De la main
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Eh bien reprenons le sereinement :) parce que ce thème est le point dur.........et qu' au delà des vociférations il faut arriver à s ' entendre sur ce qu 'est cette culture commune a tous .
Voyons ce que dit Decarpentry de tout ça :
L' appui s ' entend par la tension donnée par le cheval aux renes ajustées par le cavalier . Il depend de la conformation du sujet et de son ardeur........
L' appui du cheval dressé doit etre franc et continu dans tous les modes d' emploi du cheval.
Il augmente d intensité avec le developpement de la chasse de l' arriere main et la vitesse qui en résulte.
A l ' extérieur il est commode que l' appui soit ferme aux allures allongées et reste nettement sensible aux allures moyennes sans jamais depasser par exces ou par defaut les limites imposées par le confort du cavalier.
Dans l equitation academique l appui doit etre rendu aussi leger que possible et rapproché au plus pres du simple contact qui ne doit jamais etre perdu.
Douze pages pour parler de la main. Alors que le plus important est ce qui se passe derrière et dessous; et dont on ne dit mot.....
Je ne suis pas convaincu que de la sorte on puisse inviter nombre de cavaliers d'aujourd'hui à mieux penser l'équitation et pratiquer une autre équitation qu'une "équitation de mains".
Yves :)
surtout des pages pour parler de l' appui qui justement " vient de derrière" ...
Oui.
Quelques temps de galop furieux feraient peut-être du bien à certains avant que de se mettre au clavier.
Bonjour,Pierre a fait également une intervention non correcte hier que j'ai corrigée, et je regrette que Théophile P. ait enlevé ses textes...
Il faudait peut-être rappeler qu'un cheval n'a pas besoin d'appui, ni de rênes, ni de mors, pour se mouvoir efficacement ?
De quoi a besoin le cheval ? Il a besoin, pour se mouvoir efficacement, de tendre sa ligne du dessus, tension qui varie selon l'allure et la vitesse, et qui n'a rien a voir avec les contractions parasites résultant du stress et de la douleur.
Dans une équitation aux rênes ajustées, cette tension se traduit naturellement par un appui sur le mors...
Mais ! Pas si vite... Il ne faut pas perdre de vue que mettre de l'acier dans la bouche d'un être vivant, sur des muqueuses délicates n'est pas un acte anodin, et se traduit concrêtement par un calcification au niveau des barres. Cette équitation d'acier pouvait se justifier historiquement par des officiers préparant un cheval de guerre (ou par des écuyers préparant des chevaux servant au prestige politique des rois...), mais au XXIe siècle, il n'y a plus de justification morale à poursuivre cette tradition. D'autant plus que la gêne des aciers entraîne défenses et contractions...
D'où le paradoxe : la meilleure équitation "d'acier", est celle qui est juste derrière la main...(tant qu'on ne s'essaie pas au cross, ou toute autre situation de la "vraie vie")
Bienvenue au 21e siècle ! http://www.youtube.com/watch?v=ZilszNKLn0E (As Taro, avec un appui "franc" sur un mors en cuir)
tendre la ligne du dessous , oui , mais l'equitation de la Guerinière c'est tendre la ligne du dessus sur la base d'un support vouté et non d'un support droit , d'ou la question de l'appui et des renes ajustées par le cavalier ...
J'ai apprécié de lire La Guérinière et d'autres écuyers......................Mais l'équitation a changé, les buts sont différents, les utilisations beaucoup plus variées,les rapports avec le cheval beaucoup plus amicaux..... rappelez vous les propos de Nuno Oliveira et parlez plutôt de vos expériences à cheval, de vos interprétations des grands maîtres et de la manière dont les chevaux percoivent les méthodes que vous appliquez. Cela sera vraisemblablement plus bénéfique pour la culture équestre de tous.
Pour moi et mes chevaux, tendre la ligne du dessus c'est fortifier la tige vertébrale pour qu'elle puissse me supporter; c'est étendre les muscles dorsaux afin qu'ils se tonifient et transmettent à toute la masse du cheval le mouvement en avant que génèrent les postérieurs
personellement je pense qu'il faut rechercher le support vouté , même si c'est d'une grande complexité en pratique ...
Je crois qu'il faut cesser de communiquer sur ce sujet... ou le reprendre sereinement.