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Enseignement et CSO

51 réponses [Dernière contribution]
CLIQUE Magali
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Ah mais je ne suis pas d'accord !!!

Je peux vous dire qu'en Allemagne, on me demandait de rester assis dans la selle entre les obstacles -sauf sur une distance très longue pour prendre de la vitesse. Je mets toute fois un bémol, car pour le passage du brevet allemand, les juges voulaient voir une équitation élégante, on adoptait donc une position enlevée. L'équitation est certes plus interventionniste, plus dirigiste, mais bien plus efficace. Le cheval n'est jamais perturbé dans son équilibre par un cavalier qui change de position (parfois une seconde trop tard) et il prend sa battue là où le cavalier l'a décidé; en aucun cas on ne lâche le contact; jamais !  ce qui n'empêche pas le cheval de sauver la mise lorsqu'il est entérré devant la barre ;-) ça peut arriver à tout le monde

En France en revanche, on m'a toujours demandé d'adopter une position enlevée entre les obstacles, de laisser le cheval se prendre en charge tout seul. Personnellement, je préfère la première manière, peut-être parce que j'ai appris d'une façon un peu militaire, à compter mes foulées, à les voir, (25 mètres avant l'obstacle, on fait le compte à rebours et gare à celui qui se trompe!) . Aujourd'hui sur les parcours, on voit plus que des cavaliers kamikazes en rase-motte, prêt à en découdre sur 80 centimètres ! beurk

KATZ Yves
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Inscrit: 17/03/2006

 J'ai toujours appris que le parcours d'obstacles n'était rien d'autre que du travail sur le plat préparant à quelques efforts au cours du parcours.
Mise dans le meilleur équilibre pour aborder l'obstacle selon son profil, sans "casser le train", tout cela pour ne pas fatiguier inutilement le cheval.

Et quelle est la meilleure aide pour rééquilibrer le cheval? le poids du corps qui permet de donner moins d'importance surtout à la main, donc de ne "contarier" que peu le cheval.

D'où la nécessité de se rasseoir à la réception (basculement du bassin), remise dans l'équilibre voulu, passage éventuel à un équilibre assis plus léger(recul des fesses) pour garder l'allure et la décontraction, mais être prêt à remettre le bassion en place pour rééquilibrer le cheval.
L'apprécaition des foulées est une qualité importante qui permet au cavalier et au cheval d'aborder l'obstacle dans les meilleures conditions; mais on ne peut apprécier ces foulées qu'avec un cheval décontracté et en étant au plus prêt de sa selle.
Tout ceci pour préciser que j'enseigne à mes élèves de savoir se rasseoir en restant léger, à donner la priorité aux action du bassin, ce qui permet d'avoir un cheval plus léger, plus réceptif, plus franc, qui n' a nullement besoin du soutien de la main et pour qui la descente de main n'est par une rupture, un abandon  du contact, mais une possibilié de plus grande liberté de l'encolure et de meilleure disponibilité du cheval.IL est vrai que j'"oblige" mes élèves (propriétaires!) à faire leurs armes sur des concours hunter.

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

OLRY Juliette
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Inscrit: 17/03/2006

là Yves on n'a quand même un problèle de définition , si "la descente de main n'est pas une rupture du contact " !!!!!

Je vous suggère à tous un petit tour sur youtube pour visionner quelques parcours de csi (j'ai fait ça cette nuit ) c'est instructif et on ne peut pas dire que ceux ci ne savent ce qu'ils font !

Quasi toujours en équilibre , contact permanent , assiette légère , entre autres ... ( un cavalier de cso qui s'asseoid ne le fait pas du tout de la même façon qu'un cavalier de dressage , il ne rentre pas profondément dans la selle ! )

KATZ Yves
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Inscrit: 17/03/2006

 Descente de main= la main cesse d'agir tant que le cheval conserve l'équilibre et l'attitude nécessaire au mouvement.Ce n'est donc pas une rupture du contact, mais une fin d'action, la main revenant à son contact d'origine (plus ou moins fin selon le cavalier et le niveau d'éducation du cheval.).pour ce qui est de ma compréhension du terme.

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

BERTRAND Jean-Michel
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Inscrit: 17/03/2006

"La descente de main, ce n'est pas faire un geste mais simplement cesser d'agir avec la main."

