une fois encore, il ne faut pas chercher midi à quatorze heures, ce n’est qu’une explication d’un principe simple et qui plus est automatique.
Il faut garder la simplicité avant tout dans la pratique équestre.
Le seul plaidoyer ici concerne, encore une fois, la réflexion quand au choix du matériel en fonction de chacun.
Bonjour,
Je ne sais pas pour d'autres pays sinon en Europe, aux Etats-Unis et au Japon où il chaussent comme nous. De même, dans toutes les compétitions mondiales tous le monde fait de la même façon
Quand aux raisons, la principale est l'effet de lacet contre la botte qui stabilise l'ensemble "mollet-pied-etrier-étrivière" et donc participe au bon fonctionnement global du corps du cavalier.
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Hello,
I do not know for other countries but in Europe, USA and Japan they fit them like us. It is also the same way in all the world competitions. Now, concerning the reasons, the main thing is the effect of lace against the boot which stabilizes the unit "calf-foot-stirrup-stirrup strap" and thus participates to the correct functionning of the body of the rider.
Message édité par: Delespaux, à: 2006/04/12 20:50