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Enseignement et CSO

51 replies [Last post]
KATZ Yves
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Joined: 17/03/2006

A une époque plus récente , la même expression a été employée pour définir une opération totalement différente , et même à peu près opposée, celle où le cheval , sur le même relâchement des doigts du cavalier , poursuit son embouchure , et allonge son encolure à mesure que les rênes se détendent
Juliette, cette citation c'est toi qui l'a reprise........
.car il ne s'agit nullement ici de suivre la bouche du cheval , ouisque le cheval ne change rien à son attitude !. Dans ces conditions, comment peux tu écrire ce qui précède; n'y a-t-il pas contradiction?
La descente de main est une dérive du sujet initial comme souvent.............

Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/

OLRY Juliette
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Joined: 17/03/2006

je peux écrire ce qui précède en référence à la première définition de Decarpentry qui  correspond à ce à quoi tu fais référence  .

Ensuite Decarpentruy dit bien que la descente de main recouvre  de fait ( et c'est encore le cas , dans les reprises de dressage actuelles , on a dans une même reprise les deux façons!!!) deux pratiques différentes voire opposées .
Il me semblait également important de le souligner , car tout le monde ne le sait pas .

Donc ma  réponse pour toi faisait il va de soi référence à la première manière ( celle où le cheval reste dans l'attitude ) .

MULOT Serge
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Joined: 17/03/2006

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Cordialement Serge

BERTRAND Jean-Michel
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Joined: 17/03/2006

Laisser le cheval se prendre en charge tout seul > c'est le plus gros reproche que je peux donner à l'enseignement actuel francais. C'est un hérésie !

Serge, sur ce point là, c'est ce que vous dites là, qui pour moi est une hérésie!

De tout temps, les personnes devant travailler avec des chevaux, agriculteur, militaires, postiers, etc, se sont acharnés à rendre le cheval le plus autonome possible et cela souvent pour des questions de survie. Et ils y sont parvenus. On ne compte plus les anecdotes de personnes sauvées par leur cheval (mon grand-père, le premier, en 14/18 au chemin des dames.) Si ceux-ci avait été, soumis et mécanisés, cela n'aurait pu être.
Mercredi dernier, j'étais au parlement européen à strasbourg avec la commission européenne de thérapie équestre pour justement défendre devant les parlementaires, le principe que le cheval doit être un partenaire actif de la thérapie et non un partenaire passif.

Quand je parle de cheval maître d'école, c'est dans ce sens. Il doit connaître sa tâche et être capable de faire comprendre à son cavalier, quand celui-ci agit correctement ou non.

Pour le reste, c'est facile, il suffit de remplacer l'obéissance par la confiance et votre cheval vous écoutera et respectera la contrat de foulées (par exemple)

Mais après tout, n'est ce pas ce que vous dites vous même, à la fin

il faut laisser le cheval libre de son encolure et de ses muscles qu'il saura bien plus utiliser seul qu'avec des informations plus ou moins fiables du cavalier.( même un bon )

 

MULOT Serge
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Joined: 17/03/2006

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Cordialement Serge

BERTRAND Jean-Michel
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Joined: 17/03/2006

C'est sans doute la raison pour laquelle je n'ai pas persévéré en CSO... (Ce n'est pas un jugement, juste une constatation personnelle)

Par contre, Serge, je ne parle pas de cheval de manège mais de cheval Maître d'Ecole et il y en a de tous niveaux.Mais ceci n'est pas du ressort d'un post de CSO. Désolé...

 

MULOT Serge
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Joined: 17/03/2006

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Cordialement Serge

BERTRAND Jean-Michel
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Joined: 17/03/2006

Non, bien sur, il n'y a pas tant de différence.

J'éprouve toujours un vif plaisir à voir/faire sauter une barre au cheval à partir du piaffer ou bien pirouetter après une ou deux foulées suivant la réception.

Et puisque nous parlons d'enseignement, j'en profite pour rendre hommage à cet enseignant qui m'a mis à cheval et qui mettait dans la tête de tous ses élèves qu'un véritable cavalier devait pouvoir tout faire avec le même cheval, sauter,dresser, chasser, randonner... A niveau raisonnable évidemment.

 

CLIQUE Magali
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Joined: 17/03/2006

J'ai dû avoir le même enseignant JMB ! il allait encore plus loin et affirmait que l'on ne pouvait être un bon cavalier de dressage que si l'on était un bon cavalier de cso. D'ailleurs, il faut pas se leurrer, la majorité des cavaliers de dressage ont peur de sauter, peur de tomber, peur du cheval tout simplement. J'en vois de plus en plus qui montent (même en dressage) avec un gilet de cross !! et ce ne sont ni des enfants, ni des cavaliers juchés sur des chevaux juste débourrés débordant d'énergie. Voilà où l'on en est à l'heure actuelle, des cavaliers peu courageux qui achètent des "tire-Q"  pour sauter un misérable mètre; là où il y a 20 ans, n'importe quel cheval de club était capable de rivaliser avec des chevaux de propriétaires.

Serge > je partage entièrement votre avis

OLRY Juliette
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Joined: 17/03/2006

Bon eh bien nous savons de quelle génération nous sommes .... hihi. Oui c'est un des changements dommageables que de laisser dans les clubs les cavaliers se consacrer à une seule discipline équestre trop tôt .

Oui la réalité du cso rend les choses plus "faciles" dans le sens où la sanction est immédiate quand ce n'est pas bon , alors qu'en dressage il y a tout de monde de pauvres incompris champions du monde de leur carrière perso , mais qui à leurs yeux ont tout compris . 
D'autre part les cavaliers de cso ont développé un sens aigu de l'équilibre ( et donc de tous les préalables à son obtention) car sans cela le cheval ne peut sauter .

"le cheval maître d'école c'est pour les galops , 1, 2 à 7 " dites vous Serge ... c'est bien un post sur l'enseignement du cso non ? et vous le commencez à quel niveau alors ?