Skip to main content

Expérimentation sur le Rollkur

25 réponses [Dernière contribution]
Berrada Stephanie
Déconnecté
Inscrit: 09/07/2009

Bonjour,

Humm, a mon humble avis un texte comme celui-ci est plus a meme d'etre nefaste, confortant les adeptes ou indecis du rollkur que ses detracteurs ne savent que "philosopher"! Je trouve ce texte un peu naif et idealiste.
L'argent et les "honneurs" restant les nerfs de la guerre, donc les resultats competitifs, je crois malheureusement que tant que des cavaliers ne presenteront pas a un haut niveau des chevaux travailles dans un soucis de legerete, auront de bon resultats et revendiqueront leur methode de travail, les mentalites ne changeront pas. Il est tellement plus facile de chercher son modele a la tele que dans les livres! Reflechir? pourquoi faire?
Et puis il y a un marche extraordianire: qui de la sellerie offrant multitude de gadgets pour taire les plaintes du cheval ou des cavaliers peu propicent a la remise en question a commence? l'offre ou la demande?

amicalement,

//////////////////////////////////////////////////////

Hello there,

Humm, I think a text like this might be harmful by comforting the rollkur's fans or septics on the idea that anti-rollkurs only know to philosophise. I find it a bit too naive and idealistic.
As long as money and glory will drive the world, so as competition's results, I believe minds won't change unless riders reach high levels through lightness, get good results and claim their way of schooling. It is so much easier to search for a model on TV than in books. Thinking? What for?
There is a huge market: what came first the tack shop offering countless gadgets to silence the horse or riders no too prone to self-reflection? seller or customer?

Warm regards,
Stephanie

OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Exactement ! Montrer Démontrer . Seule les résultats sur le terrain sont à même de faire évoluer les mentalités .
Donc , au travail !

Yasmine.C
Déconnecté
Inscrit: 16/10/2006

L'expérience ci-dessus a été relatée dans St Georg il y a environ 1 an...

Personnellement, je ne vois pas où ça peut aider à comprendre quoi que ce soit.

On pourrait de la même sorte "proposer" un tour rênes longues à un cheval aux trois allures, puis une séance de travail rassemblé avec piaffer passage et tutti quanti, écouter leur cardiaque et leur demander leur avis... De telles études condamnent le dressage ou autre d'un bloc.

france
Déconnecté
Inscrit: 06/03/2007

Bien possible que le cheval préfère ne rien faire plutôt qu'exécuter des airs sur commande au bon vouloir d'un cavalier

Bien possible aussi que le stress se répercute sur le cardiaque...et que ce soit visible à l'électro

OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

oui mais l'electro cardiogramme différencie t il le stress positif à celui qui est toxique ? je ne le pense pas et je prendrais tout cela avec une extrême prudence .
Il fait se garder d'une interprétaion réductrice et fausse du mot stress

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Bonjour,

Sandra écrit « Parce que tant que nos professionnels ne savent pas monter autrement (je parle des moniteurs et instructeurs), ils auront du mal a enseigner autrement. »

Comment orienter autrement l’enseignement de l’équitation ? Ceci est un essai :

L’application du principe fondamental « demander et laisser faire » développe considérablement le sentiment que l’équitation est une relation entre deux êtres vivants.

De façon générale, la mise en pratique d’une méthode d’équitation, souvent défendue bec et ongles, se fait souvent au détriment de l’expérience personnelle. (Je mets : « de façon générale » pour ne pas susciter de querelle.)

C’est à priori cette expérience personnelle et humaine qui modifie dans le bon sens la relation avec le cheval. « Demander et laisser faire » en est un passage.

C’est pourquoi je crois utile l’acquisition d’une expérience personnelle de l’équitation, par la voie classique, avant le choix d’une méthode.
(On oublie bien sûr le Rollkur ! qui démontre le défaut de maîtrise des cavaliers toujours en train de tenir leurs chevaux).

Une fois l’expérience personnelle acquise le choix ou non d’une méthode reste sain, ainsi que, et surtout, le choix ou non effectué à l’intérieur de cette méthode.

L’enseignement devrait aider le cavalier à évoluer de la formule « demander et laisser faire » vers « demander et sentir faire » ; à avoir la notion de l’instant où le cavalier exécute, et de le différencier de l’instant où le cheval exécute alors que le cavalier écoute.

En fait l’effort personnel du cavalier à effectuer en apprentissage, et même encore après, est de savoir à quel moment le cheval exécute librement le (son) mouvement suite à un commandement et de le différencier du geste du cheval qui « s’échappe discrètement ».
Comme la différenciation n’est pas aisée les chevaux peinent à s’exprimer librement, le cavalier maintenant toujours ses aides en action « par prudence ».

Il faut, il faut, il faut aider les élèves à franchir ce stade, pour comprendre que l’équitation est une relation entre deux êtres vivants. (le Rollkur ne pourrait y survivre).

(Pour se tester personnellement, laissez votre cheval totalement libre de se déplacer sur la carrière et sentez tout le malaise et les contractions que cela peut susciter chez le cavalier qui s’interdit pourtant d’interférer. Ce n’est pas une méthode mais s’en rendre compte est intéressant, surtout dans l’acceptation des mouvements du cheval.)
Accepter les mouvements du cheval est le signe avant-coureur de l’intention de légèreté du cavalier.

Amicalement.

