A l'Ouest, du nouveau !
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Ces quelques mots sont des passages du compte-rendu "un peu long" du dernier stage aux écuries de Penfrat qui a eu lieu le premier week-end de janvier. L'intégral du compte-rendu sur dressagedechevauxetdeponeys.sports.officelive.com/compterendu.aspx
A l’ouest, du nouveau !
A l’issue de ce stage des 3 et 4 janvier aux écuries de Penfrat (www.ecuries-de-penfrat.fr/index.html), encore une fois, je reste agréablement surpris et touché tant par l’accueil que par la qualité et la diversité des échanges entre les auditeurs et moi-même, mais aussi par les échanges entre auditeurs. Force est de constater les efforts et les progrès divers et variés des uns et des autres, des doutes sur la justesse du travail réalisé ou de la technique utilisée, allant ou non dans l’esprit de Légèreté.
En effet, si l’on a parlé et abordé Le sujet de la légèreté en y associant la discrétion des aides par leur emploi et par l’intensité de leur emploi à la gestion de l’équilibre dans l’activité, en ressort de façon de plus en plus marquée que : quel que soit le niveau du cheval ou de son cavalier, cette fichue légèreté est, en premier lieu, bien plus une affaire d’état d’esprit qu’une question de niveau ! Lapalisse ne dirait pas mieux, mais force est de constater que plus les choses sont simples, plus elles sont difficiles à mettre en application, quand bien-même elles seraient acquises intellectuellement
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Si je mets en application une expression récurrente de mes formateurs en équitation comportementale (Guillaume ANTOINE et Gérard DORSI, fondateurs de « 3GB, le cheval avec vous » ) :
« …prendre ses rênes, c’est prendre ses responsabilités…. »
Dans un premier temps, il s’agit de faire en sorte que nos chers compagnons soient dans le pire des cas dans des situations momentanément « inconfortables » mais jamais douloureuses, ces situations provoquées par nos maladresses et non par un accès de brutalité, cela va sans dire, puisque nous en sommes à un stade où la brutalité a été systématiquement exclue intellectuellement et pratiquement dans nos actes quotidiens avec nos chers compagnons, ce qui n’exclu pas la fermeté dans la mise en œuvre de nos projets équestres ! Pour faire allusion à des expressions que j’utilise souvent faisant Honneur à mon père disparu et pour faire sourire quelques stagiaires qui « m’ont subi » :
« …à partir du moment où ce que vous faites est pour le cheval, ne cédez pas à un phénomène de mode (car la mode passe), …il ne s’agit pas d’être têtu mais d’être persévérant… assumez vos convictions et allez au bout de votre projet malgré les difficultés rencontrées : ne lâchez jamais le morceau…c’est ce qui vous rend crédible envers votre cheval…mais ne soyez jamais brutal car vous serez toujours le Grand …Perdant !»
Ces quelques constats, formulés de façon plus ou moins simpliste, mettent en premier plan (comme à l’accoutumée dès que nous nous interrogeons sur « le bien-fondé » de nos actions envers nos chevaux) que la majeure partie de nos problèmes sont liés à une assiette loin d’être irréprochable ( ! ) et par conséquent un manque d’indépendance quand ce n’est pas simplement un manque d’aisance dans l’utilisation de nos mains et de nos jambes !
Et là, puisque nous sommes déjà dans « une niche » dont l’étiquette mentionne « Equitation Classique » (pourquoi pas ? Encore que je préférerais La Belle Equitation !), je ne peux m’empêcher de faire allusion à l’expression bien connue :
« Le culte de la tradition n’exclu pas le progrès ! »
Soyons classiques ! C’est d’accord. Mais bénéficions du progrès. Prendre connaissance de notre passé (culturel) pour mieux appréhender l’avenir ou, sous une autre forme, comprendre d’où nous venons pour savoir où nous allons …Vaste sujet malheureusement (?) hors-sujet dans ce compte-rendu déjà bien long !
Côté développement / amélioration de l’assiette, « Vive le progrès : il nous donne le simulateur ! ».Ne sacrifions plus le dos de nos chevaux lors d’interminables heures de mise en selle sur de pauvres animaux (dont je n’ai pas besoin de dépeindre l’état moral et physique après des années de tape-cul dans nos centres équestres) et là, je ne m’étendrai pas sur le sujet, une multitude d’articles développant les avantages et inconvénients de l’utilisation de simulateurs mécaniques permettent à chacun de faire des choix.
