J'ai besoin de conseils.

Xavier,

Merci pour votre message.
Mon gendre et mes deux petites filles (15 et 12 ans) sont de retour depuis hier soir.

Voici une vidéo de leur arrivée à l’aéroport:
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Hélas, pour le cas de votre cheval, ma fille est restée à Haïti pour continuer à fournir de l'aide sur place. Je viens d’apprendre par mon gendre qu’elle est en route pour l’ambassade pour être rapatriée.
En attendant qu'elle revienne, vous pouvez essayer de donner à votre cheval une petite cuillère de vinaigre de cidre de pomme mélangée avec son orge écrasée ou cuite; cela marche bien dans certains cas.

Pour le faire boire, s’il aime le sucre, sucrez un peu son eau avec de la mollasse.

Plus tard, pour ne pas polluer le sujet de Christopher, on devrait continuer ce sujet dans le forum réservé à ces propos,

Bonne chance,
Michel

Michel,
Ce retour est poignant.

Bonjour Xavier,
Pour faire boire un cheval comme le signale Michel, il existe la solution sucrée :
1 — la gourmandise, eau sucrée et mélassée ....
et aussi, la solution salée
2 — l'altérer, eau salée (sel de mer, 30 g) + un peu de sulfate de soude (1 cuiller à soupe) à donner dans un mash bien cuit ou aussi dans l'eau de boisson.
1 à 2 fois par semaine.

Pour les urines,
il faudrait connaître la fréquence des mictions, le volume, la couleur, l'odeur et la fluidité.

Il existe peut être aussi des solutions homéo en attendant le diagnostic vétérinaire.

Amitiés, bruno

Message édité par: BLB, à: 2010/01/18 10:16

Xavier,
voici un petit complément d'informations :
les muqueuses ?
1 — œil
2 — naseaux
quelle couleur ?

l'inspection sera ainsi plus complète avec si possible, le volume de ses boissons et leur fréquences. (il faut parfois le contrôler en abreuvant au seau).

les crottins :
— cassants en tombant sur le sol ?
— brillants ?
— couleur foncée ?
— odeur ?
— coiffés ?

amitiés

Message édité par: BLB, à: 2010/01/18 12:18

J'ai déplacé le sujet, afin de ne pas polluer le sujet de Christopher.

Vraiment, merci à tous.

Les amis,

Il n'y avait pas pollution, mais seulement un élargissement fort bienvenu.

Quant au sujet de départ, je questionnerai tranquillement au rythme de mes observations.

Et nous seront, évidemment, dans l'idée d'une équitation totale, laquelle n'emporte pas l'idée d'un quelconque talent, mais le souci de faire mieux qu'hier.

A bientôt,

CC

Ma fille est en Floride et sera de retour en Californie ce soir. Ouf!

Christopher,

Comme il leve ses sabots facilement, seriez vous capable de les soulever assez haut? Comme pour faire un test de la flexion, et en le faisant doucement sans forcer.

Si oui, faites le et dites moi comment il rèagit?

Bye
Michel

je vois cela demain soir.

Mais aurez d'abord "a great time" avec la famille.

Merci à vous.

Christopher

Christopher,

Répondez à mes questions, je vous répondrais pendant le week-end.

Le retour de ma fille a été arrosé par 4 jours de pluies diluviennes, avec orages et tempêtes; je devais la voir hier, mais elle couve un virus et ne veut pas me le communiquer.

Xavier,
Ma fille est débordée pour l'instant, en plus de ses soins et activités normales, rapports de sa mission; appels pour secourir les fermes, les écoles et les orphelinats de Haiti qui doivent rebâtir des abris avant la saison de pluie qui débute en avril.

Les conseils que vous avez reçus sont excellents; et, je vais visiter des sites qu'elle m'a suggérés.

Bye
MK

Michel,

Ma réponse est un peu tardive et très incomplète: Il fait trop froid actuellement pour une observation tranquille et quand je retrouve ce cheval, tard le soir, je n'y vois pas grand chose. Photos impossibles pour l'instant.

Cependant, je peux vous dire que son oeil est vif et que c'est un cheval qui ne fait pas ses 17 ans.

L'extension et la flexion complète des antèrieurs ne posent aucun problème, aucun problème pour les postérieurs.

Pressions sur la nuque, de chaque coté du garrot, tout le long du bord antérieur du scapulum: pas de réaction douloureuse.

Supporte mal le montoir. Dorénavant, je vais utiliser un banc.

Très bon galop avec temps de suspension bien marqué. Contre-galop aisé aux deux mains.

Réactions très accusés au trot, mais cheval juste et actif des hanches, mise en main facile, finalement très agréable à cette allure dans laquelle il se cadence avec plaisir.

Transitions internes et externes faciles, bien il arrive parfois qu'il s'ouvre un peu, dans ce cas, il est évident que c'est de ma faute.

