Les mains
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Chers amis,
J'attendais avec impatience la parution du dernier ouvrage de Jean d'Orgeix "Les mains et autres non-dits de l'équitation" et je suis comblé. Je viens de le dévorer en 2 jours tant ce petit ouvrage est passionnant et je vais le considérer dorénavant comme un ouvrage technique de référence de toute première importance.
Ce petit manuel, rédigé dans un style particulièrement limpide, nous explique clairement l'unique façon de tenir ses rênes et de les utiliser pour obtenir la décontraction de notre cheval et par voie de conséquence la sacro-sainte légèreté. Je suis même personnellement convaincu qu'il est pratiquement impossible de prétendre atteindre, systématiquement et avec tous les types de chevaux, cette légèreté si on n'applique pas (avec rigueur) les principes énoncés par Jean d'ORGEIX dans ce petit ouvrage.
Or ces principes, dont certains apparaissent étonnement comme révolutionnaires, dépassent totalement le clivage Equitation de dressage/ Equitation sportive (en particulier saut d'obstacle)tant ils s'avèrent logiques et totalement rationnels. En particulier la tenue des rênes évitant de tirer et permettant en permanence d'entretenir la décontraction du cheval, et donc la légèreté, me parait d'une importance déterminante.
Pour les avoir expérimentés, je témoigne que l'application rigoureuse des principes énoncés dans ce petit ouvrage transforme totalement le rapport que nous pouvons entretenir avec nos chevaux. Je suis d'ailleurs stupéfait que ces principes incontournables ne soient pas encore systématiquement appliqués par l'ensemble des professionnels de dressage prétendant défendre le concept de légèreté. Il est vrai que les hommes comme Jean d'Orgeix capables de faire évoluer l'Equitation avec un grand E demeurent uniques et rarissimes, la grande majorité se contentant d'appliquer et défendre des principes confortablement installés, même si ces principes demeurent au demeurant très perfectibles.
Pourtant adepte inconditionnel de Gustav STEINBRECHT, Maître de l'équitation germanique (et farouche détracteur de François Baucher) à travers son ouvrage magistral "Le Gymnase du Cheval", je dois reconnaitre que l'application systématique et rigoureuse des principes de monte énoncés par Jean d'Orgeix, et en particulier le travail en action indirecte expliqué dans le livre, ont décuplé le bonheur que j'éprouve de monter à cheval chaque soir. J'en suis arrivé à penser que la méconnaissance de tels principes devenait une réelle infirmité pour quiconque avait pour but de promouvoir le concept de légèreté, tant ces principes s'avéraient incontournables.
Jean d'Orgeix a ainsi accompli la prouesse de contribuer à rapprocher Gustav STEINBRECHT et François BAUCHER, rejoignant ainsi le Maître Nuno Oliveira qui considérait qu'au dela de leurs querelles, ces deux Maîtres défendaient la même équitation.
Je tenais à apporter ce modeste témoignage afin que vous puissiez partager la satisfaction que jai éprouvé en faisant un pas décisif vers la légèreté que nous recherchons tous. Merci encore Monsieur d'ORGEIX.
Aussi, je recommande vivement à tous les membres d'Allège-Ideal de vous plonger dans ce petit ouvrage édité chez BELIN.
Bien Amicalement,
Dominique DURAND
Cet ouvrage est un petit bijou : quel héritage !
Sur les sujets du forum en cours, pas une seule fois n'a été cité Jean D'Orgeix , ce grand Maître des temps modernes,lui qui a tant oeuvré pour une équitation de Légèreté une et indivisible. Ce Chevalier d'exception a voulu notre association, le Colonel Carde l'a créée.
Je me souviens de ces moments merveilleux et la magie opère...
Le Père Noël ayant eu l'excellente idée de mettre ce petit livre dans sa hotte, je viens de le dévorer (le livre) et j'ai commencé à le mettre en pratique.
Ce qui est le plus difficile pour moi c'est le réglage permanent de la longueur des rênes pour conserver ses mains dans la zone où elles sont efficaces. Mais ça va m'apporter beaucoup je pense en attelage où c'est la seule façon de conserver le contact vu que les quides ont une orientation fixe par rapport à la bouche du cheval.
Dans son livre, JDO explique un exercice pour arrêter son cheval depuis le trot. Cet exercice permet de s'entraîner à sentir les bonnes sensations (on y a les mains d'abord très en avant puis assez haut, ça me rappelle quelque chose ...). L'essai a été très concluant et ma jument m'a donné un arrêt très franc tout en étant moelleux. J'ai encore en mémoire la tête épatée de la cavalière qui était avec moi dans le manège !
J'ai également commencer a lire "les mains et autres non-dits" , je suis du même avis que Dominique et j'éspère que vous serrez nombreux a vous y plonger pour le plus grand bonheur de vos chevaux...
isa
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