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Mais il y a forcément des limites : l’assiette et le fonctionnement du dos sont effectivement mieux accordés avec le cheval ; à contrario, l’usage de la main, quant à lui, n’est pas ou peu mis en cause. Il semblerait que bien peu d’outils soient à disposition pour développer cette aide qui prend toute son importance sur le dos de nos chevaux et qui provoque tant de résistances, d’incompréhensions, quand ce n’est pas de douleurs car la faute de main a une répercussion dans la bouche du cheval que nous voudrions bien garder dans « toute sa fraîcheur ». Pour les « non-convaincus » des dégâts qui peuvent être irréversibles dans la bouche de pauvres chevaux, faites une recherche sur le net d’un compte-rendu de Nevzorov (Nevzorov Haute Ecole) sur ce genre de dégâts, et si vous demeurez malgré tout sceptiques, …, malheur à vos chevaux !!!! Je ne suis pas là pour convertir, et si la prise de conscience n’est pas mûre…
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Ce que je veux dire par-là, c’est que je n’ai pas été capable jusqu’à ce jour de retrouver la finesse obtenue avec mes chevaux embouchés quand j’ai voulu utiliser des dispositifs n’ayant pas d’action directe dans leur bouche. Mais par la force des choses, vu le passif des chevaux qui me sont confiés, j’ai souvent à travailler sans embouchure avec le sentiment de ne pas pouvoir « aller au fond des choses », de ménager « la chèvre et le choux » ! Vous l’aurez compris, il n’y a aucune provocation là-dessous, mais à la base, une « affaire de nécessité » . Sans oublier l’image d’une autre forme de liberté : qui n’a pas rêvé de manier à cheval avec le moins de contraintes possibles entre le cavalier et sa monture, d’en obtenir tout le brillant et la réactivité que la nature lui a donné, d’avoir la sensation que sans ses « artifices », le cheval monté retrouverait sa beauté et sa noblesse naturelles !
Tout ça pour en arriver qu’à ma grande surprise, au cours de ce dernier stage, 2 auditeurs présentaient des chevaux non embouchés, avec un « système » que je ne connaissais pas : il s’agit de « Bitless Bridle ». Et là, je dois tirer mon chapeau à ces deux auditeurs et leur accompagnatrice qui, sans provocation, sans chercher à convaincre, simplement avec l’intention de présenter des chevaux justes, sereins, en les montant « autrement » dans un souci d’efficacité et de légèreté. Je nomme ici Aurélia Boulineau à qui je souhaite de mener à bien ses projets équestres, Guillaume Parisot qui assume pleinement ses différences et « son refus à entrer dans le moule », et bien sûr leur accompagnatrice, Sylvie à qui je souhaite de trouver un auditoire de plus en plus nombreux à l’écoute de ses convictions et qui a eu le tact de ne pas aller au-delà de « provoquer ma curiosité » ! Merci à vous trois d’amener de l’eau au moulin !
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Et quel ne fut pas mon étonnement de voir des chevaux ronds, d’une régularité « horlogère suisse » dans la cadence de leurs allures, attentifs, sereins, bref, pour reprendre une de mes « expressions favorites », tous les ingrédients étaient là pour que la mayonnaise prenne ! Mayonnaise de marque « Légèreté » !
Et elle a pris ! Vu l’orientation de mon quotidien concernant les redressages de mes chevaux que je situe dans mon écurie « peinte en blanc avec des croix rouges, annoncée par un panneau mentionnant hôpital silence », il est évident que j’ai vu là immédiatement une solution à mes attentes et mes recherches.
Ma curiosité m’a forcément amené à essayer ce dispositif, et je n’ai pas été déçu par les surprises ; dès les premières foulées, j’ai eu le sentiment de ne plus savoir conduire un cheval ! L’image qui m’est venue immédiatement à l’esprit fut celle d’avoir conduit une voiture pendant des dizaines d’années avec un volant, et là, j’avais la même voiture, mais il me fallait la conduire avec un « joystick » (l’image vaut ce qu’elle vaut : que personne ne crie, loin de moi l’idée de comparer le cheval à une voiture !). Mais passées les premières hésitations, une sensation de facilité et d’aisance s’est manifestée très rapidement, j’ai retrouvé une très bonne réactivité du cheval par des demandes via l’assiette, voire une réactivité plus fine aux demandes de l’assiette. Le travail latéral m’a paru spontanément plus « coulant ».
