Enseignement et CSO

A titre d'information et a propos du sujet proposé par ce post, je ne sais si vous avez eu vent de l'experience assez extraordinaire tentée par JDO qui avait fait grand bruit a l'époque mais qui n'avait absolument rien changé dans la façon "officielle" d'enseigner...

Le lien propose un extrait de cette experience mise sur un DVD de 60' par "JUMPINGVIDEO" et que beaucoup d'enseignants actuels devraient se procurer (ci dessous):

www.dailymotion.com/video/x9fk0d_une-experience-pedagogique-j-d-orge_sport

Il faut savoir (et l'extrait ne le montre pas) que ces 4 jeunes gens, en plus de leur démonstration sur l'obstacle qu'on peut voir sur cet l'extrait, démontre leur savoir faire sur toutes les figures en "basse école"...appuyers et changement de pieds entre autres inclus....

 Si cette expérience n'est pas connu de tous, je pense que, pour le moins, une grande majorité des enseignants (de ceux qui ont entendu parler de JDO) ont été au courant.
Il me semble important de préciser que ces jeunes, totalement "ignorants" de tout ce qui concerne le cheval au début, ont vécu un  mois en immersion totale avec des chevaux maîtres d'école et un enseignant de qualité. Cependant cette expérience n'a, à mon sens , rien d'extraordinaire, puisque un eneseignant, techniquement compétent, dans les mêmes conditions, aurait certainement obtenu des résultats identiques.; Je pense que ce que JDO voulait mettre en avant c'est surtout l'inadaptation de l'enseignement, inadaptation souvent volontaire car il faut bien que les progrès des élèves soient limités si on veut conserver une certaine emprise sur ses clients.

 Bonsoir,

Oui, je me souviens des comptes rendus dans les revues et journaux.
On imagine et comprend que certainement le choix des élèves ait été soigné par Jean d'Orgeix pour la réussite de son entreprise... Ce qui est normal.

 Y.Katz écrit : " ... inadaptation souvent volontaire car il faut bien que les progrès des élèves soient limités si on veut conserver une certaine emprise sur ses clients." .

Oui, lorsque j'accompagnais mes enfants en centre équestre je me rendais compte que les élèves étaient entretenus comme d'éternels débutants.
Mais aussi par contre que certains apprécient cette situation étant toujours en attente extérieure d'aide.
Cette extériorisation se retrouve ensuite dans la communication du cavalier agissant toujours mécaniquement sur l'extérieur du cheval...   

Amicalement.

 
YVES KATZ....Peut être comme vous le dites d'autres enseignants auraient eus dans le même contexte des résultats identiques mais vu ce qu'on peut voir dans la grande majorité des CE, des CSO, des poneys clubs depuis plusieurs années (et ça ne va pas en s'améliorant) je reste trè dubitatif...(Pas tous c'est certains mais ceux là ne sont qu'une minorité)...
J'ai des exemples tous les WE car tous les WE (ou presque) je suis sur les bords de carrière ou de parcours d'obstacle...Je vous assure que c'est édifiant ... Si nous voulons parler "d'Equitation" et non de "Club Méditerranée"...
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!

 Bien sûr, Monsieur Daffos, mais vous ne faites que mettre en avant un problème que JDO pointait déjà du doigt, mais qui est de plus en plus flagrant (et pour le moins navrant):l'inadéquation de l'enseignement actuel pour la diffusion d'une équitation de qualité. Car ,si l'on replace cette expérience à son époque (peu ou prou une qurantaine d'années), mon affirmation reste crédible...........Ce qui est certainement moins évident avec les nouvelles générations d'enseignants

 Je n'ai lu que le sujet car il se fait tot.
Mais je dirais ceci: en avant en avant, mais en arriere.

" dont l'essence technique est d'en gerer l'equilibre vertical.

(sans casser le dos, cela va de soi) "

Exactement.

 Une question:
Pourquoi ne puis je pas lire Serge Mulot svp?
Je ne vois de lui qu'un point d'exclamation et sa signature sur tous les sujets.
Bizarre, vous avez dit bizarre?

Parce que Mr MULOT a été las de se heurter à un mur lorsqu'il affirmait ( et il ne faisait quasiment que cela ) que la solution était dans le relèvement d'encolure ( je préfere dire "refouler la grande encolure sur le tronc") comme le professait le regretté Chevalier d'ORGEIX.
Aussi à force de se faire renvoyer ch..., il a préféré partir.
Je dois dire qu'à l'époque, je n'ai pas, moi aussi, été toujours trés agréable avec lui et je le regrette car il avait raison.

Ce départ est encore imputable à la "pensée unique" qui régne sur ce forum et qui cloue au pilori :
-tout ce qui n'est pas "echelle de progression"
-tous ceux qui ne veulent et ne peuvent pas résumer un cheval à un dos et son fonctionnement à l'engagement des postérieurs ( pris dans le sens "grandes foulée")
-tous ceux qui pensent que le relèvement d'encolure ne creuse pas systématiquement le dos du cheval (si il est demandé avec tact et que bien au contraire, demandé sans force et brutalité, le relèvement d'encolure étire le dos ) et que c'est une des premières choses à demander au cheval.

Enfin c'est mon "intime conviction"...