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Chevaux et cavaliers en temps de guerre

46 réponses [Dernière contribution]
Modérateur 1
Déconnecté
Inscrit: 15/02/2013

Messages déplacés du sujet :

http://www.allege-ideal.com/content/articles-int%C3%A9ressants

 

 

mer, 29/07/2015 - 10:12

#2

upwelling

 vous savez , dans  " l'autrefois " , un grand nombre de chevaux de selle servaient tout simplement à se battre ,

et il est bien difficile de penser que les cavaliers de ces temps là , qui n'étaient jamais surs de rentrer sains et saufs le soir à la maison , étaient pour la compréhension du cheval , un cran en dessous de cavaliers d'aujourd'hui , qui - quoi qu'il se passe - rentreront toujours le soir à la maison ...

 

mer, 29/07/2015 - 10:21

#3

Hervé

Argument complètement idiot.
Vous pouvez nous dire dans quelle position ces cavaliers sautaient les obstacles ?

mer, 29/07/2015 - 12:55

#4

upwelling

sauf que ce n'est pas un argument , mais un retour à la cohérence ... 

 

mer, 29/07/2015 - 14:27

#5

Hervé

...c'est surtout un art de ne pas répondre aux questions qui gênent...

jeu, 30/07/2015 - 05:49

#6

upwelling

 Si vous rendiez justice à la culture , vous sauriez que les anciens , du moins ceux qui montaient bien , vu les exigences auquelles ils étaient confrontés , devaient avoir un cheval parfaitement souple à la main dite de l'arme , or pour avoir un cheval parfaitement souple à la main de l'arme , il faut un savoir faire exceptionnel associé à une observation sans faille des reactions psychologiques du cheval , et des reactions physiques qui en découlent , que je vous souhaite d'avoir ,

et pour ceux qui montaient mal , malgré tout leur environnement complexe les obligeait , comme tout etre vivant , à developper des facultés d'adaptation évidentes , qui font que meme ceux qui montaient mal montaient surement bien mieux que les cavaliers actuels de saut d'obstacle , ordinairement incapables d'obtenir de leurs montures le minimum de souplesse requis pour l'equitation . 

 

jeu, 30/07/2015 - 07:27

#7

Hervé

Vous ne répondez pas à la question. Elle est pourtant simple.
Comment sautaient ces cavaliers ?

Hervé, les anciens ne sautaient pas, tout simplement, tout comme le cheval, dans la nature, ne saute pas, sauf s'il y est obligé.
L'intérêt pour le saut d'obstacle me paraît finalement assez récent, ce qui explique probablement pourquoi on ne trouve pas grand chose (voire rien ?) dans la littérature équestre de l'époque sur cet aspect de l'équitation.
Du coup, je ne vois pas trop pourquoi vous insistez sur cette question.
Pensez-vous que le manque d'intérêt pour le saut d'obstacle dénote un manque de compréhension de la nature du cheval ?

Hervé
Déconnecté
Inscrit: 07/03/2012

Les techniques de saut des anciens étaient très inférieures aux techniques modernes.
Cela montre, contrairement à l'argument de upwelling, que le besoin vital n'est pas une garantie d'efficacité.
Je rappelle que Capprilli a inventé la technique moderne du saut pour l'armée.

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013

Lorsque Caprilli a inventé les techniques modernes de saut, la cavalerie était déjà pratiquement un corps d'armée désuet.

Il me semble que si des écuyers ont été assez fins connaisseurs du cheval pour codifier une équitation classique à laquelle nous faisons encore référence aujourd'hui (même si la connaissance de l'anatomie et de la psychologie du cheval ont évolué), mais qu'ils n'ont pas développé de techniques de saut d'obstacles, cela prouve surtout que cette discipline ne les intéressait pas.

Je précise à toutes fins utiles que je n'ai rien contre le saut d'obstacles. Je pense simplement que la maîtrise de cette discipline ne prouve pas plus de chose sur la compréhension du cheval que la maîtrise d'autres disciplines équestres.

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

 Il semblerait cependant que les cavaliers de sauts d'obstacles aient une autre approche et une autre pratique de la "légèreté".

Les cavaliers sont passés du franchissement (à la chasse en forêt et pendant les manoeuvres militaires) au saut (avec la pratique sportive, à la chasse aux renards en bocage et en steeple chase).
Ce n'est qu'une question de hauteur et de train....

 

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013

Bruno, ne pensez-vous pas que chaque discipline a sa propre approche de la "légèreté" ?
Je crois volontiers qu'il existe différentes approches liées aux disciplines pratiquées.
C'est un sujet intéressant... mais est-il bien raisonnable d'ouvrir cette discussion ?
Vous avez probablement remarqué qu'il n'était pas question de "légèreté" dans cette discussion mais de compréhension du cheval.
J'ai bien peur qu'en engageant la discussion sur la légèreté, nous sortions du sujet et que le modérateur ne soit amené à intervenir pour créer un nouveau sujet.

Denis
Déconnecté
Inscrit: 03/01/2014

en même temps Olivier , on ne peut pas ne pas y penser
si il est question de l'influence du combat sur la connaissance du cheval et sur l'équitation qui en découle
je pense aux chevaux des rejoneadors que l'on peut observer aujourd'hui, qui doivent être extrêmement souples et forts et capables d'initiatives, ils nécessitent une gymnastique très pousséee, bride et éperons pour des réponses inconditionnellles.
A mon sens , cheval très bien gymnastiqué mais à la guerre dans la furie du combat, je laisse le raffinement à la maison...

