IMPULSION jambes et autres...
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Bonjour à tous,
Je voudrais apporter un complément au sujet des jambes reculées de Philippe KARL.
Si ma mémoire est bonne (je suis loin de chez moi et je ne peux pas vérifier dans mes livres), chaque jambe, pendant le reculer, effectue une légère pression, chacune à son tour, au moment où le postérieur à l'appuis entre sous la masse.
Ceci afin de poser les premiers codes d'indication qui serviront pour le rassembler et donc pour le piaffer aussi.
Pour Philippe KARL, les deux jambes ensembles à la sangle portent en avant, une seule incurve (épaule en dedans), les deux jambes en arrière engagent les postérieurs, une seule chasse les hanches.
Contrairement à P. je pense qu'il vaut mieux accompagner avec la jambe le lever du diagonal pour augmenter l'engagement du postérieur qui est en mouvement.
Marie, si il y a quelque chose de simple dans le piaffer c'est qu'il va arriver lorsque les exercices que vous utilisez pour travailler le rassembler : épaule en dedans au trop rassembler, reculer / trop rassembler /arrêt / reculer seront de plus en plus aboutis. N'oubliez pas de toujours finir par un allongement franc du trop pour que le cheval reste dans l'idée de toujours être prêt à partir en avant.
Je voudrais aussi revenir sur les transitions pas / pas allongé, pas / trot, ou pas / galop.
Il y a deux aides que je l'on peut ajouter en plus des jambes, c'est l'action du poids du corps qui est différente dans chaque cas, et l'action des mains qui vont plus ou moins laisser partir vers l'avant ou indiquer sur quel pied on veut partir au galop.
Ceci dit je porte un grand intérêt à ce qui à été dis sur la transmission de pensée.
La voix est une aide indispensable, mais plus que les mots, je pensais que c'était l'intonation que le cheval comprenait.
J'espère ne pas avoir dis trop de bêtises.
Cordialement, Jean
Message édité par: Jean2, à: 2008/09/11 12:38
Cher Piotr,
Nous sommes au moins d'accord sur l'engagement du postérieur qui est en mouvement et non sur celui qui est en appuis. Là où nous ne nous sommes pas compris c'est qu'au moment du levé nous n'utilisons pas la même jambe.
Je vous avoue que je n'avais jamais lu que la jambe gauche à la sangle ou reculée (par exemple et selon les méthodes) pouvait engager le postérieur opposé.
En prenant l'exemple de l'épaule en dedans, ma jambe intérieure agit bien en cadence avec le postérieur intérieur au moment où il s'engage. Me trompe-je ? Pourquoi en est-il différemment au piaffer ?
Cordialement, Jean
Bonjour à tous
PhK dans son dernier ouvrage conteste avec raison le fait même de l'incurvation, alors la jambe d'incurvation ...
Dans ce même livre mais aussi dans ces vidéos je n'ai pas souvenir de l'évocation de l'action alternée des jambes, ce qui serait, il me semble contraire à la philosophie de l'ouvrage. On n'a pas à soutenir ou encadrer quoi que ce soit (position action, soit équilibre mouvement).
Les aides s'adressent au cerveau du cheval, pas aux postérieurs ou quelque autre partie du cheval.
Mais je vais me replonger là dedans, pour être bien sûr.
pierrex
Pardonnez moi Piotr, je vous avais mal lu et nous parlons bien de la même chose et au même moment. J'ai dû mal m'exprimer aussi.
Cordialement, Jean
Merci Piotr.
Bonjour Pierrex,
Aucun doute, je sais que le dos du cheval ne peut pas s'incurver. J'ai simplement gardé ce nom de jambe d'incurvation. Sinon comment peut-on appeler cette jambe agissant seule à la sangle pour une épaule en dedans ?
Pour ce qui est de l'action de la jambe au moment du reculé, si je ne l'ai pas lu c'est que je l'ai entendu. Je n'ai pas assez de talent pour l'avoir inventé. Il ne s'agit pas tant d'encadrer ou de soutenir mais c'était plus dans le but d'associer, dans le cerveau du cheval, une indication avec un mouvement. Nous pouvons en effet en discuter l'utilité.
