Saut d'obstacle

Hunter club - 5eme au championnat de france en 2006 ou 2007 je ne sais plus.
Plus un peu de CSO mais j'aime pas l'esprit (dans les niveaux club c'est à pleurer), et du CCE toujours en club.
L'année dernière j'ai commencé à sortir en Hunter amateur, on met la barre plus haut: passionnant.
La gestation de ma jument m'a "punie de saut" pour cette saison 2008/2009 :)

Donc oui en ce qui me concerne je saute, à petit niveau. Serai ravie d'en discuter avec d'autres personnes d'AI, même si je me demande à quels genre de débats vous pensez.
?

Le travail à l'obstacle, la gymnastique sur les barres fait partie intégrante de l'éducation du cheval.
Avoir un cheval rond au-dessus de la barre demande un cheval décontracté dans ses masses musculaires supérieures et tonique et puisant dans la détente et la poussée de ses postérieurs.
Un cheval doit pouvoir venir s'enrouler autour d'un obstacle de 1m en arrivant au pas rênes longues, fut-il cheval de dressage ou d'obstacle.
Donc tout cavalier qui se veut éducateur complet se doit d'être "sauteur" en même temps que dresseur(terme que je n'apprécie guère, mais rentré dans le domaine commun; je préfère le terme d'éducateur qui reflète bien la réalité de ce que doit être la relation avec son cheval).
Et il est vrai que les épreuves hunter sont un très bon exercice pour tester le travail correct que l'on fait avec son cheval; et cela demande beaucoup plus de décontraction, de légèreté, de disponibilité que ce que l'on rencontre dans des concours de dressage de niveau équivalent.
Mais comme cela demande beaucoup de travail, un suivi continuel, une recherche permanente, ce type d'épreuve n'a pas grand succcès en France.

Bonsoir Yves et Camille,

Merci de vos interventions.

Camille, ma question était justement pour faire "sortir" les sauteurs et j'aimerais lancer des discutions à ce sujet.

Malgrés mes "interventions" assez "dures" parfois, je suis disposé à échanger dans le but d'AIDER le mieux possible les cavaliers d'obstacle. Discutions qui seront toujours techniques, qui admettrons toujours les avis, même contraires, portant à echanges serieux, de fonds .

Cordialement

Serge

Serge Mulot écrit:

Camille, ma question était justement pour faire "sortir" les sauteurs et j'aimerais lancer des discutions à ce sujet.

Oui, c'est bien ce que j'avais compris et c'est la raison pour laquelle j'ai précisé mes activités de "sauteur" (disciplines et niveau), pour remettre mes potentielles interventions dans leur contexte: expérience de saut technique et polyvalente, mais sur des cotes très très modestes.
Ceci dit à trois je ne suis pas certaines qu'il soit possible d'échanger de manière fructueuse... D'autres cavaliers qui sautent sur le forum???

Bonjour à tous

Ben oui ! Mais faudrait commencer par poser un sujet, ça pourrait inspirer, je pratique aussi ainsi que beaucoup d'autre je pense.

pierrex

Et lors d'un des jeux de l'été, on avait proposé cette photo de Christian Carde, alors capitaine, montant Solitaire, au concours hippique de Berlin, en 1972. :
[img size=400]http://www.allege-ideal.com/images/Edito/photo surprise1_400.jpg
Et le même couple a participé aux championnats du monde de Dressage de Goodwood (GB) 6 ans plus tard.

Message édité par: masterai, à: 2008/11/02 10:40

Message édité par: masterai, à: 2008/11/02 10:40

Bonjour Pierrex,toutes, tous,

Les "dresseurs" doivent comprendre qu'entre les obstacles il y a du plat et qu'un cheval d'obstacle, quelque soit la hauteur des obstacles, a besoins d'un haut niveau " d' éducation " ( dressage ) sur le plat, au minimum la basse école.
Un cheval d'obstacle doit être leger pour répondre à des demandes brêves et de l'ordre du 1/10 ème de seconde.
L'obstacle est une technique trés précise, qui n'admet pas les erreurs, même pour des petits concours ou sorties pour le plaisir si l'on veut faire des beaux et bon tours, avoir un cheval qui aime sauter, etc..

Pour commencer les sujets, je vous laisse prendre des initiatives.

Cordialement

Serge

Bonjour à tous,

Je me présente un peu avant de lancer la problématique de mon post.
Je suis cavalière de CSO et Hunter (6ième aux championnats de France Club 1 cette année avec un cheval de club extra). Je monte en épreuve Club, les concours amateur se faisant trop rares. Cette année, je me consacre exclusivement à ma jument qui a 5 ans et que j'ai depuis ses 2 ans.

Il est vrai qu'entre chaque obstacle, il y a du plat. Mais je trouve qu'il y a quand même une petite difficulté supplémentaire qu'implique les obstacles qui sont entre les phases plat.
Il s'agit de "l'abréhension" de l'obstacle par les chevaux qui se traduit par de l'entousiame (c'est le cas de ma jument), de la précipitation, de la "peur", déconcentration, ... Tous ça rend le travail sur le plat avant et après l'obstacle plus compliqué (et du coup très interessant). Tous ces impondérables font que les cavaliers oublis qq peu de travailler le plat entre les obstacles, à moins que se soit l'inverse...

Qu'en pensez-vous?

Bonjour Pauline,

Il y a du plat entre les obstacles, il faut le travailler.

Par contre, la " peur" des chevaux est souvent et toujours due au cavalier qui amene les chevaux aux obstacles à fond, sans travail préalable.

le cheval a peur, tente de fuir, pile, se contracte, etc..

Mais si le travail des chevaux est correctement mené, il n'y a pas de raison pour que les tours ne soient pas beaux et gagants ( même à un humble niveau, voir en 5ème )

J'ai ouvert un post sur le saut

Cordialement

Serge

le cavalier d'obstacle a un avantage sur le dresseur pur , c'est que si son cheval n'est pas en avant et pas en équilibre la sanction est immédiate , et on reconnais à celà , leur obsession de l'impulsion et de l'équilibre ,les dresseurs qui viennent du saut d'obstacle voire du complet .