Enseignement et CSO

N'oubliez pas que les parcours de CSO se font à la vitesse moyenne de 350 m/mn. Il n'y a pas droit à l'erreur. Si a la battue vous laissez subitement le cheval sans contact, il ne comprend plus !
Nous sommes loin de ces vitesses en dressage.

C'est tout le probléme de l'enseignement actuel = en avant, en avant, en avant ....

que voulez vous dire , qu on galope plus vite en dressage?

La problématique si c'est bien celle que je pense ( au vu du début du sujet dans l'autre partie du forum ) c'est quelque chose d'assez fréquent , un cavalier qui soudain lâche tout dans la dernière foulée ce qui en effet déstabilise le cheval et au mieux se finit par un refus . (surtout qu'en général c'est accompagné d'épaules plongeantes , bref d'une gestuelle qui ajoute à l'incompréhension )

Donc soit vous avez ouvert vos doigts  trois foulées avant la battue d'appel soit vous gardez le même contact , mais les mises dans le vide brutales paniquent les chevaux !
cela dit les effets sont assez radicaux en général pour que la leçon soit comprise du cavalier !

Evidemment Serge tout est possible ... en théorie ... mais lors d'une discussion entre un instructeur de"l'ancienne école " un cavalier de B de cso et moi même la cavalier nous rapportait avoir observé cela lors du dernier csi de Bâle et conclu " même à ce niveau ça ne pardonne pas "

Ensuite il est bien évident que pour une éducation aux aides fines et le moins possible de main avec un cheval se prenant en maximum en charge , il faut au prélable un cavalier très à l'aise de son corps et dans une parfaite indépendance des aides , et maitrise de son équilibre ....et de ses émotions .... 

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je ne pense pas que le dogmatisme soit une bonne voie pour répondre en l'occurence , c'est comme la question des mains hautes ou mains basses? cela dépend des besoins du moment tout simplement .

je dirais alors même si la formule peut paraitre simpliste ( l'application ne l'est pas ):contact permanent ... sauf lors des descentes de main et à condition qu'elles soient à l'initiative du cavalier . ( mais ce dont nous parlions ce n'est pas une descente de main , c'est une maladresse qui piège le cheval et cela n'a rien à voir avec uen descente de main )

mais on reviens toujours à la question quid du cavalier ? parce que dire contact ou non cela implique un cavalier capable de ... si vous avez vu des tours de cso en niveau club voire même amat récémment je vosu garantie qu'avant d'en arriver a cette question là il y a pas mal de notion de bases à développer dans les centres équestres !!! et la descente de main ou non semble une question totalement extra terreste au vu de la réalité des terrains .

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Bonjour à tous (me revoilà...)

Serge, il me semble relever une contradiction dans votre argumentation?

D'une part, vous dites:
"contact, pas contact, mains hautes, mains basses, ne dépend pas du besoin du moment"
D'autre part, vous ajoutez:
"De la position des mains, va dépendre directement la réaction du cheval."

Pouvez-vous expliciter, svp? Merci...
Jean-Michel

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Je suis content, Serge, de vous avoir amené à préciser car du coup, vous parlez là d'un point crucial qui n'est pourtant pas souvent exprimé: le véritable rôle de la main!

Je suis entièrement d'accord avec vous sur les deux points. Le rôle de la main ne doit être que ponctuel et le plus court possible. Le cheval se tient par un effet du dos du cavalier dont la main n'est que le relais/amortisseur.

Ce qui nous ramène à un vieux débat en CSO: doit-on s'assoir ou non entre les obstacles? Mais ce n'est pas moi le spécialiste, je vous laisse la parole...

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Réponse précise de spécialiste... Merci Serge!