Je vais moi aussi replonger dans les livres lorsque je serai rentré.
Nous pouvons aussi constater d'autres changements entre son premier livre et son dernier.
Ok pour que les aides aillent d'abord au cerveau mais le cerveau ne les renvoie t-il pas à la partie du corps que l'on veut mobiliser ?
Cordialement, Jean
Cher Pierre,
Les aides s'adressent au cerveau du cheval, pas aux postérieurs ou quelque autre partie du cheval.
Une proposition bien difficile à évaluer.
Voulez-vous vraiment dire «cerveau» ou bien «psychisme» ou «conscience»?
Et posez-vous cela comme un fait qui s'impose à tout cavalier, ou comme une définition de ce qu'il faut faire?
Cela s'applique-t-il à l'utilisation du cheval, ou aux phases d'apprentissage?
(j'ai écrit quelque chose sur cette question sur piaffer.org, Dressage et apprentissage, pas tout-à-fait compatible avec votre proposition me semble-t-il)
Amitiés à toutes et tous,
Jean M
Je sais bien qu'il ne faut pas trop intellectualiser les actions à cheval; je crois qu'il ne faut pas non plus en faire quelque chose de scientifique à 100%
Mais, parfois, la science permet de comprendre certaines actions et réponses.
Je me souviens du temps lointain , où en sciences, nous étudions forces et points fixes ou mobiles.
Notre professeur expliquait alors que si un muscle était rattaché à 2 points mobiles, selon l'endroit où agissait l'excitation ,, un des points mobiles devenait fixe et l'autre, sous l'effet de la contraction musculaire, se déplaçait.
Ainsi, en simplifiant et en imaginant que le muscle essentiel qui déplace le postérieur est l'abdominal qui s'attache sur 2 points mobiles , le sternum et le postérieur. Si le mollet agit à la sangle, le point fixe devient le sternum et le postérieur avance (si l'action a lieu au moment où le postérieur est en l'air)
A ce sujet, je pense que pour agir au bon moment avec la jambe , il faut mieux sentir ce qui se passe au niveau du postérieur et non pas de l'antérieur(au pas et au galop, il n'y a pas accord avec l'antérieur; cela n'est valable qu'au trot)
Si la jambe agit en arrière, soit plus près de l'attache postérieur du muscle, le point fixe deviendra celui ci et ce sera celui du sternum qui deviendra mobile vers l'arrière, ce qui permettra le reflux de la masse vers l'arrière.
Amicalement, yves KATZ
Bonjour à tous
Je n'entrerai pas dans ce jeu et ne chercherai pas de vous convaincre.
C'est vous qui voyez ...
pierrex
j'ai regardé la vidéo. j'ai l'impression que c'est la décontraction de la jambe qui provoque le mouvement autrement dit la jambe est décontractée,articulation non bloquée et le mouvement du cheval génère le mouvement de la jambe et le cavalier n'a qu'a appuyer légèrement le contact. qu'en pensez vous, vous voyez comme moi?
Bonjour à tous
« Philippe Karl précise toujours que pour reculer, il faut reculer les jambes, mais surtout ne pas les utiliser... parce qu'on en aura besoin pour des exercices plus exigeants... ????
Parle t'il du piaffer ? »
Oui c'est bien ce qu'il dit car il ne veut pas, jusqu'à l'étude du piaffer, opposer les mains aux jambes mais préparer le cheval à la présence des jambes en arrière afin d'utiliser cette position distinct pour le rassembler et donc l'utilisation conjointe des mains et des jambes en arrière.
« Et dans ce cas, reculez-vous les jambes pour piaffer ? »
Non je préfère dissocier les actions de mains et de jambes (l'auto impulsion « Racinet ») mais la méthode PhK est tout à fait défendable, je la trouve inesthétique, je n'aime pas du tout les jambes qui recule (goût perso.).
pierrex