Contact et appui
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Ah ! Olivier ! Vous avez le don de détourner les propos de vos interlocuteurs pour nourrir vos convictions" trés personnelles" !...Dorénavant sans moi :)
Juliette, dans ma question, le mot important est « appris », apprendre l’équitation quand on débute. Ou ? Avec qui ? Avec quels chevaux ? A quel prix? Et quelle équitation ?
Pour avoir accès à ton enseignement, à celui de Pierre Beaupère, sans parler de l’accès aux stages de Christian Carde ou d’ Hélène Arianoff , vous tous qui enseignez la « bonne » équitation mais n’avez ni structure d’accueil ni chevaux d’école, ne faut-il pas déjà vous trouver, avoir un certain niveau, et avoir son propre cheval, et en avoir les moyens financiers ( leçon, déplacement, logement…) ?
Quant à la date ( !), elle n’est pas anodine dans l'histoire de la FEF, comme elle s'appelait alors mais je vais ouvrir un autre sujet …
Comme vous, Marit :) (Merci de me recontacter sur Facebook, je ne vous trouve plus… )
C'est une façon de voir les choses... la votre, évidemment, pas la mienne.
Je pourrais vous répondre que vous avez le don d'éluder toutes les questions qui vous embarrassent.
Les lecteurs se feront leur opinion (pour peu que nos échanges les intéressent).
Je crois que personne ici ne défendera un appui fort et rigide. Comme le dit Luc Piric , les questions se posent lorsqu'on utilise un contact franc qui n'exclut pas la souplesse, la décontraction, le moelleux. C'est bien là la difficulté non ?
P Beaupère, encore lui, commence sur Cheval savoir une série d'articles sur la relation décontraction-activité, et c'est du concret
ce serait interessant de savoir ce qu'apporte en positif et négatif un contact franc et décontracté , ce qu'apporte une décontraction sans contact.
nous ne sommes pas condamnés à monter soit dans une activité qui durcirait le contact soit dans une fausse légèreté qui ratatinerait l'alllure
le travail ne se fait il pas dans toute la gammme de gris en se tenant à distance des deux écueils ?
Amen :-)
"Toute la gamme de gris...", cela me plait infiniment.
merci à vous deux ;-)
pour être honnête, P Beaupère utilise souvent cette image ...
bah ça n'a pas de sens pour moi à quelle époque avez vous appris , ça donne juste une idée du formatage de départ et si l'enseignement a une base générale ouverte ou s'il est trop tôt spécialisé ! mais on trouve des équitants sensibles et intelligents à toutes mes époques et à ceux qui cherchent il est donné de trouver . Amen. :)
Car apprendre c'est en montant et se sont surtout les chevaux qui nous apprenent et ce que nous sommes en tant que personne qui va orienter vers telle ou telle équitation , sensibilité etc ... C'ets en pratiquant qu'on deviens cavalier .
la plus belle position que j'ai jamais vue c'est un jeune garçon arabe d'une dizaine d'années montant pîeds nus un pur sang arabe , et je doute qu'il ai jamais ouvert le moindre livre d'hippologie et encore moins lu aucun traité savant lourd ou léger . .. je ne crois qu'en la pratique , l'intelligence incarnée dans le corps .
la clé de la notion d'appui , si vous ne vous fiez qu'à l'experience pratique , vous ne la trouverez pas ...
Denis
le travail ne se fait il pas dans toute la gammme de gris en se tenant à distance des deux écueils ?
N'est pas exactement ce que dit la notion d'Appui de La Guérinière ?
1/ que cela ne se limite pas à la langue, les dents, les barres... et les oreilles. Les chevaux ont des névralgies faciales, des pathologies de l'ATM (articulation temporo-mandibulaire), des infections diverses dans les cavités, qui parfois sont douloureuses, des migraines, et quand on regarde la langue il faut aussi regarder le palais, qui est si souvent blessé par l'appui du mors etc....
2/ une machoire décontractée induit une bonne main et plus, une bonne équitation, car le corps entier (du cheval) et ses tensions se retrouvent pour faire la fête dans la bouche du cheval qui est donc un des organes les plus expressifs ... avec les oreilles.
3/ j'ai laissé tombé l'équitation, et préfère aujourd'hui me prosterner devant le cheval, j'ai choisi mon camp ;)