Le pas dans toute ses déclinaisons
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Bonjour à tous,
Depuis que je remonte à cheval, sur le tard, je suis frappé par Racinet. Enfin quelqu'un qui vous prend aux trippes. Avec d'Orgeix. Il y a de la passion , de la consistance. De quoi occuper nos nuits et nos jours.
Le pas compté, dans sa perfection, est certe difficile.
A mon humble avis, il peut se pratiquer au licol, dans le couloir de l'écurie. Ceux qui ont l'habitude de toucher et de soigner les chevaux comprendront. Un accompagnement vocal est nécessaire.
Dans cet environnement sécurisant, il rend le cheval attentif. Il peut être alterné avec de long reculers un doigt sur le poitrail.
Après bridage, quelques flexions au box avec caresses sur le front préparent le manègeage.
Pour des raisons matérielles, actuellement je ne monte que des chevaux de club (croyez-moi, certains sont admirables).
Le pas compté, que bien sûr, je pratique imparfaitement, procure, même sur ces taxis, de bons résultats: bouche aimable, composition du dos.
Son presque synonyme, "le pas écouté" est bien nommé. Le cheval vous écoute, il est près à bondir.
Au pas compté le cheval semble ferré de points d'interrogation. Il est en attente fébrile. N'est-ce pas une définition correcte de la sacro-sainte impulsion?
Je fait donc l'éloge de Racinet. Sans idolâtrie aucune. J'apprécie la passion, la qualité de l'argumentation. La force de l'image (suivez mon regard vers N.O)
Bien sûr, Decarpentry est à lire en premier.
Tout le monde n'a pas l'avantage d'avoir une propriété avec chevaux à la maison, et de se faire filmer quand tout va bien.
Mais nombreux sont ceux qui ont un idéal équestre, quelques soient leurs moyens.
Bien amicalement.
Bonjour à tous,
Depuis que je remonte à cheval, sur le tard, je suis frappé par Racinet. Enfin quelqu'un qui vous prend aux trippes. Avec d'Orgeix. Il y a de la passion , de la consistance. De quoi occuper nos nuits et nos jours.
Le pas compté, dans sa perfection, est certe difficile.
A mon humble avis, il peut se pratiquer au licol, dans le couloir de l'écurie. Ceux qui ont l'habitude de toucher et de soigner les chevaux comprendront. Un accompagnement vocal est nécessaire.
Dans cet environnement sécurisant, il rend le cheval attentif. Il peut être alterné avec de long reculers un doigt sur le poitrail.
Après bridage, quelques flexions au box avec caresses sur le front préparent le manègeage.
Pour des raisons matérielles, actuellement je ne monte que des chevaux de club (croyez-moi, certains sont admirables).
Le pas compté, que bien sûr, je pratique imparfaitement, procure, même sur ces taxis, de bons résultats: bouche aimable, composition du dos.
Son presque synonyme, "le pas écouté" est bien nommé. Le cheval vous écoute, il est près à bondir.
Au pas compté le cheval semble ferré de points d'interrogation. Il est en attente fébrile. N'est-ce pas une définition correcte de la sacro-sainte impulsion?
Je fait donc l'éloge de Racinet. Sans idolâtrie aucune. J'apprécie la passion, la qualité de l'argumentation. La force de l'image (suivez mon regard vers N.O)
Bien sûr, Decarpentry est à lire en premier.
Tout le monde n'a pas l'avantage d'avoir une propriété avec chevaux à la maison, et de se faire filmer quand tout va bien.
Mais nombreux sont ceux qui ont un idéal équestre, quelques soient leurs moyens.
Bien amicalement.
En principe, premier WE d'Août à l'Ecole Des Chevaux - mais nous sommes ouverts à d'autres propositions de lieu, et de date... Nous avons encore un peu de temps pour nous décider.
N'en déplaisent à certains, je connais JC Racinet, j'ai travaillé avec lui, j'aime son approche.
Et pour être plus précis, je suis son éditeur.
Désolé pour les photos, je n'ai pas de photographe sous la main, je me demande ce que peux apporter une photos de pas compté ?
Cordialement.
Re bonjour,
Permettez moi de rajouter quelques lignes afin de compléter mon post p.10.