Peut on dire que l'équitation des auteurs auquels on se réfère (Newcaslte, La guérinière) ont un pied dans le combat et un pied dans l'équitation de cour plus artistique ?
et que c'est ce qui ferait encore aujourd'hui sa pertinence.

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013

Denis a écrit :

en même temps Olivier , on ne peut pas ne pas y penser

À quoi ?

Denis
Déconnecté
Inscrit: 03/01/2014

pardon pour le délai
à la légèreté... si il est question de l'influence du combat sur la connaissance du cheval et sur l'équitation qui en découle
mais ça n'est pas très différent d'aujourd'hui en fait, on peut très bien mener une excellente gymnastique-éducation très poussée, pour avoir un cheval léger la main et aux jambes très réactif et ne pas finasser lorsqu'il s'agit de dérouler une reprise, un parcours de CSO ou un match de horse ball

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013

Je remarquais simplement deux choses :
- Hervé ne s'intéressait pas, dans ses questions à upwelling, à la légèreté mais il semblait vouloir tirer des conclusions quant à la compréhension (pas la connaissance mais la compréhension) du cheval par les anciens du simple fait qu'ils n'avaient pas développé de techniques du saut d'obstacles. C'est ce à quoi je répondais.
- Bruno, en parlant de légèreté, donne un tournant au sujet. Et comme le modérateur a déjà extrait ce sujet d'un autre sujet au motif que le développement des questions s'éloignait du thème original, je soulignais le risque qu'il fasse de même une nouvelle fois.

Mais oui, rien n'interdit de s'interroger sur la légèreté. Encore que, de mon point de vue, la légèreté est une notion assez vague dans laquelle chacun met plus ou moins ce qu'il veut. Et je crois que, même si l'on s'entend sur une définition globale de la légèreté, chaque discipline amène à appréhender cette notion avec un point de vue assez spécifique.
Reste que tu as raison, c'est une notion avec laquelle, même lorsqu'on y adhère, on s'arrange parfois dans certaines circonstances (spectacles, compétitions, représentations...). C'est bien pour cela que je dis toujours qu'il n'est pas pertinent de comparer des images prises dans des circonstances et selon des modalités complètement différentes.

Hervé
Déconnecté
Inscrit: 07/03/2012

Lorsque Caprilli a inventé les techniques modernes de saut, la cavalerie était déjà pratiquement un corps d'armée désuet.

Les effectifs de la cavalerie française et des autres belligérents en 1914 ne montrent pas cela.

Il me semble que si des écuyers ont été assez fins connaisseurs du cheval pour codifier une équitation classique à laquelle nous faisons encore référence aujourd'hui (même si la connaissance de l'anatomie et de la psychologie du cheval ont évolué), mais qu'ils n'ont pas développé de techniques de saut d'obstacles, cela prouve surtout que cette discipline ne les intéressait pas.

Il n'est pas question dans mes propos de discipline équestre mais d'équitation militaire, car je répondais à upwelling sur son argument que le besoin vital créait la compétence. Caprilli était officier de cavalerie et a inventé la technique moderne de l'obstacle pour l'armée. Son système "d'équitation naturelle" n'était pas destiné seulement à l'obstacle mais à l'équitation d'extérieur.  Si les anciens n'ont pas inventé ces techniques c'est tout simplement qu'ils n'y ont pas pensé, car si non, ils les auraient utilisées. C'est étrange d'avoir à dire des choses aussi évidentes !

Je précise à toutes fins utiles que je n'ai rien contre le saut d'obstacles. Je pense simplement que la maîtrise de cette discipline ne prouve pas plus de chose sur la compréhension du cheval que la maîtrise d'autres disciplines équestres.

Je n'ai jamais soutenu une chose pareille.

Ce n'est qu'une question de hauteur et de train....

Vous pensez vraiment que c'est ce qui distingue les techniques anciennes et modernes du saut ?

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013

Hervé a écrit

Les effectifs de la cavalerie française et des autres belligérents en 1914 ne montrent pas cela.

Mais le déroulement de la guerre l'a parfaitement démontré.

Hervé a écrit

Il n'est pas question dans mes propos de discipline équestre mais d'équitation militaire...

Pourtant, un peu plus haut, la question était bien :

Vous pouvez nous dire dans quelle position ces cavaliers sautaient les obstacles ?
[...]
Les techniques de saut des anciens étaient très inférieures aux techniques modernes.

Vos propres mots expliquent que l'on puisse avoir compris qu'il était bien question d'une discipline, surtout si vous citez Caprilli dont dont on se souvient surtout pour son apport considérable dans la façon de sauter des obstacles, et qu'on en déduise que vous y accordez une importance prépondérante...

Hervé

Si les anciens n'ont pas inventé ces techniques c'est tout simplement qu'ils n'y ont pas pensé, car si non, ils les auraient utilisées.

La véritable question est : en avaient-ils besoin ? Les techniques militaires de l'époque justifiaent-elles que les anciens s'intéressent à la meilleure façon de sauter des obstacles ? Je ne suis pas un spécialiste en histoire des stratégies militaires mais cela ne me semble pas si évident pour le peu que j'en connais. Et quant à l'équitation de manège, la maîtrise des sauts d'école qui demandaient un très haut niveau de technicité montrerait plutôt que ce n'est pas tant le manque d'idée que le manque d'intérêt qui a fait mettre de côté le saut d'obstacle.

Quoi qu'il en soit, faire un parallèle entre la compréhension du cheval et la technique de saut ou son absence me paraît être un raccourci un peu audacieux. c'est tout ce que je voulais souligner.

Pour la hauteur et le train, je vous laisse en discuter avec Bruno.