i don't change leads / je ne change pas de pied

Bonjour.

Message à Mick Hunter : je ne comprends rien à ce que vous dites.

Par ailleurs, je renouvelle ma tentative pour savoir qui est ce cavalier ou son maître? D'après ce que j'ai appris/lu, Baucher est passé par là, non?

Merci de m'informer si vous le pouvez.

Bonsoir Lancelot,

Sans vouloir relancer des guerres d'écuyers, James Fillis s'attribue la paternité du galop sur trois jambes... Cela dit, je n'y étais pas et ne pourrais dire s'il se vante ou s'il dit vrai...

James Fillis : Principes de dressage et d'équitation - Chapitre XIV - Galop sur trois jambes :

"Je ne sais si d'autres avant moi ont enseigné cet air. En tout cas, je ne l'ai jamais vu exécuté par personne, et je n'en ai trouvé la description dans aucun traité d'équitation"

Chère Stéphanie

je comprends pas bien ta réponse à Lancelot.

Veux-tu dire que c'est une vidéo de James Fillis ou de l'un de ses élèves ???

Petéris,

Non, mon dieu, le cavalier serait alors bien plus vieux, oups on dit bien moins jeune :)

D'après ce que j'ai appris/lu, Baucher est passé par là, non?

Non, Lancelot, disait qu'il y avait du Baucher là-dessous, mais comme Baucher et Fillis se chamaillaient souvent (à ce qui se raconte, je n'y étais pas pour vérifier), notre pauvre James Fillis a du se sentir un peu lésé là-haut en entendant encore parler de Baucher et non de lui :)

Car s'il est le premier à avoir réalisé le galop sur trois jambes, meme s'il est une continuité évolutive de Baucher, il n'est pas Baucher. J'ai donc rendu à César... enfin à Fillis, ce qui était à lui :)

Mais je ne connais pas non plus l'écuyer qui réalise tout cela. Il fait également le galop sur place, le galop en arrière et une grande partie des airs décrits par Fillis...

Bonsoir.

Fillis a dit que sans Baucher, il ne serait pas arrivé là où il est arrivé en terme de virtuosité équestre. J'ai lu cela quelque part. Donc...

Lancelot,

tout à fait d'accord, mais fillis s'attribue la paternité de cet air :)

Mais cela ne nous dit pas qui est cette "réincarnation" de Fillis ???

Cordialement,

Mais J FILLIS n'a jamais été élève, ni n'a jamais travaillé avec BAUCHER ; il est un descendant indirect de BAUCHER, via, me semble-t-il, un CARON, frère du grand-père maternel du Gal DECARPENTRY.

C'est néanmoins à vérifier, je cite de mémoire.

J FILLIS, l'écuyer de la maison Russe, dont la silhouette à cheval était très, très particulière.

Xavier

Précision Historique
Il semble, en effet, que Fillis n’ait jamais été l’élève de Baucher même s’il avait 39 ans lorsque Baucher mourut. C’est effectivement par François Caron que serait opéré le lien équestre. Jeune cousin d’Eugène, lui-même grand père du général Decarpentry qui l’aurait présenté à Baucher, François aurait été dressé pendant 5 ans par celui-ci. Il devint plus tard écuyer en chef de la maison du Tsar, instruisit Fillis, qui occupa ultérieurement ce poste.
J’écris sous couvert d’André Monteilhet.
La façon dont Fillis parle de Baucher est assez étrange. Il en fait un des plus grands écuyers de tous les temps et avoue que, sans lui, il n’aurait jamais atteint le niveau auquel il était parvenu. Il reconnaît que lui ont été particulièrement utiles les assouplissements complets, l’élévation de la tête et de l’encolure, le rassembler ( qu’il estime avoir perfectionné mais qu’il a dit avoir mis quarante ans à comprendre !) Mais il estimait le bauchérisme dangereux et refusait le principe du remplacement « des forces instinctives par les forces transmises »
Il y aurait encore beaucoup à dire mais peut être ces courtes lignes aideront-elles le lecteur à faire plus ample connaissance avec cet auteur tout à fait intéressant.

Bonsoir,

Pour ceux que cela intéresse, je peux envoyer par mail le chapitre intitulé "Commentaires sur Baucher" qui se trouve à la fin des "Principes de dressage et d'équitation".

Extraits :

"Nous devons donc nous incliner avec reconnaissance devant ce maître (Il parle bien sûr de Baucher) de l'art équestre.

Est-ce à dire que Baucher soit exempt de critiques ? Non, certes ; et, pour ma part, je suis loin de partager toutes ses idées. Je pense même qu'il est de mon devoir de combattre ceux de ses procédés que je trouve faux."

"Sans avoir été son élève, je l'ai suivi et étudié pendant ses voyages en Autriche, en Italie, Suisse, etc., de 1847 à 1850."

Cordialement