Raphaël Y.
Déconnecté
Inscrit: 15/04/2009

OLRY Juliette écrit:

oui mais l'electro cardiogramme différencie t il le stress positif à celui qui est toxique ? je ne le pense pas et je prendrais tout cela avec une extrême prudence .
Il fait se garder d'une interprétaion réductrice et fausse du mot stress

C'est pour cela que l'étude mesure plusieurs variables : cardio, mais aussi réponse à des stimuli et choix de l'espace de travail. Cela permet d'avoir une "validité interne" afin de bien mesurer ce que l'on est sensé mesurer.

Par contre, je suis assez perplexe de certaines de vos réactions.

Je comprend bien que l'équitation est un "artisanat" qu'il faut à chaque fois s'adapter pour aboutir à un résultat semblable, mais cela n'empêche aucunement de développer une connaissance scientifique pour soutenir les connaissances empiriques.

C'est un peu comme en cuisine, il y a encore une trentaine d'année, les professeurs, les chefs transmettaient des recettes souvent imprécises à leurs élèves, accompagné de trucs qui marchaient plus ou moins bien. Puis il y a une personne, en l'occurrence en France Hervé This, qui c'est intéressé à la chimie de la cuisine. Il a permis d'expliquer de nombreux mécanismes des plus simples aux plus fins, de mettre fin à un certain nombre de croyances et de permettre aux meilleurs chefs d'être encore plus fins, plus précis, plus réguliers (ex : Pierre Gagnaire).

Il explique aussi que pour faire une mayonnaise, la croyance qui veut que tous les ingrédients soient à la même température est fausse, il faut juste du jaune d'oeuf qui apporte les éléments sensiotenseur, de la moutarde pour l'eau, du sel pour les ions, du poivre favoriser l'émulsion, de l'huile à émulsionner et du vinaigre à la fin qui apporte l'acidité nécessaire pour stabiliser l'émulsion.

Accessoirement pour faire un bon lobbying, il faut si prendre à l'avance et pas simplement jouer le jeux. Ce n'est pas le jour du débat à l'assemblé que les lobbys travaillent, c'est bien en amont en prenant le temps de faire un travail de fourmis.

Yasmine.C
Déconnecté
Inscrit: 16/10/2006

La "science" pourrait aussi prouver que le piano joué par Glenn Gould est moins stressé que celui joué par Slatowlav (pas sûre de l'ortho là...) Richter, ou au contraire que le la musique du premier a tendance à générer des accidents de la route car le chauffard s'endort en l'écoutant, ou que la musique du second est mauvaise pour les oreilles des personnes sujettes au acoufens ??????

La science éthologique (la vraie) prouve aussi des choses dont j'ai personnellement observé le contraire à répétition dans mon troupeau de 40 chevaux libres depuis des décennies sur 800 ha. Et oui, parce-que parfois, ce qui compte, c'est de réellement vivre avec...

La "science" peut à la fois prouver qu'un cheval en sueur récupère mieux avec une couverture... et sans ! Cela dépend où on lit !

L'équitation est un art, ou un sport, ou les deux, mais pas une science. Il y a autant de voies d'accès à cette pratique que de chevaux, autant de dressages imparfaits que de cavaliers singuliers et c'est très bien ainsi.

C'est le vibrant dans les postérieurs associé à la mise en main, l'impulsion réelle qui fait la différence et ce cheval là, il est au boulot, pas à la sieste ni à table...

france
Déconnecté
Inscrit: 06/03/2007

Bonjour

L'équitation est un art, ou un sport, ou les deux, mais pas une science. Il y a autant de voies d'accès à cette pratique que de chevaux, autant de dressages imparfaits que de cavaliers singuliers et c'est très bien ainsi.

tout à fait juste, mais c'est aussi valable pour la cuisine...connaître les principes chimiques qui font prendre la mayonnaise ne fera le chef étoilé ; en revanche ça peut être intéressant de comprendre, même si ça dépoétise un peu les choses

s'agissant des chevaux, donc d'êtres vivants, il serait hasardeux de les penser soumis à des lois mathématiques intangibles ; mais il peut être bénéfique pour eux de démontrer clairement le caractère nuisible de certaines pratiques ; ou alors, plus aucune raison de mettre en cause ceux qui tirent-poussent du moment qu'ils obtiennent des résultats

Message édité par: france, à: 2010/01/22 19:52

Raphaël Y.
Déconnecté
Inscrit: 15/04/2009

france écrit:

Bonjour

L'équitation est un art, ou un sport, ou les deux, mais pas une science. Il y a autant de voies d'accès à cette pratique que de chevaux, autant de dressages imparfaits que de cavaliers singuliers et c'est très bien ainsi.

tout à fait juste, mais c'est aussi valable pour la cuisine...connaître les principes chimiques qui font prendre la mayonnaise ne fera le chef étoilé ; en revanche ça peut être intéressant de comprendre, même si ça dépoétise un peu les choses

Mais sauvera des milliers d'œufs de la poubelle ! ;-)

s'agissant des chevaux, donc d'êtres vivants, il serait hasardeux de les penser soumis à des lois mathématiques intangibles ; mais il peut être bénéfique pour eux de démontrer clairement le caractère nuisible de certaines pratiques ; ou alors, plus aucune raison de mettre en cause ceux qui tirent-poussent du moment qu'ils obtiennent des résultats<br><br>Message édité par: france, à: 2010/01/22 19:52

Vous me réconfortez, mais on est effectivement dans le domaine des sciences "molles", ce qui n'exclut pas de la méthodologie, de la rigueur et des résultats.