Siglavy 1er concours

Les photos du cheval en liberté sont excellentes, avec un départ au galop rapide avec une prise de vitesse en appui sur les deux postérieurs (moyen efficace)

Ce que vous recherchez vous sera donné par la main fixe. Voyez notamment Racinet et d'autres.

Ainsi, en réponse à la main fixe, le cheval bascule ses hanches et est prédisposé à amplifier son allure, en avançant ses oreilles, et en détendant ses rênes. (grâce à la main fixe)

Une exercice "payant" consiste à mettre le cheval au pas compté, diagonalisé (main fixe) et, en conservant l'attitude, de partir au trot que l'on allonge progressivement.

Yasmine.C écrit:

PS: merci pour les demi-tours, mais j'ai eu un 4 en un 5...
"pas d'activité, colle ses hanches, pas d'incurvation"

C'est normal avec le bout de devant plaqué,
Lorsque le rachis sera libéré par la main fixe, tous ces petits défauts seront résolus, car ils ont la même cause.

Message édité par: Grégoire, à: 2011/04/05 10:57

Bonjour,

J’ai regardé simplement la reprise proposée et je m’exprime ensuite de façon générale.

Je pense que je vais vite savoir si je me trompe.

Je suis heureux du retour de Yasmine, et de pouvoir constater la constance de son travail à cheval.

- Durant les premières sorties, il est possible que le cheval de dressage si « millimétré » à la maison perde en perméabilité sur un terrain de concours. Ça ne paraît pas anormal.

Je crois qu’il faut y être très sensible à ce moment et essayer de renoncer à l’exiger si cela était le cas.
Les risques si on l’exige : ramener exagéré, désengagement notable, manque de rectitude, allure modifiée, faute contre la légèreté...

Il peut être difficile de concevoir garder son cheval aux ordres, si on ne compense pas avec les mains le manque passager de perméabilité durant une reprise. Comment faire alors, et de façon simple ?

La recherche de correction du défaut de perméabilité, quelle que en soit la raison, gêne le cheval qui a besoin de se tenir droit pour répondre correctement à son cavalier.

(Par précaution, je m’explique avec cette image - un cheval qui avance d’autant plus que l’allure est ralentie - pour ne pas que l’on associe un cheval qui avance avec l’expression bien connue « des jambes, des jambes… »).

Pistes : la conservation du mouvement en avant et la rectitude. Elles sont liées.

+ Je pense, que en dehors des critères du cheval droit, la première approche de la rectitude que l’on peut transmettre dès le jeune cheval est le respect de son mouvement vers l’avant, quelle que soit le rythme de l’allure, lent ou rapide.
C’est un repère de base que l’on doit conserver ensuite et que l’éducation du cheval complètera ensuite.

+ Un cheval qui avance, même à une allure lente, est un cheval qui conserve librement la possibilité de se tenir. Le mouvement en avant est donc facile à conserver, même à une allure allongée ou rapide.

Le cavalier garde à l’esprit que le mouvement en avant et l’aptitude du cheval à se tenir ont un lien entre eux. Le besoin de forcer la perméabilité le cas échéant n’apparaît pas alors.

+ Un cheval qui avance a moins l’occasion d’opposer de résistance. Ce n’est pas négligeable.

+ Un autre critère important : le mouvement en avant, respecté et entretenu, est une source de courage pour un cheval intimidé par son environnement. Pas du jour au lendemain bien sûr.

C’est ce qui peut aider, et le cheval et le cavalier qui se retouvent les premières fois en concours.

Il faut d’autant plus le respecter que ce mouvement vers l’avant est certainement une composante de la légèreté.

Je ne sais pas si l’on peut mettre en parallèle le respect du mouvement vers l’avant avec le « laisser passer devant les forces du cheval » du général L’Hotte. J’en ai fait pourtant le rapprochement dans mon esprit.

Amicalement.

Bonjour,

Merci Philippe pour votre long texte en éloge au mouvement en avant. Je n'ai pas la prétention d'avoir tout compris...

Pour revenir au sujet de mon cheval, je pense utile de préciser que cette attitude lui est propre lorsqu'il est ému (monté ou pas d'ailleurs dans le cas de présence de chevaux qu'il n'aime pas (il est très expressif et fait concurrence aux portraits équins de Géricault par moments), lieux inconnus etc...) et ce genre d'expérience est enrichissant pour cela: il n'est pas pareil qu'à la maison et j'ai découvert ce "nouveau" galop là bas. Sur le protocole, les défauts mentionnés par Bruno n'apparaissent pas (ce qui ne veut pas dire qu'ils n'existent pas...).

Globalement, d'une année sur l'autre, en deux sorties, il est beaucoup moins contenu, éperons et cravache n'ont pas servi malgré tous ces intrus dans son espace (à la maison, il charge même les voitures qui passent devant son grand parc!). Si vous regardez bien la vidéo de la détente, vous constaterez que j'avance souvent mes mains jusqu'à le mettre dans le vide pour qu'il avance vers elles... j'ai arrêté la séance avant de le fatiguer et je pense qu'il aurait fallu rester là bas plusieurs jours pour régler le problème sans fatigue. En plus, le sol assez ferme du terrain de détente n'était pas propice au 'relachement', le sol beaucoup plus profond du terrain de concours l'a également surpris... Un tas de choses à savoir anticiper...

Pour ce qui concerne les notations, j'avoue que personne n'a rien compris car nous avons été classés derrière des chevaux présentant des défenses violentes telles que demi-tour coup de cul, des fautes de tracé, des changements de pied loupés et des départs sur le faux pied... Le mien était parmi les plus "ouverts" niveau nuque et n'était pas boiteux dans son trot moyen. Il n'est pas parti en courant quand nous sommes sortis rênes abandonnées...

Bonsoir Yasmine,
Si vous me le permettez, en dehors du manque d'impulsion (accidentel) avec toutes ses conséquences, votre reprise n'est pas ratée. Vos changements de pieds sont aussi bien passés.
Les observations de Philippe, pleines de nuances, vous donnent des clés.
Les notations ne sont pas toujours en relation avec le travail. Pour avoir des notes en dressage, il faut sortir souvent et aussi, rencontrer le juge après les épreuves, il sera très heureux de pouvoir s'expliquer avec un candidat (c'est malheureusement trop rare).
Dans la reprise il y avait deux appuyers ou deux cessions à la jambe?

L'émotivité du cheval en sortie est un lourd handicap pour se présenter à l'extérieur.
Il faut persévérer.
L'issue est à portée de main.

Merci Bruno, c'était bien censé être des appuyers... mais que voulez-vous, j'étais déjà reconnaissante qu'il veuille bien se décoller de la lice direction cabane des juges et I est loin de K donc il faut avancer beaucoup... que de réglages, mon manège est bien plus petit qu'une 60 par 20 alors il faut apprendre à viser!

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2009/10/27 20:22