longueurs des renes
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Bonjour à tous, Tout d'abord je me présente; je suis Perrine. Je n'ai pas voulu, pour des raisons très personnelles, donner mes nom et prénom en pseudo. Voilà ma question: Je commence tout doucement à monter mon jeune cheval (3ans le 11mai 2008), par très courtes séances -20 minutes- et à raison d'une fois par semaine, grand maximum. Je me demandais quelle devait être la longueur de mes rênes pour le contrarier le moins possible. Je cherche simplement pour l'instant qu'il s'habitue à mon poids, et à le mettre en avant, à créér de l'activité au pas et au trot. Merci de bien vouloir m'éclairer (pour rappel, mon premier post était "travail d'un trois ans"). Cordialement
Moi aussi, j’ose…
Apparemment la longueur et le « dessin » des rênes sont bons sur cette photo. L’exigence à ce niveau d’éducation est d’adapter la longueur des rênes à la position que prend le cheval.
La sensation que vous pouvez avoir dans vos mains est celle que le cheval ressent au niveau du mors, et réciproquement. Je m’explique :
Elle est sur un jeune cheval uniquement une présence bienveillante à laquelle vous mêlez progressivement le sentiment d’accompagnement (n’imaginez pas en lisant cela devoir effectuer un geste, même si inconsciemment il existe).
Cette présence constante de la main, pleine d’attention à son égard, entretiendra la décontraction du cheval et son entrée dans la légèreté. C’est dire le rôle précieux à donner à la main. Avant la flexion de la mâchoire…
Maintenant si vous ne sentez rien au niveau de la main : pas d’inquiétude, c’est au niveau du reste du corps qu’il faudra commencer à sentir en étant d’abord stable.
C’est l’étape à ne pas rater pour avoir une bonne main. C’est une chance, elle est renouvelable avec chaque cheval que l’on débourre.
C’est durant cette étape que l’on montre au cheval que l’on est heureux d’être avec lui en se liant souplement à ses mouvements. La main va en profiter pleinement ensuite.
J’écris « stable ». En regardant la photo, je remarque que vous regardez le côté droit du cheval avec le buste légèrement incliné… Je peux me tromper, mais quelle influence cela pourrait-il avoir sur un petit cheval comme votre 3 ans ?
C’est un « gros défaut » que nous avons presque tous, et nous exigeons au cheval de se tenir droit en provoquant un début de déséquilibre! Sur les livres récents d’équitation présentant des photos de démonstration, on peut deviner que les auteurs ont parfois oublié d’indiquer ce détail important à leur « cavalier témoin ».
Moi aussi j’ose : vous êtes beaux tous les deux !
Perrine Fruleux écrit:
Je cherche simplement pour l'instant qu'il s'habitue à mon poids, et à le mettre en avant, à créér de l'activité au pas et au trot.
Bonjour Perrine,
qu'il s'habitue à votre poids : très bien.
Le mettre "en avant" c'est une expression 'toute faite".
Moi je chercherai à ce qu'il réponde franchement à mes demandes impulsives les plus légères (= les jambes) ET je chercherai aussi en alternance à ce qu'il ralentisse quand mes mains le lui demande.
Devant les jambes ET derrière la main. Sachant que les jambes et les mains s'adressent au cerveau de votre cheval et non à son corps, ce qui veut dire qu'il ne faut pas agir fort, mais qu'il faut être très clair pour qu'il comprenne bien les ordres (pas d'ordre contradictoire).
Vous aurez l'accélérateur ET le frein.
Question longueur des rênes, quand vos mains n'agissent pas elles devraient être flottantes.
ce n'est que mon avis.
Votre haflinger est très joli.
"Il y a des œufs dans la bouche d'un cheval, il ne faut pas les briser". J. d'Orgeix
Cordialement, marie
Vous avez la chance de ne pas avoir un cheval qui n'a pas été abimé par des bavardages de jambes et de main incessants et impatients, ne la gachez pas
A Marie, bonjour :
« Moi je chercherai à ce qu'il réponde franchement à mes demandes impulsives les plus légères (= les jambes) ».
Après les jambes si le jeune cheval les comprend déjà, la demande d’aller vers l’avant est entretenue par mon corps qui garde le cheval devant lui. Le travail des jambes est simplifié et rare au début.
« Les mains = le frein », non a priori l’expression est trop forte à ce niveau.
Le frein, c’est mon corps que le cheval a pris l’habitude de « suivre ». Lorsque je cesse d’accompagner ses mouvements, et donc lorsque je cesse de le garder devant moi, le jeune cheval se ralentit voire s’arrête si mes mains se fixent.
Le jeune cheval comprend vite. S’il y en a une, la difficulté serait pour le cavalier d’être toujours constant.
Amicalement à vous.
Bonsoir
Merci pour vos réponses. :-)
Mon défaut serait, d'après mon ancien prof d'équitation, de ne pas avoir assez de main! (souvent c'est l'inverse chez les cavaliers)
J'ai tellement peur d'abimer la bouche du cheval, qu'il s'appuie, ou encore qu'ait une bouche "dure" que j'ai la facheuse tendance, en reprise d'équitation ou avec mes chevaux, à agir plus avec mon corps qu'avec les mains.
PAr contre, non, je ne suis pas inclinée vers la droite, je ne le fais pas ça. Mais je regarde sa nuque...au lieu de regarder où je veux qu'on aille :-(
Dans tous les cas je suis contente car vos réponses confirment ce que je pense. Des rênes mi-longues mais avec un contact à la bouche.
POur ce qui est du frein, et bien je me redresse, cesse d'accompagner son mouvement, serre les doigts sur les rênes en relevant à peine les mains.