Bref, après ces quelques foulées, j’y ai vu bien des avantages ! Le tout répondant à mes critères d’user de l’assiette comme aide principale, et faire en sorte que la main comme la jambe deviennent des aides secondaires au sens où elles secondent l’assiette.
Ce qui m’a séduit le plus : l’absence de résistances « dans le bout de devant » et une grande facilité à équilibrer le cheval en se servant au plus juste de son balancier « tête-encolure », en réponse à la demande de mon balancier « tête-tronc » et d’autres points que j’ai entre-aperçus, mais que je n’énumérerai pas à présent car je ne peux pas affirmer et confirmer que mes sensations d’une demi-heure d’utilisation de ce matériel soient systématiques.
Ce que je n’ai pas aimé : j’ai beau chercher, …, j’ai tout apprécié ! Sauf, passés les premiers instants où je me suis retrouvé comme un gosse devant son premier sapin de Noël ( je suis comme ça : Quand ça me plait, cela me plait vraiment ; de même quand cela ne ma plait pas, cela ne me plait vraiment pas ! Il n’y a pas d’équivoque) j’ai moins apprécié de me retrouver dans la situation du chien qui va jouer dans le jeu de quilles…mais cela n’est pas vraiment un inconvénient, surtout s’il s’agit d’affirmer des convictions ! (Je crois être assez « entier » sur le sujet !).
Vu l’importance du sujet en question, et ma curiosité étant ce qu’elle est ; étant à la quête depuis bien des années de mon Graal :
Ma légèreté = mariage de l’équilibre et de l’activité (entre autres, car je n’ai pas la prétention de définir la légèreté !), je vais donc faire sous forme d’étude comparative que je mettrai en ligne via mon site (page DOSSIERS) le suivi de plusieurs de mes chevaux (de conformations différentes et de passifs différents) en situation : embouchés et non embouchés, et de niveaux différents : 4ans, basse-école, haute-école, sauteurs (courbettes, cabrioles, etc. …) montés, aux longues-rênes, bref, dans toute la panoplie de techniques qu’ils pratiquent et de services différents auxquels ils sont destinés.
Et après cela, …, si l’on peut mettre ce genre d’outil sous appellation Progrès, tant mieux et j’en serai ravi pour le mieux-être de mes chers compagnons ! Et si ce n’est pas le cas, tant mieux aussi, car plus vite on s’aperçoit que la voie choisie n’est pas la bonne, plus vite on peut « rectifier le tir » et orienter des recherches dans une autre voie.
Le tout sans aucune provocation, sans intégrisme, en simple recherche de mieux faire pour le cheval, tout simplement. Je crois qu’en passant tant de temps à l’observer, il nous dit souvent « comment il aime être monté » ! Et pour cela, j’ai besoin de « matériel », car je ne me sens vraiment pas prêt à monter un cheval complètement nu !
A suivre …
dejà les pseudos moi... sachez mr ou mme, qu'a penfrat les stagiaires dont je fais partie ne tournent pas en "grand prix", ni d'ailleurs pour la grande majorité en competition tout court,nous cherchons humblement a nous ameliorer, a affiner la communication avec nos chevaux, a travailler avec eux dans la plus grande complicité, a apprendre des exercices qui leur seront favorables tant au plan musculaire, qu'au plan mental.. je dirais que nous sommes des personnes decontractées souhaitant pratiquer une equitation decontractée, la plus légère possible, avec nos moyens d'amateurs, et avec l'aide de nos propres chevaux qui sont tout a fait ordinaires.. celà ne nous n'empêche pas de progresser ..même si l'on ira jamais en grand prix.. mais vous venez quand vous voulez, on vous accueuillera! prochain stage/ les 20;21;22 fevrier.
ps, celà fait quasiment un an que nous travaillons avec sylvain Beaulieu..je crois bien que nous le vouvoyons, question de respect.bien a vous ,françoise Sinigaglia
A l'attention de misterdress (!?!)
Il suffit de remettre votre citation dans son contexte pour comprendre qu'il s'agit de descente des aides.
Ceci dit, loin de moi l'idée de vouloir convaincre, convertir, etc. ..., seulement de sortir de la poussière d'un appauvrissement de notre savoir-faire ce que bien d'autres avant moi ont mis en application. Et de montrer que c'est bien une réalité qui ne demande qu'à être vécue, pour peu que l'on y soit sensible ...