                                                                                                         N. Oliveira; l'Art Equestre; p. 38

 

OLRY Juliette
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Inscrit: 17/03/2006

la main revenant à son contact d'origine ? parce qu'elle l'a préalablement quitté ? 

"Définition de La guérinière , repris ensuite par Baucher" ( et on rejoint Oliveira ) ": La descente de main est un relâchement de la pression des doigts sur les rênes ,qui glissent et s'allongent progressivement , tandis que le cheval, préalablement équilibré et placé en vue de la perfection de son allure , conserve celle -ci intégralement , sans modifier en  quoi que ce soit son attitude . "

bien mais aussi il faut noter que

"A une époque plus récente , la même expression a été employée pour définir une opération totalement différente , et même à peu près opposée, celle où le cheval , sur le même relâchement des doigts du cavalier , poursuit son embouchure , et allonge son encolure à mesure que les rênes se détendent .
Chacune de ces opérations a son intérêt mais à des points de vue très différents . "

"" source : équitation académique -général Decarpentry .

Il me semble que pour les niveaux clubs la première façon est d'un autre monde et même la seconde est mal comprise et mal demandée .
Or à partir du moment où l'on enseigne que la main peut agir résister ou céder on peut très bien souligner dès les petits niveaux les instants de grâce où il conviens de laisser le cheval se mouvoir de lui -même , et dans ce cas il me semble également que l'on ne peut pas ne pas parler aussi de la descente de jambes et plus globalement de descente des aides  !

KATZ Yves
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Inscrit: 17/03/2006

 Juliette, à compter du moment où l'on agit avec ses doigts, le contact sur les rênes est automatiquement différent. J'ai un poids x dans la main; j'agis=contact x+y; descente des aides: je reviens au contact x..C'est ce que j'ai voulu indiquer.. Désolé si certains n'ont pas compris ; je tâcherai de faire plus clair la prochaine fois.
Tout à fait d'accord pour le reste.
L'avis de Decarpentry ne correspond pas, pour moi, à la descente de la main, mais à une main "qui suit la bouche du cheval", première manière dont doit agir la main avec le jeune cheval pour obtenir de lui décontraction musculaire et acceptation du mors. Et cela peut effectivement et doit s'enseigner dès que l'on aborde l'école des aides qui vient après l'apprentissage de la gestion corporelle du cavalier, dans une progression d'enseignement logique.
Et il est bien évident que la descente de jambe et descente de l'aide qu'est le corps font aussi parite des apprentissages incontournables. De la même manière qu'il serait bon de préciser ce que l'on entend par "résister"..........
Tout cela est peut être difficle à faire passer pour les cavaliers actuels?Je ne pense pas; à compter du moment où l'enseignant siat de quoi il parle et qu'il a formé ses cavaliers à la curiosité et à la finesse équestre.. Ce qui est faisable et souhaitable de nos jours("un moment de tendresse dans ce monde de brutes"!); question d'investissement...........

 

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

BERTRAND Jean-Michel
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Inscrit: 17/03/2006

En ce qui concerne les élèves, la pluspart sont prêt à entendre, sauf ceux pour qui le cheval n'est qu'un outil de compétition et ceux-là existent aussi...

Nous revenons à l'éternel problème du cheval maître d'école capable de faire sentir des choses à condition que celui-ci soit préparé convenablement à sa tâche et entretenu physiquement et mentalement dans ce but.

Car n'oublions pas que l'équitation ne peut s'expliquer que si l'on a d'abord senti !

Un élève ne peut comprendre une explication que s'il a préalablement eu une sensation correcte.

 

MULOT Serge
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

!

Cordialement Serge

OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Yves je t'invite à relire Decarpentry car il ne s'agit nullement ici de suivre la bouche du cheval , puisque le cheval ne change rien à son attitude !

D'accord avec Jean michel sur la problématique du cheval maître d'école .

J'ai quand même du mal à trouver normal que vous ouvriez un sujet sur l'enseignement du cso par la descente de main ... il y a quand même un paquet de préalables que la plupart des cavaliers club ou amat ne maitrisent pas, et qui seraient à aborder  avant que de parler de descente de mains ! (d'ailleurs quand on en arrive là , c'est que tous les éléments sont réunis et alors c'est facile . Il me semble que focaliser sur ce sujet là fera juste encore dire qu'à Ai on se branle la cervelle mais qu'on est complètement hors réalité du monde équestre . 

Et ça c'est bien dommage .