Il répond de mieux en mieux à la jambe, surtout pour un cheval froid et placide :-) L'arrêt pas de problème, l'arrêt actif je le chercherais plus tard. J'entends par là un arrêt prêt à repartir.
Je m'inspire du travail au pas décrit dans le livre de Guillaume Henry, mais aussi de mon feeling (bon j'espère!)
encore merci
Amicalement,
FARNAULT Philippe écrit:
A Marie, bonjour :
« Moi je chercherai à ce qu'il réponde franchement à mes demandes impulsives les plus légères (= les jambes) ».
Après les jambes si le jeune cheval les comprend déjà, la demande d’aller vers l’avant est entretenue par mon corps qui garde le cheval devant lui. Le travail des jambes est simplifié et rare au début.
« Les mains = le frein », non a priori l’expression est trop forte à ce niveau.
Le frein, c’est mon corps que le cheval a pris l’habitude de « suivre ». Lorsque je cesse d’accompagner ses mouvements, et donc lorsque je cesse de le garder devant moi, le jeune cheval se ralentit voire s’arrête si mes mains se fixent.
Le jeune cheval comprend vite. S’il y en a une, la difficulté serait pour le cavalier d’être toujours constant.
Amicalement à vous.
Je suis tout à fait d'accord avec vous Philippe, j'aurai pu nuancer mes propos concernant la main ("il n'est pas nécessaire qu'un fil soit tendu pour que le courant passe" !) .
Par contre l'écueil avec ce type de chevaux qui s'économisent, c'est que si un instant on n'accompagne pas suffisamment ils captent très-trop vite le message "tient je m'arrête et je passe mon cavalier devant avant qu'il en ait l'idée lui-même".
Or quand on accompagne, on ne fait rien d'autre. J'avoue que je me heurte à ce problème moi-même et que je ne trouve pas de solution satisfaisante : la leçon de jambe ça va un moment mais c'est un peu barbare.
Si je galope la cravache vers le ciel, miracle, mais vous avouerez que ce n'est pas une solution !
Cordialement, marie
Marie, on s'entend bien là dessus, pas de soucis.
Pour ce qui est des chevaux "froids", je me demandais comment les rendre plus légers et comment me débarasser de ma voix pour qu'il réagisse mieux aux jambes seules.
La leçon de jambe, il faut la faire si on est sûr que le cheval traduise bien cette aide.
J'ai tellement "travaillé" Hidalgo à pied (liberté, longe, en main) avec des gestes, des placements de mon corps et... la voix à laquelle il est très réceptif et réactif que j'ai du mal à m'en débarasser...
En fait, je demande avec les jambes légèrement mais clairement. Au début il ne comprenait pas alors je mettais la voix en même temps. Petit à petit, je me tais! :-) Mais c'est dur.
J'ai quelques petits trucs; parfois, il arrive qu'il accélère alors j'en profite pour continuer et accompagner son mouvement, le ralentir, et repartir de la même facon...
les rênes doivent respirer.. cf michel Henriquet.le poulain vient se poser dessus comme un petit piaf sur sa branche (cf moi même), il est confiant, il veut comprendre...et pour le retrogradage: "ecoute mon dos".. s'il est habitué a ce que vous l'accompagniez de votre assiette, votre dynamique.. il sera très sensible au fait qu'avec votre ceinture qui ralenti, vous l'accompagniez de moins en moins, jusqu'au" point mort" de son mouvement a lui, avec les mêmes aides "vocales" qu'en longe sur caveçon of course... vous serez surprise de la rapidité d'assimilation de votre poulain!!freiner avec les mains ,si légères soient elles n'a aucun sens pour un cheval, sinon que ça l'embête... si vous avez la chance incomparable (comme moi) d'avoir affaire a un animal "vierge",enseignez lui , de grace , la reponse a une demande (participation de sa part), pas a une contrainte! encore moins douloureuse! souvent nous n'avons pas le choix, le mal est déjà fait, mais si nous avons la chance de débourrer nous mêmes, qui plus est pour garder, et voir grandir notre "bébé", ne passons pas a coté de l'essentiel! c'est trop de bonheur! (c'est du vecu,et je vous en souhaite autant) amicalement FS
Avec un jeune cheval, le corps doit être passif et suivre les mouvements qu'impriment le cheval. Ceci est la première légèreté du cavalier.
Il suffira de ne plus accompagner le cheval, pour que celui ci ralentisse ou s'arrête progressivement. La main ne sera qu'une indication supplémentaire qui n'interviendra qu'après la voix et le poids du corps.
Vous voulez que votre cheval s'habitue à votre présence sur son dos (présence la plus discrète possible est une nécessité!); vous êtes donc consciente que cela le gêne; donc ,cela retentit entre autres sur la qualité de ses allures et sur sa faculté à se porter en avant. Ne soyez pas obnubilée par le mouvement en avant au début; laissez le cheval aller à son train; faites lui la leçon de la jambe, en veillant à n'agir que ponctuellement au moment opportun, en complément avec la voix et un corps qui ne refuse pas les allures du cheval; et uniquement pour demander des transitions montantes.
Quant à la main, sujet essentiel de votre préoccupation du moment, elle doit se lier à la bouche du cheval et l'accompagner dans tous ses mouvements et attitudes (si votre corps accompagne bien le cheval, si votre position est correcte et si vous avez liant et fixité,cela se fait tout naturellement!).
Et prenez votre temps, écoutez votre cheval, divertissez le..
Amicalement yves KATZ
Message édité par: KATZ, à: 2008/08/20 10:54
Allez, j'ose!:
Perrine F