Ne voyez pas en mes propos des critiques ou une désillusion propre aux imbéciles ou en surface à ceux qui n'ont plus rien à prouver.
Cela étant, je trouverais beaucoup plus instructif des sujets sur :
_ des rendez vous ou chacun emmenerait son cheval pour une démo-discussion, sous l'égide d'un maître reconnu ;
_ des idées pour assainir le dressage (et les autres disciplines de l'équitation, ou du moins leur faire prendre une direction plus respectueuse des animaux ;
_ des démonstrations publiques en des lieux insolites (inhabituels) et accessibles à un public néophyte ou pas, relayé par tout ce qui compte de sites internet sur les chevaux, par cavadeos, cheval mag etc...
_ ou alors pour ne parler que de la technique, avec à l'appui photo-vidéo et situation dans l'espace-temps ainsi que le contexte socio-educatif du couple cheval-cavalier concerné, une demande quant à un point précis d'un exercice ou d'un mouvement.
_ et tant d'autres qui feraient avancer la cause...
Merci
Demain sera meilleur avec l'aide de tous...
Il est curieux de considérer les réactions que peuvent susciter un exercice au pas.
Vous avez des idées intéressantes, j'espère qu'elles se réaliseront ...
Cordialement.
Bonsoir à toutes et tous,
Je crois comme certains qu'il est malaisé, voire dangereux si on manque de bouteille, de théoriser le pas qui est l'allure la plus difficile à pratiquer correctement.
Il y a quelque temps, Marie a employé le mot «fluide»; il est dommage selon moi que l'on ait dévié (pardonnez-moi ce mot péjoratif) vers le pas compté, concept qui encourage tout cavalier à bricoler ce qui ne devrait pas l'être.
La fluidité, première qualité d'un bon pas, du débourrage au pas d'école!
Un pas fluide c'est selon moi un pas avec quatre battues espacées de manière égale dans le temps, donnant l'impression du continu, c'est l'absence de toute hésitation dans le mouvement des membres, que ce soit sur le droit, en cercle, dans le travail latéral.
Je crois que la meilleure manière de travailler le pas c'est de penser en permanence à sa fluidité. La cadence plus ou moins lente que l'on recherche selon les circonstances se construit facilement à partir de cette base.
Bien sûr, cette opinion traduit simplement ma propre pratique et n'engage que moi.
Amitiés,
Jean M
Bonjour,
Une toute petite parenthèse:
Avant de l'attendre de votre cheval, veillez vous-même à marcher comme un félin. Observez votre chat...
Au boulot, à la maison, marchez avec votre dos...
Je m'inspire des commentaires sur Beudant: Conjuguez majesté et abandon.
Regardez-vous à poil devant la glace. Faîtes rouler la mécanique. C'est exactement ce que vous demandez à votre cheval.
Ayez une excellente visualisation de votre corps, sans complexe aucun.
Puis transmettez...
Choppez des vidéos d'Oliveira, regardez comme il marche comme un chat sur le dos d'un cheval-chat...
Amicalement.
Cunningham a piégé Piotr… nous pouvons donc bien rire ensemble de votre dessin.
Piotr, apparemment vous ne ferez pas avancer le débat.
Voulez-vous cesser vos conneries et allusions déplacées sur les compétences des autres? Je vous en remercie bien vivement.
Si vous voulez « m’attaquer », vous le pouvez. Ma faille est la suivante : je ne pratique pas la discipline du dressage. Ma passion était le saut d’obstacles et le respect de l’intégrité du cheval athlète.
Respect assuré par une discipline qui passe avant tout par l’homme. C’est pourquoi je comprends bien la philosophie de cette phrase : « Avant de l'attendre de votre cheval, veillez vous-même à marcher comme un félin ».
Sans prétention j’y pense souvent lorsque je marche. Le cheval est un imitateur et Klaus Ferdinand Hempfling l’a démontré dans son livre « Danser avec les chevaux ».
L’homme qui l’éduque est certainement son premier exemple.
Ch. Cunningham vous n’êtes pas seul. Amicalement.
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/10/02 19:26
http://www.chevaux-de-regagnas.com