NAVARROT
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La petite jument portugaise, occupant le box voisin de celui de mon cheval, attend son maître depuis plusieurs jours...en vain. Jean Yves Navarrot a quitté ce monde avec la discrétion que ses amis lui connaissaient. C’était un cavalier de l’ombre. Ainsi savait-on peu ou pas du tout que c’était lui qui avait découvert Lianca, qu’il l’avait achetée une bouchée de pain car il n’avait pas de gros moyens. Je la lui ai vu travailler pendant des années avant qu’il ne la cède à Constance Ménard. C’était un gentil compagnon d’écurie.
C’est sympa un compagnon d’écurie ; avec lui, quotidiennement, on échange les derniers potins, on évoque de vieux souvenirs, on refait l’équitation!
Adieu Jean-yves Navarrot, vous étiez un bon, un pur.
Merci pour ces quelques mots qui me vont droit au coeur,c'était en effet un cavalier de l'ombre qui faisait son petit bonhomme de chemin ,malheureusement le plus souvent en solitaire.
C'était mon papa.
Je viens de voir que l'hommage du Colonel à J.Y Navarrot est paru dans L'Eperon de Mars, page 100, sous le titre 'Un proprio pas comme les autres'.
Allège Ideal
A la réunion AI en novembre 2006.
J'avais beaucoup apprécié ses observations.