Pour les amateurs de rien.
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bon,bien sur! d'accord! bruno! mais; est on bien sur que tous ces animaux n'ont jamais été embouchés? ( et que ce n'est pas un conditionnement "different")et d'autre part, en quoi celà change la donne pour la majorité des gens qui montent avec embouchure? en quoi celà va t il aider a ameliorer la "mauvaise" main? ..a se dire "ben rien du tout! a poil!"?.. j'ai bien peur que dans cette option , avec la majorité de la cavalerie disponible dans la plupart des centres equestres, celà se solde par des accidents..
je reste dubitative quand a ces demonstrations et leur impact pedagogique.. amicalement,fs
Ces démonstrations peuvent être considérées comme un but par bon nombre de propriétaires qui tournent en rond et abêtissent leurs chevaux.
Quand à la dangerosité de la chose dans le cadre d'un centre équestre tout est question d'éducation de la cavalerie et de motivation de l'enseignant.
Pour exemple, depuis de nombreuses années, au salon du cheval de Paris, un enseignant propose des initiations à la voltige avec des chevaux enrênés.
Vous me direz que ce n'est pas la même chose, que les chevaux ont mors et rênes fixes. Il est vrai, amis cela apprend aux gens à ne pas se servir de leurs mains et d'utiliser leur corps.
Dans les présentations que nous avons vu, l'attitude de l'encolure, même si le cheval a ,à un moment où un autre ,été embouché, n'en est pas moins en relation directe avec la tonicité et l'impulsion: encolure au sol pour le cheval bai, encolure soutenus pour le cheval des hasta Luego. Ce qui prouve, si besoin est, que la propulsion de l'arrière-main suffit à placer l'avant-main; qu'alors, la main ne soit qu'un réceptacle de cette impulsion!
KATZ Yves écrit:
Dans les présentations que nous avons vu, l'attitude de l'encolure, même si le cheval a ,à un moment où un autre ,été embouché, n'en est pas moins en relation directe avec la tonicité et l'impulsion: encolure au sol pour le cheval bai, encolure soutenus pour le cheval des hasta Luego. Ce qui prouve, si besoin est, que la propulsion de l'arrière-main suffit à placer l'avant-main; qu'alors, la main ne soit qu'un réceptacle de cette impulsion!
Yves,
Je vous remercie d'avoir éclairé et argumenté mon propos.
Effectivement, Françoise, je ne vois pas bien l'intérêt au quotidien de monter sans rien. (D'autant que les exercices sont limités). Je suis admiratif de constater la posture au naturel du cheval dans l'impulsion.
Je crois que cette démonstration a une valeur pédagogique de premier ordre.
Cette vidéo devrait être montrée et méditée par tous les cavaliers cherchant pourquoi leur cheval ne fonctionne pas bien.
Cordialement, bruno
Nous avons tous essayé un jour… de monter dans l’harmonie parfaite !
Un rond point à l’entrée du Perche a été pour moi une révélation.
Amicalement.
Message édité par: phfarnault, à: 2009/01/24 10:09
Monter à cru sans rien ou en selle sans rêne est une expérience que sans doute les anciens n’ont pas vécue.
C’est un avantage contemporain ( ?) permettant les comparaisons.
On s’aperçoit que les chevaux ne sont pas si fous que cela. Mais cela n’enlève rien au mérite du cavalier.
Sans selle, la priorité est donnée à la décontraction du cavalier. Le cheval en profite aussitôt. (On a tous vu tomber dans un virage le cavalier qui serre ses jambes pour se tenir).
Ce qui est intéressant est de se remettre dans les mêmes conditions de décontraction sur un cheval harnaché. C’est le côté positif de l’expérience.
J’ai lu (sans doute dans Fillis ?) qu’autrefois on donnait un cheval devenu difficile à monter à une amazone, et que cela suffisait à « remettre » le cheval dans une relation « simplifiée » avec son cavalier.
les exercices ne sont pas forcément limités pour tous les cavaliers:
http://fr.youtube.com/watch?v=oHQczRbBHxI
c'est peut etre plus du cirque que du dressage par contre?
ce qui différencie le cirque commun de l'éducation du cheval (ou dressage) ce sont les méthodes employées et les principes appliqués.
dans le cas de la dernière vidéo proposée, le résultat est plaisant, démontre que selle et rênes ne sont pas toujours nécessaires, que les attitudes du cavalier sont dominantes pour dialoguer avec le cheval, que l'attitude du cheval est fonction de l'exercice exécuté,que les attitudes demandées lors de l'éducation du cheval sont bien la transcription de ce que le cheval donne au naturel, que l'on peut très bien sauter à cru...
il me sembalit aussi, pour arriver à ce travail, le cavalier/dresseur doit etre doté d'une bonne base en dressage, associée à un bon "feeling"
le cheval est décontracté dans son travail, on a presque l'impression que c'est facile!
KATZ Yves écrit:
ce qui différencie le cirque commun de l'éducation du cheval (ou dressage) ce sont les méthodes employées et les principes appliqués.
dans le cas de la dernière vidéo proposée, le résultat est plaisant, démontre que selle et rênes ne sont pas toujours nécessaires, que les attitudes du cavalier sont dominantes pour dialoguer avec le cheval, que l'attitude du cheval est fonction de l'exercice exécuté,que les attitudes demandées lors de l'éducation du cheval sont bien la transcription de ce que le cheval donne au naturel, que l'on peut très bien sauter à cru...
Le Monsieur de la vidéo a effectivement un "baton orange" (...) mais quels sont les autres éléments objectifs de cette vidéo qui vous amènent à dire que l'homme a une attitude "dominante" ? D'ailleurs je trouve que "dialogue" et "dominant" sont des mots qui ne vont pas très bien ensemble (à mon humble avis...:)
A quoi ça sert ?
Ca sert au moins, chère Françoise, (sans vous taquiner) à démontrer que le cheval en équilibre se place sans l'intervention de la (mauvaise) main grâce aux conséquences de l'impulsion.
C'est une magnifique démonstration.
cordialement, bruno
Message édité par: BLB, à: 2009/01/23 18:59