La seule transition qui pose problème est "pas / arrêt". Et là, je demande conseil à tous. Je crois avoir essayé toutes les gestuelles possibles. Il traverse la main.

Voltes à droite excellentes, poids bien réparti sur les deux épaules. Voltes à gauche un peu en bateau, rien de catastrophique.

Dans mon premier message, j'évoquais la quasi impossibilité d'appuyer vers la gauche.

A ma grande surprise, lors de ma dernière séance, il m'a fait mentir, j'ai pu enchaîner EED gauche et appuyer (vers la gauche) au trot sans problème, avec un pli peu prononcé mais juste. Sans dépasser la ligne du quart, pour rester raisonnable. Des tonnes de caresses évidemment.

Bien sûr, je mets d'abord en cause la qualité de mon équitation, mais ce cheval fonctionne avec des jours "avec" et des jours "sans".

Mon souhait serait de connaitre les manoeuvres à pied pour qu'il n'y aie plus que des jours avec.

Je suis désolé de fournir à ce jour si peu d'élément.

Amicalement,

Christopher.

Bonjour,

« La seule transition qui pose problème est "pas / arrêt". Et là, je demande conseil à tous. Je crois avoir essayé toutes les gestuelles possibles. Il traverse la main. » Ch. Cunningham

Le but est de faire en sorte que le cheval réponde simplement à une indication.

C’est le principe de base de l’équitation de légèreté.

« Il traverse la main », phrase un peu forte si l’on cerne bien l’état d’esprit dans lequel vous montez à cheval, le cheval pousse votre main probablement.

A priori, il vous sera facile de ne pas montrer d’impatience.
Un petit pas, puis un petit pas et encore un (ça énerve…), bien que le cheval ait compris ce qu’il doit faire.

Cela peut durer encore un moment. Surtout si « les jarrets en traîne de mariée » (très joli !) font partie des « mémoires des résistances » acquises dont parle Michel Kaplan.
En faisant ses petits pas, le cheval se protège… Je ferais pareil, irrémédiablement!

S’il pousse sur la main, c’est que l’indication de l’arrêt est trop longue ( ?) peut-être et perd son sens.

Continuer à vouloir simplement indiquer l’arrêt (avec une intention exigeante), et avoir les mains qui avancent toujours avec le cheval malgré tout (une concession à son état, et une disposition d’esprit du cavalier)?
Oui ! Dur apparemment et faisable avec l’habitude!

Mais combien de temps avant l’agacement ?
Alors, faut-il exiger l’arrêt ? Tirer ? Non !
Quoique, si le cheval a confiance en vous il le supportera bien, et le prendra comme une indication plus forte, si elle est le fruit d’une autorité aimante et calme… Mais les petits pas (pas si méchants que ça…) reviendront.

Alors puisqu’il s’agit de rééducation, au bout des petits pas : seul l’arrêt vous intéresse.

L’abondance de vos caresses une fois le cheval arrêté auront un impact considérable.
C’est l’arrêt qui intéresse le cavalier, le cheval pourrait-il s’en rendre compte à la longue ?
L’énervement éloignant le couple de l’intention de s’arrêter et montrant la limite de compétence de l’homme !

Au lieu de s’agacer, il est préférable de relancer le pas et de redemander plus loin l’arrêt. Même parfois de renoncer à l’arrêter.
Pourquoi ai-je eu l’envie de m’arrêter à cet endroit là ? Parfois il n’y a pas de réponse…

Les à-côtés ?

L’arrêt obtenu, le départ suivant se fait sur la même tension ayant mis le cheval en confiance de s’arrêter. Ce serait presque préparer l’arrêt suivant.

Habituer le cheval à s’arrêter sur une pression des cuisses. (Cela sera utile ultérieurement pour demander au cheval de se ralentir en cours de travail.)

Mettre le haut du corps en opposition au mouvement en avant en le penchant légèrement en avant. (Avec un jeune cheval, c’est radical : il va s’arrêter alors que simplement vous manquez de stabilité sur son dos, mais je ne t’ai rien demandé ! Et le cheval perd progressivement de son perçant, si vous exigez alors qu’il se porte en avant…)

Une astuce, trompeuse pour le cheval : demander l’arrêt en déchaussant les étriers.
Trompeuse à moitié parce que si vraiment l’arrêt est un problème et qu’il vient d’être obtenu, le meilleur est de descendre, de marcher près de lui et de remonter plus loin.

Ou de sauter à cheval...
« Il supporte mal le montoir. Dorénavant, je vais utiliser un banc. » J’aime beaucoup cette décision que vous prenez.
Je crois qu’il ne faut pas attendre pour le faire de sentir une gêne.

Amicalement.

Message édité par: phfarnault, à: 2010/01/23 11:53