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De la main

243 réponses [Dernière contribution]
upwelling
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2011

 d'un autre coté , La Guerinière est un cavalier  " d'appui " , à savoir un cavalier qui recherche par avance cette liaison ferme et elastique
qui permet au cheval de vouter son dos , et il cherche à vouter le dos du cheval non pas sur la bride mais sur le bridon , or la culture générale 
nous enseigne de rechercher l'appui avec le bridon avec un contact particulièrement ferme ...

et c'est ce contact particulièrement ferme qui nous donne la clé de lecture du cheval dont parle La Gueriniere , on tend le cuir et on sent alors immédiatement si le cheval cherche à se retenir ou à s'abandonner ... le trot  " determiné "  dans l'appui ferme permet le trot délié , et c'est le trot délié ( la liaison devenant alors ferme et  "élastique ") , qui donne le début d'equilibre de la masse et donc un appui plus doux , mais si on pert l'idée que c'est dans l'appui ferme avec le bridon que le cheval donne un premier degré de souplesse , on s'éloigne de l'équitation de la Guerinière 

apres on sait , comme le dit La Guerinière qu'il n'est pas à conseiller de chercher à  " dresser "  les chevaux trop jeunes ou  " mettre dans la main " les chevaux trop jeunes  ( ce serait en effet beaucoup d'exigence ) ... 

 

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Upwelling, voila un pseudo qui m'intrigue. Toutefois la lecture du post montre bien qu'il s'agit de faire remonter des eaux fraîches à la surface.

Fi des gravures! La Guérinière avait sans nul doute les même soucis que nous autres:

Evaluer la réaction au contact franc.

Cerner la problématique de la rectitude.

Donner la première force au cheval grâce à un appui franc et bien orienté sur le mors.

...
Déconnecté
Inscrit: 29/01/2011

" mais si on pert l'idée que c'est dans l'appui ferme avec le bridon que le cheval donne un premier degré de souplesse , on s'éloigne de l'équitation de la Guerinière "

J' ai le même sentiment. Mais ceci est difficile a concevoir quand on refuse l' appui , le bon, et tout ce qui fait qu' il est bon.

Théophile Pamphlet
Déconnecté
Inscrit: 26/08/2008

  Théophile Pamphlet 

 

 

upwelling
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2011

 sauf que Monsieur Beudant ne parle pas de la même voix que La Guerinière ...  M Beudant c'est un cavalier qui recherche des chevaux d'étude ... 


 

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

 Je remets le lien avec son prolongement de Théophile Pamphlet :

http://documentation.equestre.info/index.php?option=com_joodb&view=article&joobase=16&id=249%3Apluvinel-antoine-de-1555-1620&Itemid=121

pages 102, 103, 104.


FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

La traduction de "upwelling " serait : " remontée d'eaux froides profondes sur un littoral "...

Vous pouvez nous donner simplement et honnêtement votre prénom... Vous êtes libre cependant de ne pas le faire, si les relations que vous établissez en écrivant sur le forum sont respectueuses des personnes et courtoises... Merci à vous.

Amicalement

upwelling
Déconnecté
Inscrit: 23/11/2011

 upwelling c'est un mot utilisé par les personnes qui travaillent dans le secteur des ressources marines , n'y voyez rien de mysterieux ..

 

...
Déconnecté
Inscrit: 29/01/2011

l' appui de La Gueriniere, c est d apres lui la garantie que l' encolure, de par la mecanique de l' allure,  s' etire vers l'avant, donc que  la ligne du dessus en fasse autant....c est cette souplesse qui est recherchée......d abord dans un placer naturel puis le cheval poussant sa nuque par dessus le mors.....rien n est falsifié......au contraire nous suivons scrupuleusement le maitre ! :)

CARDE christian
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006
Incursion trop rapide sur le forum, et je le regrette, mais pas le temps !
Quelques éléments à l’emporte pièces :
1-      « la cession, un moyen pas un but » ce n’est pas moi qui le dit mais Decarpentry. Je n’ai rien inventé si ce n’est une expression qui séduit, semble-t-il, à l’étranger : «  la main doit être un relais de l’impulsion, pas un interrupteur »  …ce qu’elle est souvent.
2-      Dans ce domaine les intervenants parlent beaucoup de la main comme ci ou comme ça, des coudes (c’est plus important) mais pas des épaules. Or je pense  que c’est là que le bât  blesse. Il faut monter davantage avec ses épaules qu’avec ses mains. Mais pas de liberté des épaules sans bonne assiette souple et liante…on est très souvent ramené à la case départ !
3-      Merci à l’association, et en particulier à Nelly Valère, de remettre le couvert sur la « mise en main », pièce maîtresse de notre tradition équestre en voie de disparition par blocage systématique généralisé de la muserolle.
4-      Désolé à l’avance de ne sans doute pas pouvoir échanger davantage sur le sujet.