Il me semble que cette descente des aides fasse partie de "la preuve par neuf" du cheval en équilibre ET actif pour qui veuille aborder une équitation de Légèreté !
Ceci dit, Françoise ayant pris le relais, mes seuls juges acceptés comme tels sont les chevaux que je monte au quotidien et qui demeurent, du coup, les seuls pour lesquels j'accepte des familiarités!
Message édité par: BEAULIEU, à: 2009/01/15 11:14
"a penfrat les stagiaires dont je fais partie ne tournent pas en "grand prix", ni d'ailleurs pour la grande majorité en competition tout court" ....
...alors pourquoi critiquer les cavaliers de dressage alors que vous même n'y parvenez pas...
...admettre que ce n'est pas la même chose et que votre "légèreté" ne vous permettrait pas d'y accéder...
...question d'objectifs, de travail, et de motivation...
Ah l'ouverture d'esprit...
Cela voudrait il dire que les concours grands prix sont réservés aux gros bras?
Pourquoi chercher ainsi querelle?
Si cette école ne vous convient pas, rien ne vous oblige à la pratiquer.
On ne peut plaire à tout le monde.
Savez-vous lire ? Comprenez-vous ce que vous lisez ?
www.allege-ideal.com/index.php?option=com_content&task=view&id=274&Itemid=47
What else ?
N'y aurait-il confusion entre "cavalier de dressage" et équitation, et histoire de mettre un peu d'eau dans le moulin, une forme d'irrespect vis à vis des fondateurs de cette association ?
Et dire que le sujet n'était qu'un simple compte-rendu de deux journées riches d'échanges et de points de vues tous aussi différents les uns des autres ... mais écoutés et respectés par les uns et par les autres !
Il n'y a là-dessous aucune ségrégation envers des soi-disants cavaliers de dressage, mais un simlple refus catégorique à cautionner le "non-respect" des règles du jeu : Ce fameux article 401, ou l'absence du trot d'école entre autres car la liste est bien longue.
Message édité par: BEAULIEU, à: 2009/01/16 11:28
Message édité par: BEAULIEU, à: 2009/01/16 11:41
Bonjour Sylvain,
Privée d'ordinateur depuis 8 jours, j'ai failli à mon rôle de modérateur...
Car au delà de l'échange technique, il faut se demander quelle est l'intention de "Misterdress".
Cette personne s'est inscrite sur le forum d'AI en automne, pour poster le sujet suivant, effacé par ses soins en décembre.
http://www.allege-ideal.com/index.php?option=com_joomlaboard&Itemid=37&f...
Son intervention sur votre compte-rendu est à rapprocher de celle qu'elle fait sur le sujet "définition de la légèreté": provocation?...
je donne mon point de vue sur ce type de comportement dans le sujet "définition de la légèreté".
Le conseil de France:
http://www.salagir.com/gfx/troll-web.jpg
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mon defunt père disait:"un chien regarde bien passer un eveque!".. et je suis contente d'etre le chien!!retournez jouer dans vos bacs a sable .. mister "dress", meme si ce sont des bacs a sables de grands prix.. et laissez donc les grandes personnes discuter tranquilles .. ou venez donc nous faire en personne et a cheval demonstration!on a un sens de l'humour très aiguisé nous les bretons!! je vous en prie! venez donc nous montrer!
pour votre gouverne personnelle, vous qui parlez caché derriere un pseudo ridicule, la competition de dressage, j'en pratique, j'en organise, et je cojuge aussi (en formation)..fs
zut, j'ai vu trop tard!! bon mr le troll/misterdress, vous n'aurez plus a manger! fini!allez zou!au forum FFE!
Stage de dressage avec Sylvain BEAULIEU les 19 et 20 Mars.
Image flottante
PASSIONNANT ! C'est le mot qui correspond au week-end qu'ont passé les cavaliers en companie de Sylvain BEAULIEU. Deux jours pour nous démontrer qu'il était tout à fait possible et bien plus agréable de demander à sa monture d'exécuter des figures uniquement par l'intermédaire du dos et de l'assiette : plus besoin d'utiliser d'autres aides ni mains, ni jambes. C'est tellement plus plaisant pour le cheval comme pour le cavalier...
Chouette, tu nous montres comment ça marche en vrai? Un petit tour en grand prix sans mains ni jambes? On n'arrête pas le progrès, décidément!